LES BASES DU JUDO Le NAGE WAZA SHISEI : Attitude Position naturelle : SHIZEN-TA

LES BASES DU JUDO Le NAGE WAZA SHISEI : Attitude Position naturelle : SHIZEN-TAI Position à droite : Migi-SHIZEN-TAI, Position à gauche : HIDARI-SHIZEN-TAI Position défensive : JIGOTAI Position à droite : MIGI-JIGOTAI, Position à gauche : HIDARI-JIGOTAI Les postures : équilibre, concentration, vigilance, disponibilité, relâchement, fermeté… KUMI KATA : Prise du judogi Droitier/droitier (emboîté) Gaucher/gaucher (emboîté) Droitier/gaucher ou gaucher/droitier (opposé) Unilatéral SHIN-TAI/TAI-SABAKI : Déplacement dans le travail Cela constitue la marche du judo ; cette combinaison permet d’effectuer les techniques d’attaque et de défense SHIN-TAI : Déplacement Ce shin-tai est constitué par le déplacement des pieds dans toutes les directions et cela en employant les différentes marches suivantes : AYUMI-ASHI : marche normale TSUGI-ASHI : marche en glissant un pied après l’autre Les Habiletés techniques fondamentales : « Il n’existe pas de transmission d’une habileté motrice sans une analyse préalable, c’est à dire sans une décomposition de celle-ci en éléments composants ». JP Famose. « L’analyse de l’habileté est sans doute le composant le plus important du processus de transmission ». JP Famose. Page 1 sur 22 Analyse de l’activité : La notion d’opportunité, Les interactions tori-uke, La relation timing / distance / rythme / décalage Phases du combat Phase d’approche, de saisies et de contre saisies. Phase de déplacements et de préparation. Phase de mise en position et de pré action. Phase de déclenchement de l’attaque ou de la défense. Phase de transition debout et sol. Phase de combat au sol. NOTION D ’OPPORTUNITE : Rapport timing / distance Synchronisation des actions, des cadences Rupture, décalage, intervalle, contre temps, vide Phases de perception et de décision Phase d’approche, de saisies et de contre saisies. Phase de déplacements et de préparation. Phase de mise en position et de pré action. Phases d’exécution Phase de déclenchement de l’attaque ou de la défense. Phase de transition debout et sol. Récepteurs sensoriels : Analyseurs kinesthésiques Analyseurs vestibulaires Analyseurs tactiles Analyseurs optiques Analyseurs auditifs Les stratégies : Créer ou saisir l’opportunité Prendre l’initiative de l’attaque ou utiliser les actions et intentions adverses, s’adapter SEN : Go No Sen et Sen No Sen Le Haut Niveau : Traitement kinesthésique de l’information Lecture rapide du jeu adverse Intelligence de jeu très développée Judo très adaptatif Intuition, anticipation Capacité d’attention Contrôle de soi Contrôle émotionnel Concentration, vigilance Respiration Relâchement relatif, fluidité Page 2 sur 22 TAI-SABAKI : Mouvement tournant du corps C’est le déplacement du pied vers l’avant ou vers l’arrière UTILISATION DE LA FORCE : C’est le principe de base qui consiste à se servir de la force de l’adversaire ; C’est le principe de base du « tirer » ou du « pousser ». HIKITE : tirer en ouvrant TSURITE : pêcher, tirer en pêchant KUZUSHI : Déséquilibre C’est Tori qui le provoque ou Tori profite du déplacement de Uke Principales directions des KUZUSHI : • Avant • Arrière • Latéral droit • Latéral gauche • Latéral avant droit • Latéral avant gauche • Latéral arrière droit • Latéral arrière gauche TSUKURI : Préparation Cela consiste à placer Uke dans la position la plus appropriée à l’exécution d’une projection et dans des conditions telles qu’il ne puisse se défendre. En même temps, Tori se place également dans la position la plus favorable lui permettant le maximun d’efficacité. Il y a le Tsukuri de Uke. Il y a le Tsukuri de Tori. KAKE : Exécution Le Kake est la continuation du Tsukuri. Pour obtenir un bon Kake, il est très important de rechercher l’unité dans l’action de tout le corps et de l’esprit. LE KATAME WAZA SHISEI : Attitude Il y a deux positions principales, suivant que l’on se trouve au dessus ou au dessus de l’adversaire. Etant placé au dessus de l’adversaire, Tori doit s’efforcer d’abaisser le centre de gravité au maximun , tout en donnant le plus de largeur possible à la base. Etant placé au dessous de l’adversaire, Tori a une position très ramassée, la plus groupée possible, de façon à ce que la surface en contact avec le tapis soit très petite. Tori doit toujours contrôler l’adversaire en saisissant son judogi et être prêt à réagir sur toutes les actions de celui-ci. Page 3 sur 22 UTILISATION DE LA FORCE : Le principe est le même que le travail debout. Toutefois, la force n’est jamais relâchée. Le Tsukuri est également important comme dans le nage waza. UKEMI On peut dire que le brise-chute est l’A.B.C du judo. Nul progrès réel n’est possible si l’on ne parvient pas à maîtriser les principales chutes, à coordonner et à automatiser les différents mouvements qui permettent d’effectuer sans choc ni douleur les chutes les plus variées. • La chute arrière : Ushiro-Ukémi • La chute latérale : Yoko-Ukémi • La chute avant : Mae-Ukémi • La chute faciale Ce sont les méthodes d’entraînement à la disposition des pratiquants. Ces méthodes sont l’outil indispensable à l’enseignant. Il existe une variété d’exercices qu’il peut utiliser suivant les objectifs recherchés. L’intérêt de l’application de ces méthodes est bien sûr pédagogique mais également d’obtenir une progression constante du pratiquant par la répétition des différents types de gamme. KUMI KATA : C’est la façon de placer ses mains sur le judogi. Cette manière de tenir le judogi permet de ressentir le corps de l’adversaire à travers le judogi et d’assurer sa sécurité par le contrôle de la manche lors de la projection. OPPORTUNITE : C’est la situation favorable (offerte ou obtenue) à l’application d’une technique. COMBINAISON : Une première attaque de Tori est portée pour faire réagir Uke dans le sens voulu, la deuxième attaque a pour objet de faire tomber. CONFUSION OU FEINTE : C’est la simulation d’une attaque ayant pour objet de créer chez Uke une réaction permettant l’exécution d’une technique initialement prévue. (la réaction est obtenue par un appel de jambe ou de bras). ENCHAINEMENT : Ce sont des techniques appliquées les unes après les autres par Tori. Chaque technique est portée pour projeter Uke. Page 4 sur 22 EXERCICES CONVENTIONNELS CONTRE : (Kaeshi waza). Ce sont des techniques appliquées par Tori, pour reprendre l’avantage à la suite d’une attaque de Uke. DEFENSE : Ce sont des actions qui annihilent l’efficacité d’attaque de l’adversaire : avant, pendant l’attaque (blocages, esquives, contrôles…). TANDOKU RENSHUY : C’est un exercice de répétitions dans le vide (habileté technique) sans partenaire, visant à obtenir une gestuelle coordonnée. TOKAI WAZA : C’est la technique favorite d’un pratiquant. UCHI KOMI : C’est un exercice de répétitions rythmé d’une technique sur un partenaire…Il a pour but d’améliorer les qualités nécessaires à la bonne exécution d’un mouvement (vitesse, puissance, précision, coordination, placement, déséquilibre …). Le comportement et l’attitude Uke jouent un rôle déterminant dans la pratique de cet exercice. NAGE KOMI : C’est la suite de l’exercice « Uchi Komi », c’est l’application en rythme des projections à chaque répétition d’un mouvement. Le placement (Tsukuri), le déséquilibre (Kuzushi) et la projection (Kake) correcte et efficace sont recherchés dans ce type d’exercice. KAKARI GEIKO : C’est un exercice basé sur l’attaque pour Tori, sur l’esquive/défense pour Uke. C’est à la fois la recherche de la technique et du mental. L’exercice doit développer chez les partenaires l’esprit offensif et l’esprit défensif… sans toutefois, pour Uke, avoir un esprit de blocage des actions de Tori. YAKU SOKU GEIKO : C’est un exercice où les partenaires pratiquent dans un déplacement libre (étude en situation), avec un même esprit d’entraide, les techniques qu’ils ne maîtrisent pas encore, et où ils recherchent des opportunités. L’ordre n’est pas établi et ils ne chutent que s’ils sont mis en danger par le partenaire. Cette forme d’entraînement a pour objet d’améliorer la vitesse d’exécution, l’efficacité, les réflexes et de perfectionner les techniques et les chutes. RANDORI : Le randori est le combat d’entraînement : il propose une situation d’opposition sincère. Libre ou à thème, il doit être considéré comme un exercice permettant de développer, au-delà de la technique stricte, les qualités du combat : réactivité, sens tactique, résistance, puissance… Le but est développer la technique et de l’améliorer en prenant le risque de l’exécuter chaque fois que l’opportunité se présente. Il permet aussi d’améliorer la condition physique et la valeur sportive… On peut pratiquer le RANDORI de plusieurs façons : soit avec un grade équivalent, soit avec un grade supérieur ou encore avec un grade inférieur… Chacun doit s’adapter à l’autre et respecter son niveau d’opposition (le résultat n’est pas important…). Page 5 sur 22 SHIAI : C’est l’épreuve de compétition, de vérité de l’expression, de l’efficacité… Il sert à mesurer les résultats acquis. L’intention est de vaincre absolument. Il est un moyen de progresser et non un but en soi. La compétition sert également à rendre l’homme responsable des ses actes, dans un respect mutuel… YAKU SOKU GEIKO : « C’est un exercice où les partenaires pratiquent dans un déplacement libre (étude en situation), avec un même esprit d’entraide, les techniques qu’ils ne maîtrisent pas encore, et où ils recherchent des opportunités. L’ordre n’est pas établi et ils ne chutent que s’ils sont mis uploads/Management/ basesdujudoengeneral.pdf

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  • Publié le Dec 18, 2021
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