I : Un Fait Chevaleresque 1 : Le cadre : a) où se situe la scène ? (/0,5) b) Qu

I : Un Fait Chevaleresque 1 : Le cadre : a) où se situe la scène ? (/0,5) b) Quels sont les C.C de lieu utilisés dans le 1° paragraphe pour décrire le lieu ? ( /1 ) c) Quelle impression se dégage de cet endroit ? (/0,5) 2 : Quel événement alerte Yvain ? Pourquoi se précipite-t-il ? ( /1) 3 : a) Quelle est la péripétie principale de ce récit ? (/1) b) A quel temps est-elle rapportée ? Quelle est la valeur de ce temps ? ( /1 ) 4 : « Ecoutez » l.19 : a) à quel temps et à quel mode le verbe est-il conjugué ? (/1) b) Qui s’exprime dans cette phrase ? (/1) c) Quel est le destinataire ? (/1) 5 : Quels sont les éléments merveilleux de ce passage ? ( /2 ) II : Un Homme, Deux Animaux 6 : Relevez les adjectifs et les propositions subordonnées relatives employés pour décrire le serpent. Quelle image le narrateur en donne-t-il ? ( /3 ) 7 : Relevez une figure de style à la ligne 11 et nommez-la. (/1 ) 8 : Dans le 3° paragraphe, relevez les verbes dont le lion est sujet : que remarquez-vous ? Quel champ lexical est alors employé ? ( /2 ) 9 : Quelle est la formation de l’adjectif « extraordinaire » employé à la ligne 5 ? (/1) III : Réécriture : ligne 14 « Il frappe » à 17 « d’en prendre moins » : Remplacez « il » par « les chevaliers » ou « ils » et conjuguez les verbes au passé-simple. ( /3 ) Répondez aux questions dans l’ordre, en recopiant le barème dans la marge. Toutes vos réponses doivent être rédigées. Attention au soin et à l’orthographe ! Bon courage ! 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 Monseigneur Yvain cheminait, absorbé dans ses pensées, dans une forêt profonde, lorsqu’il entendit, au cœur du bois, un cri de douleur perçant. Il se dirigea alors vers l’endroit d’où venait le cri et, quand il y fut parvenu, il vit, dans une clairière, un lion aux prises avec un serpent qui le tenait par la queue et qui lui brûlait les flancs comme une flamme ardente. Monseigneur Yvain ne s’attarda guère à regarder ce spectacle extraordinaire. En son for intérieur, il se demanda lequel des deux il aiderait, et décida de se porter au secours du lion, car on ne peut que chercher à nuire à un être venimeux et perfide. Or le serpent est venimeux, et sa bouche lance des flammes tant il est plein de malignité. C’est pourquoi monseigneur Yvain décida de s’attaquer à lui en premier et de le tuer. Il tire son épée et s’avance, l’écu devant son visage pour se protéger des flammes qu’il rejetait par la gueule, une gueule plus large qu’une marmite. Si ensuite le lion l’attaque, il ne se dérobera pas. Mais quelles qu’en soient les conséquences, il veut d’abord lui venir en aide. Il y est engagé par Pitié qui le prie de porter secours à la noble bête. Avec son épée affilée, il se porte à l’attaque du serpent maléfique ; il le tranche jusqu’en terre et le coupe en deux moitiés. Il frappe tant et plus, et s’acharne tellement qu’il le découpe et le met en pièces. Mais il fut obligé de couper un bout de la queue du lion parce que la tête du serpent perfide y était accrochée. Il en trancha donc ce qu’il fallut : il lui était impossible d’en prendre moins. Quand il eut délivré le lion, il pensa que celui-ci viendrait l’assaillir et qu’il allait devoir le combattre. Mais ce ne fut pas dans les intentions de l’animal. Ecoutez ce que fit alors le lion, comme il se conduisit avec noblesse et générosité. Il commença par montrer qu’il se rendait à lui, il tendait vers lui ses pattes jointes, et inclinait à terre son visage. Il se dressait sur ses pattes arrière, et s’agenouillait ensuite, tout en baignant humblement sa face de larmes. Monseigneur Yvain n’eut pas de doute et comprit que le lion lui manifestait sa reconnaissance et s’humiliait devant lui pour le remercier d’avoir tué le serpent et de l’avoir sauvé de la mort. Chrétien de Troyes, Yvain ou le Chevalier au Lion ( vers 1170 ). 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 DICTEE : Il y a plus de mille ans vivait en Bretagne un enchanteur qui se nommait Merlin. Il était jeune et beau, il avait l’œil vif, malicieux, un sourire un peu moqueur, des mains fines, la grâce d’un danseur, la nonchalance d’un chat, la vivacité d’une hirondelle. Le temps passait sur lui sans le toucher. Il avait la jeunesse éternelle des forêts. Pour les hommes, il était l’ami, celui qui réconforte, qui partage la joie et la peine et donne son aide sans mesurer. Et qui ne trompe jamais. Pour les femmes, il était le rêve. Elles n’étaient pas amoureuses de lui, ce n’était pas possible, il était trop beau, inaccessible, il était comme un ange. René Barjavel, L’Enchanteur. A l’attention des collègues qui lisent la dictée : - écrire au tableau le nom de l’auteur et le titre du livre d’où est extraite la dictée - lire une première fois le texte en entier, sans la ponctuation - procéder à la dictée, en relisant 2 fois chaque groupe de mots, et en indiquant la ponctuation - terminer par une relecture finale - laisser une dizaine de minutes aux élèves avant de ramasser les copies Merci ! 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 REDACTION : Un jeune chevalier, qui ignore son identité et que le Roi nomme « le Bel Inconnu », est chargé de délivrer une princesse victime d’un maléfice : il doit pour cela subir une épreuve : affronter un monstre redoutable ! Racontez, en respectant le schéma narratif, et en insistant sur la scène de combat, la description du monstre et l’armement du chevalier. Très bien Bien Insuffisant Consigne non traitée Respect du sujet Mise en paragraphes Soin, orthographe Vocabulaire de la chevalerie Figures de style Emploi des temps et conjugaisons Originalité Cette feuille est à coller sur la première page de votre copie. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 uploads/Litterature/ yvain-exercices.pdf

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