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Un cœur simple Temps et espace Espace Espace prend le dessus en étant mis en av

Un cœur simple Temps et espace Espace Espace prend le dessus en étant mis en avant >cadre au-devant de l’action et des personnages >nature qui fait l’action et plus l’inverse avec un renversement de situation : disparition des personnages tandis qu’ils se promènent dans cette nature Texte permet d’ « entendre le paysage » >importance du style d’écriture dans le livre de Flaubert >lecteur n’est plus amener à oublier les mots mais à les contempler eux même Espace vu par les (mauvais lecteurs) est influencé par l’imagination qui découle des lectures>> croire que ce qui est dit est la vérité>> influence sur la vision du monde (naïveté) >réalisme n’est basé sur rien + dieu basé sur rien Description directe de nombreux lieux pour présenter une vue d’ensemble et créer un cadre Description très détaillée de l’intérieur de la maison >accent sur presque misère de la maison >>description et agencement de la maison est empreinte des différentes catégories sociales, avec la chambre de Mme Aubain qui arrive en premier et la chambre de félicité en dernier et donc le seul atout pointé est de donner sur les prairies. La citation de la présence de cette chambre parait anecdotique et peu importante Fait d’être enfermé et de vivre une vie monotone fait qu’on ne connait plus les joies de la vie Paysage est décrit avec un grand réalisme : descriptions visuelles, sensitives et sonores Ce n’est qu’à la fin de l’histoire quand Félicité a tout perdu que l’on décrit ce qu’est sa chambre Temps Effacement des marques temporelles : seulement des durées >tout est à l’imparfait : temps du cadre, répétitivité, habitudes Récit au temps des habitudes, temps de généralités (en toute saison, pendant un demi-siècle, …) >changement de semble pas exister, pas d’actions etc. Temps est manipulable : présentation de toute une vie (toute l’enfance et la relation amoureuse) en quelques lignes, qui la font disparaitre et la rendre sans vie >ensemble de situations typiques auxquelles on associe des comportements typiques Seuls les évènements marquants (mort Victor par exemple) ont une date précise car elles sont encrées dans la mémoire Être femme Personnage présenté est tout sauf romanesque, elle est banale Personnage appartient au schéma du manque (père puis autres pertes puis idolâtrie Qui ne repose sur rien puis mort) Félicité est définie avant tout comme la servante de Mme aubin et comme sachant faire des tâches ménagères >>est ce qui la représente premièrement Félicité est tôt d’abord définie par ses tâches et la rigueur qu’elle met à les faire >>femme se resue ici à ses tâches et aux qualités que l’on lui associe Mme Aubin est définie tout au début par son mari, avec également lorsqu’on décrit la maison et ses propres appartements, le tableau de son mari qui est explicitement cité Première description de félicité fait comme si c’était un objet >> aucune description de ses sentiments ni de son caractère, uniquement la façon dont elle se comporte > félicité « semblait une femme de bois, fonctionnant de manière automatique » Il existe des normes à l’échelle de toutes les femmes : « elle avait eu, comme une autre, son histoire d’amour » Mère liébard : « prodigua de démonstrations de joies » : presque comparaison à un animal heureux >>tous les sentiments passent par des actes et non pas par une introspection de la personnes (autant homme que femme) On observe chez les hommes leurs qualités là où on observe chez les femmes leurs actes uniquement On voit le monde de la façon dont félicité le voit Au fil de l’histoire on voit un détachement de l’écriture avec les actions que fait Félicité pour se concentrer sur ce qu’elle ressent, avant de se repencher dessus dès qu’elle resubit le schéma du manque et de la perte >>femme rattrapée par ce qui fait sa perte La morale Présente des lieux communs de la petite bourgeoisie paysanne Valeur d’éducation en faisant la présentation de l’importance de l’éducation >sortir du cliché (figure du lecteur) : lecture simple comme un enfant basées sur une absence d’analyse et de compréhension des textes lus/ entendus >représenter la crédulité des lecteurs face à ce qui leur est raconté (croire que ce qui est représenté existe forcément)>> force de l’imagination qui crée le réel >réflexion sur la construction de l’Homme >félicité est un personnage du manque (répétition de mêmes actes qui tous échouent) >Homme voué à la souffrance Changer façon de lire et d’écrire des romans : lecture vue comme le fait de tenter de rentrer dans un monde imaginaire et de croire dans ce qui est écrit >roman n’a plus le but de délivrer un message ou d’expliquer la société (même s’il le fait indirectement). >importance est postée sur la façon même dont il est construit >>essayer de faire que les images produites accèdent à n statut de réalité >>langage peut faire exister la chose Humain semble dépourvu de vie, tout au temps de l’habitudes, de l’automatisme >questionnement réalité de l’Homme Il existe des normes à l’échelle de toutes les femmes : « elle avait eu, comme une autre, son histoire d’amour » « Les animaux l’avaient instruite » : apprentissage par observation, importance de la compréhension des mécanismes dans la façon dont elle voit le monde + importance morale humaine imposée pour obtenir un certain statut : correspondre aux demandes de « fille bien élevée »>> tenter de rentrer dans les cases Education religieuse de Félicité fait qu’elle croit, par le pouvoir de l’imagination, tout ce qu’on lui raconte >transfère des livres à la réalité ce qu’on lui dit >> est naïve Le romanesque Eloignement du romanesque : pas d’actions, pas de péripéties, personnages est banal, classique >pas de passé simple (temps de l’action), pratiquement que de l’imparfait qui est le temps du cadre Remise en question du roman : -Mise en avant de ce qui traditionnellement était à l’arrière -Interrogation sur histoire qui ne repose sur rien Mais il persiste une sorte de romanesque : >évènement qui se détache du reste, qui montre la capacité de Flaubert d’écrire du romanesque mais qui le refuse >cadre prend le dessus sur l’action et le personnage sur le reste du roman Imagination amenée par les livres, par les histoires etc. crée le réel dans lequel pensent évoluer les lecteurs (pouvoir de l’imagination) Parenthèse romanesque avec l’épisode du taureau mais l’auteur indique par « elle ne se douta pas qu’elle n’eut rien fait d’héroïque » que ceci n’était que pour montrer qu’il savait faire du romanesque mais qu’ici il le refusait Les classes sociales Félicité et ses maitres appartiennent à des classes différentes > relations et modes de vie différents et hiérarchisés Félicité est définie avant tout comme la servante de Mme aubin et comme sachant faire des tâches ménagères >>est ce qui la représente premièrement >>description et agencement de la maison est empreinte des différentes catégories sociales, avec la chambre de Mme Aubain qui arrive en premier et la chambre de félicité en dernier et donc le seul atout pointé est de donner sur les prairies. La citation de la présence de cette chambre parait anecdotique et peu importante Il existe des comportements qui permettent de s’attribuer un titre : être « demoiselle » L’Histoire Histoire mise au même niveau que le reste des évènements qui pourtant ne possèdent pas du tout la même importance >>effacement de l’historique dans ce contexte, l’histoire parait comme appartenant au récit et ne vient pas changer le cours de ce qu’il se passe mais reste présent >mise en perspective et en parallèle des évènements historiques et de l’histoire pour venir encrer dans un temps particulier Connaissance de l’Histoire par Félicité se réduit à la connaissance de livres et d’estampes qui peuvent s’éloigner de la réalité uploads/Litterature/ un-coeur-simple.pdf