Présentation et compréhension Auteur Eric-Emannuel Schmitt est l’un des auteurs
Présentation et compréhension Auteur Eric-Emannuel Schmitt est l’un des auteurs francophones les plus lus et les plus représentés dans le monde. Il est aussi l’auteur le plus étudié dans les collèges et lycées. (Gymnases) Né en 1970 à Lyon, passionné de philosophie et auteur d’une thèse sur Diderot, Eric-Emannuel s’est en premier fait connaître grâce au théâtre en 1991 avec La nuit de Valognes, son premier grand succès. Il a également reçu le Grand prix de l’académie française en 2001. Il est à la fois scénariste, réalisateur, signe la traduction française d’opéras et monte lui-même sur scène pour interpréter ses textes. Il se retrouve auteur de nombreux roman comme Oscar et la dame rose, la part de l'autre, l’enfant de Noé … Résumé : Eric-Emannuel Schmitt raconte dans son livre, son expérience personnelle face à la mort de sa propre maman. L’auteur montre ainsi les différentes émotions qu’il ressent lors de cette épreuve. Ce roman présente les différentes étapes du deuil, comme le déni. Page après page, l’auteur explique l’amour fusionnel qu’il entretenait avec sa mère, Jeannine. De plus, il va la représenter comme une femme « parfaite », il va constamment la valoriser. En parallèle, il explique la relation conflictuelle avec son père, Paul. Nous finissons par nous rendre compte que son père ne voulait que son bien et qu’Eric n’aimait pas son père à cause de plusieurs malentendus… Sa sœur, Florence, joue un rôle important puisqu’elle aide son frère à surmonter le deuil. L'auteur explore les moments clés de son enfance et de son adolescence. Il raconte sa fascination pour la scène, montre sa vie à partir des grandes émotions que lui a apporté sa mère. Eric va alors mener une lutte acharnée contre le chagrin. Le livre se termine par la dernière étape du deuil, l’acceptation. L'auteur finit par vivre dans la plénitude. Impression de lecture : Ce roman me touche énormément puisqu’il parle d’une thématique plutôt triste, celle de la mort d’un proche. Ici, c’est celle d’une mère. Pour moi, une mère est quelqu’un de très important dans la vie de quelqu’un, la perdre est quelque chose d’horrible, voire impensable. Alors, ce sujet me peine énormément. Au début du roman, je me sens très mal, comme-ci c’est moi qui vit la scène. Il est vrai que l’auteur parle de cette mort comme quelque chose de tragique, de destructeur… « Ce soir, brisé d’avoir tant pleuré. » P. 7 De plus, il ajoute à son texte des passages nostalgiques, ce qui renforce le côté dramatique. Cela me touche encore plus puisque selon moi, il n'y a rien de pire que de ne plus jamais vivre un événement avec un proche à cause de son décès. Ensuite, le sentiment de désir fait surface puisqu’Eric parle de son enfance ainsi qu’aux bons moments passés avec sa maman. « Nous avions visité la Grèce, ma mère et moi, mais manqué de temps pour naviguer jusqu’à l’île de Minos et Pasiphaé. » P. 108 Le désir ainsi que la nostalgie se mélangent. Il y a également le manque qui fait surface et inconsciemment, lorsque nous sommes lecteurs, nous ressentons la peine que l’auteur éprouve. Par la suite, le sentiment de culpabilité surgit. Eric remet en quelque sorte l’état de sa santé mentale ainsi que sa folie sur la mort de sa maman. « J’ai conscience de pester, de fulminer, d’exagérer, de délirer, ballotté par une vague de contemption ravageuse, de dégoût universel. » P. 192 Pour donner suite à cela, je ressens une certaine rancœur envers sa mère. Comme si tout ce qu’Eric vit est la faute de sa mère. Enfin, le soulagement fait surface puisqu’Eric fait enfin son deuil. Il accepte enfin la mort de sa maman et je ressens un certain soulagement, même de la joie. « Elle demeure en moi, le meilleur de moi, mon inspiration à l’essentiel. » P. 233 Pour conclure, ce roman m’émut beaucoup et me touche. Thème principal du roman : Le thème principal de ce roman est la mort. Avant ma lecture, je connaissais déjà le sentiment de perdre un proche. (le décès de ma grand-mère) Mais pas celui de la mort d’une mère. Je sais que c’est une épreuve dure à surmonter et qu’il est possible d’avoir des rechutes. Cependant, le concept de la mort est propre à chacun. Cela se vit différemment selon les personnes. Donc, mon expérience personnelle peut être différente des autres. Ensuite, je connais les étapes d’un deuil. Le déni, la colère, … Cependant, je ne peux pas savoir comment je réagirais face à la mort de ma mère puisque je ne l’ai jamais vécu. Aussi, je ne peux pas comparer l’amour que j’ai pour ma mère à l’amour que j’ai pour ma grand- mère décédée. C’est tout simplement incomparable et ce n’est pas le même amour. Oui, ma grand-mère demeurait importante dans ma vie d’enfant, mais une mère, c’est la personne qui s’est occupée de moi toute mon enfance, c’est celle qui m’a porté 9 mois… Inconsciemment, ma maman a fait beaucoup plus pour moi que ma grand-mère. Donc, l’impact de sa mort sera, je pense, plus douloureuse. Cette lecture m’a confirmé que la perte d’une mère, celle avec qui nous avons grandi, semble tragique. « Alors tout vraiment tout s’effondre. » Selon moi, l’amour que nous ressentons envers une mère est beaucoup plus fort que n’importe lequel. Alors, en ayant lu ce livre, j’ai en quelque sorte appris ce qu’il est possible de ressentir lors de la mort de notre maman. J’ai appris que lorsque nous sommes adultes et que notre maman meurt, nous retournons à l’étape « d’enfant ». « Ce petit garçon s’est éteint aujourd’hui » P.9 Comme si notre enfant intérieur se réveillait face à cette tragique révélation. En effet, le contact avec notre parent se trouve impossible, alors, lorsque nous nous trouvons dans une relation conflictuelle avec notre parent (Eric avec son père) il est impossible d’arranger les choses. Avant cette lecture, je n’y avais jamais pensé. De plus, je ne savais pas qu’il était possible de comparer toutes les choses insignifiantes de la vie avec une chose vécue avec notre maman. « Sans elle, la ville me sembla soudain vide, démantelée, incohérente. » P. 16 Ce concept m’était encore un peu floue avant cette lecture. Création Je vais prendre la première ainsi que la dernière phrase du roman et créer une histoire à partir de ces deux phrases. Maman est morte ce matin et c’est la première fois qu’elle me fait de la peine. - Dans la mer. Dit-il. L’agent de police paraissait stoïque. Aucune émotion sur son visage, juste des mots qui se succédaient, comme si cela n’avait pas d’importance. Étais-ce moi qui en faisais trop ? Aucune importance, elle était partie, laissant derrière elle un vide sans fin, presque effrayant. Matin de février (1 an après l’incident) : L’heure était arrivée. Il était temps pour moi de retourner dans ce fameux lieu. La mer. La brise soufflait contre le sable encore chaud, et la plage était peuplée des décombres de la journée : des parasols abandonnés, des restes de nourritures que mangeaient les gens ainsi que les oiseaux, des châteaux de sable qui s’écrasaient contre les vagues, et nous : mon amie et moi. Cet endroit était presque trop beau pour être un lieu de meurtre. Ma maman était là, si proche et si loin à la fois. La mer l’avait englouti comme ces bijoux de vacances que l’on perd à jamais. Et elle, maman, je l’ai perdu à jamais. Je soupirais. Même les mouettes qui d’habitude voulaient de moi me riaient au nez, laides comme des sorcières, et volaient vers le soleil qui commençait à fermer ses yeux sur le ciel. Fête des mères (2 ans et demi après l’incident) : Je t’ai acheté des fleurs, maman. Tes préférées, des roses rouges. Je me souviens à quel point tu adorais le rouge. En vêtement, en maquillage, en photo, en meuble… Ta maison était remplie de jolies décorations rouges. Chez toi, il faisait toujours frais. Tu étais quelqu’un de très maniaque, toujours un balai à la main. Tu avais même installé de petites guirlandes en forme de sapin. Elles brillaient comme le soleil en plein mois d’août. Tout devait être parfait avec toi sinon, tu t’énervais. Sûrement trop maniaque pour ce monde. Un après-midi (3 ans et demi après l’incident) : C’était très calme. Je me promenais dans ton champ préféré. J’espère que de là- haut, tu me vois, es-tu fière de moi ? Je me promenais pendant des heures. J’avais encore espoir de te revoir. Ta disparition était l’épreuve la plus dure de toute mon existence. Tout me ramenait à toi. La journée était passée vraiment vite. Je n’avais presque rien fait. Je finis par rentrer chez moi en contemplant le ciel étoilé. Matin de février (4 ans après l’incident) : Règle numéro une, ne jamais voir un garçon lorsqu’on n’a pas la tête à ça. Il devait être 17 heures et dans deux heures, j’avais un « uploads/Litterature/journal-d-x27-un-amour-perdu.pdf
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- Publié le Oct 26, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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