0 جـامعة وهرانكلية الآداب واللغـات والفنونقسم الترجمة UNIVERSITE D’ORAN ES-SENI
0 جـامعة وهرانكلية الآداب واللغـات والفنونقسم الترجمة UNIVERSITE D’ORAN ES-SENIA FACULTE DES LANGUES, DES LETTRES ET DES ARTS DEPARTEMENT DE TRADUCTION THESE DE DOCTORAT Présentée par : Encadreur : Mr ZINAI Djamel Eddine Pr BOUHADIBA Farouk, A.N. Membres du Jury : Pr DAOUD Mohamed Université d’Oran Président du Jury Pr BOUHADIBA Farouk Université d’Oran Rapporteur Pr BENMOUSSAT Boumedienne Université de Tlemcen Examinateur Pr KESKAS Saïd Université de Sétif Examinateur Dr CHALAL Ahmed (MC) A Université de Mostaganem Examinateur Dr BENALI MOHAMED Rachid (MC) A Université d’Oran Examinateur ANNEE UNIVERSITAIRE 2010-2011 LA NOTION DE FIDELITE ENTRE LA TRADUCTION LINGUISTIQUE ET LA TRADUCTION INTERPRETATIVE 1 Dédicace AU NOM D’ALLAH AUX MARTYRS DE LA REVOLUTION 2 Remerciements Je tiens à remercier tout particulièrement mon Directeur de recherche, Monsieur Le Profeseur BOUHADIBA Farouk A.N. pour ses orientations perspicaces et ses conseils qui m’ont été d’un apport inestimable tout au long de la réalisation de cet humble travail. Ma pensée va tout particulièrement vers mon père, cet enseignant, mon premier enseignant des vertues de la vie et de la responsabilité. Je tiens également à remercier ma femme qui m’a toujours soutenu et encouragé pour accomplir cette recherche ainsi que mes enfants Ibrahim El Khalil, Sarah, Taha Adnane et Mohamed Idriss qui ont supporté mes moments de solitude lors de la réalisation de ce travail. Enfin, je voudrais aussi dédier ce travail à mes frères et à ma sœur. 3 Résumé Ce travail sur la notion de fidélité entre la traduction linguistique et la traduction interprétative présente une analyse de la norme et des niveaux linguistiques dans le domaine de la traduction. Il se base sur l’hypothèse qu’une linguistique de normes ne peut à elle seule accomplir une opération traduisante puisqu’elle est basée sur une ontologie et une logique qui ne prennent pas en considération la diversité culturelle que l’on retrouve à travers les langues naturelles. Ces dernières fonctionnant avec des règles et de normes, on ne peut par conséquent atteindre un degré de fidélité adéquat si on demeure conditionnés par des contraintes linguistiques qui sont régies par ces règles et ces normes. Ceci, d’autant plus qu’un texte, une phrase ou même d’un mot sont souvent porteurs d’une culture. De là, l’auteur explore le domaine de l’énonciation et de l’interprésation en emettant l’hypothèse que les niveaux linguistiques sont des niveaux d’organisation et de description et que l’étude de la sémiosis textuelle permet de mieux comprendre la stratification du langage dans son ensemble. Ceci est primordial en traduction, car c’est bien le sens textuel, produit par cette sémiosis, que l’on traduit. Ainsi, il s’agit dans l’opération traduisante de se focaliser sur la relation discours à discours afin de permettre d’aboutir à une fidélité dans la traduction. Ce travail s’inscrit dans la perspective de comprendre le message dans son contexte grace à un processus mental. Ce dernier permet de saisir de façon adéquate la portée du message dans la langue source et de maîtriser sa reproduction dans la langue cible. L’observation et l’analyse de ce processus de déverbalisation-reverbalisation et des démarches dans l’acte traductif qui en découlent ont permis de mieux cerner cette notion de fidélité en prenant comme modèle de départ la Théorie Interprétative de la Traduction. 4 ٍِخض: حّثً ٘زٖ األطشٚحت حٛي ِفَٙٛ األِأت بٍٓ اٌخشجّت اٌٍسأٍت ٚاٌخشجّت اٌخأٌٍٍٚت ححٍٍال ٌٍّْؼٍاس ٌٍّٚسخٌٛاث اٌٍسأٍت فً ٍِذاْ اٌخشجّت، إر حشحىز حٛي اٌفشضٍت اٌخً حمٛي بأ ٌسأٍاث اٌّؼاٌٍش ٌٛحذ٘ا غٍش وافٍت إلجشاء اٌؼٍٍّت اٌخشجٍّت، وٛٔٙا حشحىز ػٍى ػٍُ اٌٛجٛد ٚػٍى إٌّطك اٌٍزاْ ال ٌأخزاْ بؼٍٓ االػخباس اٌخٕٛع اٌثمافً اٌزي ٔجذٖ فً اٌٍغاث اٌطبٍؼٍت . حمَٛ ٘زٖ األخٍشة ػٍى لٛأٍٓ ِٚؼاٌٍش حظؼب ػٍى وً ِٓ ٌخمٍذ بٙا ححمٍك األِأت فً اٌؼٍٍّت اٌخشجٍّت، إضافت إٌى رٌه فإْ إٌظٛص ٚاٌجًّ ٚحخى اٌىٍّاث حشحبط اسحباطا ٚثٍما باٌثمافت. ٌسخىشف اٌىاحب ٍِذأا إٌطك ٚاٌخأًٌٚ ِغ االفخشاع بأْ اٌّسخٌٛاث اٌٍسأٍت ً٘ ِسخٌٛاث حٕظٍُ ٚٚطف ٚأْ دساست اٌسٍٍّٛطٍما إٌظٍت حسًٙ ِؼشفت اإلسخشاحٍجٍت اٌؼاِت ٌٍغت. ٖحؼخبش ٘زٖ اٌّسأٌت جٛ٘شٌت فً اٌخشجّت، ألٕٔا ٔخشجُ اٌّؼٕى إٌض اٌزي حخٍمٗ ٘ز اٌسٍٍّٛطٍما، ٚػٍٍٗ ٌجب ػٍٍٕا أْ ٔشوز فً اٌؼٍٍّت اٌخشجٍّت ػٍى اٌؼاللت بٍٓ إٌض ٚإٌض حخى ٌخسٕى ٌٕا بٍٛؽ األِأت فً اٌخشجّت. ًّٔحاٚي ِٓ خالي ٘زا اٌؼًّ ححًٍٍ ِفَٙٛ اٌشساٌت فً إطاس٘ا إٌظً بفضً اٌؼ اٌزًٕ٘، حٍث أْ ٘زا األخٍش ٌسّح ٌٕا أْ ٔذسن بشىً ِٕاسب ِضّْٛ اٌشساٌت فً إٌض األطًٍ ٚاٌخحىُ فً ٔمٍٙا إٌى اٌٍغت اٌٙذف . إْ ِالحظت ٚححًٍٍ ػٍٍّخً اٌخفىٍه ٚإػادة اٌظٍاغت ٚوزا بالً اٌخطٛاث اٌخشجٍّت سّحج ٌٕا بحظش أدق ٌّفَٙٛ األِأت خاطت ٚإٔٔا اػخّذٔا إٌظشٌت اٌخأٌٍٍٚت ٌٍخشجّت ّٔٛرجا . 5 Problématique et Hypothèses de Recherche La Théorie Interprétative, généralement connue sous le nom de Théorie du Sens et de la Signification est associée à l’École de Paris qui en a fait une Théorie Interprétative de la Traduction (TIT). Ce modèle théorique a pour principe fondateur l’idée que la traduction et, par voie de fait, le processus traductique, ne représente pas une analyse ou un travail sur la langue en tant que telle et sur les mots qui la composent. Ce modèle s’intéresse beaucoup plus à la portée du “message” dans son contexte et au sens attribué aux élements discursifs du message. Ceci nous renvoie à l’idée qui fait consensus entre les linguistes, traducteurs, interprètes et tout autre utilisateur du processus de transfert de L1 vers L2; idée selon laquelle toute opération traduisante de quelque nature que ce soit (orale, écrite, littéraire, technique, etc.) est basée sur le binome Traduire égal Comprendre et Dire. Cette idée nous ramène au processus de Traduction / Interprétation où il s’agit d’abord de comprende le message dans son contexte , de le travailler selon un processus mental dont dispose le Traducteur / Interprète; à savoir comprendre de façon adéquate la portée du message dans L1 et de maîtriser sa reproduction dans L2. En fait, il s’agit d’un processus de déverbalisation / reverbalisation que doit maitriser le Traducteur / Interprète pour lui permettre de re-formuler ou de ré-exprimer le message lors du transfert de L1vers L2. Certes, ce processus est d’autant plus complexe lorqu’il s’agit d’un travail d’interprétation. Le sens est ainsi pris dans son contexte en L1 et transposé dans un contexte similaire, équivalent ou du moins adéquat dans L2 avec toutes les nuances et charactéristiques culturelles et autres entre L1 et L2. Lederer, (1981) a bien démontré, à 6 notre sens, l’importance de ce processus qui selon lui est non seulement primordial dans tout acte traduisant mais aussi et surtout un processus mental tout à fait naturel. Le binome Comprendre et Dire, cité plus haut, nous ramène à des questionnements concernant le traducteur humain (la machine n’est pas encore arrivée à résoudre ce problème - cas des traducteurs automatiques disponibles en ligne, sur CDRom, etc.). Il s’agirai donc de voir dans quelle(s) mesure(s) le Traducteur / Interpète peut-il gérer ce problème de sens et de signification, non seulement sur le plan cognitif mais aussi et surtout sur le plan pragmatique et contextuel. Ainsi, nous aborderons ces deux phases pour essayer de démontrer qu’une opération traduisante adéquate où l’ambigüité, source d’erreurs, d’incompréhension et autres problèmes langagiers, repose avant tout sur un savoir. Ce savoir devrait étre basé sur des fondements de la connaissance de L1 et de son texte, la maitrîse du champ sémantique de ce texte, la maîtrise du sujet du discours avec comme prérequis des connaissances dans la rédaction, la méthode de traduire et d’interpréter, les stratégies de la traduction (Traduction libre, traduction interlinéaire, equivalence, traduction par addition ou par troncation, transposition culturelle, exotismes, calques, paraphrase, etc.). Ce binome doit fair également appel à des reflexes bien définis de la part du Traducteur / Interprète pour lui permettre de mieux s’adapter à des situations de sens et de signification vis-à-vis du texte ou du discours auquel il est confronté. L’idée principale dans ce processus c’est de s’assurer que l’opération traduisante qui est gérée par le Traducteur / Interprète ne doit pas se limiter à la recherche de correspondances (comme le ferait la machine, par exemple) mais à des équivalences adéquates entre la langue source et la langue cible. C’est ce à quoi nous essayerons de décrire et d’analyser dans le cadre de ce travail. 7 Présentation de la Thèse Notre travail s’articule autour d’une Introduction, de cinq chapitres et d’une Conclusion. L’Introduction fait état de la situation dans le domaine de la Traduction telle que nous l’observons tout en essayant de situer notre problématique sur la fidélité dans la traduction. Elle décrit également notre position par rapport au modèle que nous avons choisi, à savoir la Théorie Interprétative de la Traduction telle que développée par Danica Seleskovitch et Mariane Lederer (1984, réédité en 2001), tout en présentant notre propre vision de la question et de la thématique qui l’entoure. Le Premier Chapitre que nous avons intitulé « Quelques repères dans l’histoire de la traduction » présente un bref aperçu historique de la Traduction en passant en revue les étapes que nous avons jugées les plus marquantes dans ce domaine. Ceci est suivi par quelques remarques prélimiaires où nous présentons les perspectives linguistiques dans la traduction et où nous essayons de situer quelques repaires qui sont des passages obligés dans toute uploads/Litterature/la-notion-de-fidelite-entre-la-traduction-linguistique-et-la-traduction-interpretative.pdf
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- Publié le Jul 12, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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