AUNEGE – Campus Numérique en Economie Gestion – Licence 2 – Comptabilité analyt

AUNEGE – Campus Numérique en Economie Gestion – Licence 2 – Comptabilité analytique – Leçon 7 1 Leçon n° 7 : les fondements de la comptabilité par activité EXERCICE : QUESTIONNAIRE A CHOIX MULTIPLE 1. La comptabilité par activité : A. va automatiquement remplacer la comptabilité en coûts complets traditionnels B. est pertinente dans les entreprises qui produisent à la chaîne des produits uniques C. est pertinente dans les entreprises qui produisent par lots des produits complexes D. fait partie de la comptabilité financière Explication : un modèle ne remplace pas un autre parce qu’il est nouveau, mais adapté au contexte. Par ailleurs, la comptabilité par activité s’applique plutôt dans des contextes de processus et de produits complexes. 2. Les activités : A. s’inscrivent dans une vision fonctionnelle de l’entreprise B. s’inscrivent dans une vision de l’entreprise organisée autour des processus C. correspondent à des centres de responsabilité D. rassemblent en général plusieurs tâches Explication : les activités sont censés s’articuler autour des processus et non n’être que des subdivisions des fonctions (ou des centres d’analyse). Elles ne correspondent pas nécessairement à des fonctions de l’entreprise ou des centres de responsabilité. 3. Si un ouvrier « coûte » 400 €, dont 150 € de coûts directs, son licenciement permettra d’économiser : A. 400 € B. plus de 400 € C. plus de 150 F, mais moins que 400 € D. 150 € Explication : au coût direct d’un ouvrier, il faut ajouter les coûts indirects, mais ceux-ci ne sont pas nécessairement égaux à la totalité des charges indirectes imputées. En effet, licencier un ouvrier ne signifie pas mettre la machine fonctionnant au sein de l’atelier au rebut. Certaines charges indirectes demeurent donc. 4. Dire qu’un coût est hétérogène signifie : A. qu’il est composé de coûts dont les comportements sont différents B. que ses composantes peuvent être induites par des activités différentes C. que la somme de ses composantes ne peut être mesurée en euros D. que globalement, chaque produit consomme les charges dans les mêmes proportions Explication : cf. cours. AUNEGE – Campus Numérique en Economie Gestion – Licence 2 – Comptabilité analytique – Leçon 7 2 5. La croissance des coûts indirects en variété et en poids a pour conséquence : A. d’amplifier les erreurs dues aux clés de répartition B. de réduire le poids des charges directes C. de ne rien changer en soi au problème d’affectation des charges aux produits D. de compliquer le problème de l’affectation de ces charges aux produits Explication : cf. cours. 6. Dans le cas d’un investissement de productivité (et dans le cadre d’une comptabilité par centres d’analyse), l’effet de subventionnement peut être attribuable à : A. l’unité d’œuvre choisie B. aux gains de productivité sur un produit C. la modification du montant des charges fixes communes D. une mauvaise imputation des charges fixes directes Explication : cf. cours et notamment paragraphe 1.2.3. 7. Constitue a priori une activité : A. la gestion du personnel B. la facturation C. la commande D. l’approvisionnement Explication : l’approvisionnement et la gestion du personnel sont plutôt des fonctions mettant en œuvre plusieurs activités. 8. Une activité est un ensemble de tâches élémentaires : A. réalisées par un individu ou un groupe B. homogènes du point de vue du comportement de coût et de performance C. constituées exclusivement de coûts directs D. constituées exclusivement de coûts variables Explication : cf. cours. Il s’agit de définitions. 9. Le bénéfice global est le même en comptabilité par activité et en comptabilité par centres d’analyse : A. vrai B. faux Explication : la comptabilité par activité n’est qu’un autre moyen de répartir les coûts indirects et en conséquence de quoi, ne change rien au résultat analytique global. AUNEGE – Campus Numérique en Economie Gestion – Licence 2 – Comptabilité analytique – Leçon 7 3 10. Cocher les affirmations vraies A. La comptabilité par activité permet de réduire les coûts en agissant sur les activités B. Il n’y a pas de répartition primaire en comptabilité par activité C. Un inducteur de coût est similaire à unité d’œuvre dans son mode de calcul D. On peut décider d’abandonner un produit grâce à la comptabilité par activité Explication : cf. cours pour la question A. Question C, un inducteur de coût est le terme employé pour désigner l’unité d’œuvre en comptabilité par activité. En réalité, on peut même affirmer –c’est ce que défendent certains auteurs, dont le rédacteur de ces lignes– qu’il serait préférable d’utiliser le terme d’unité d’œuvre pour désigner de manière générale, la clé de répartition des coûts, y compris en comptabilité par activité, car l’inducteur de coût n’est pas toujours une unité d’œuvre pertinente. Dans une première approche et pour éviter les confusions, on peut conserver les termes d’inducteur de coût en comptabilité par activité, mais sur le principe, la fonction est identique à l’unité d’œuvre. 11. La méthode des « coûts complets » se différencie de la « comptabilité par activités » par les éléments suivants : A. La seconde n’aboutit pas à un coût comprenant l’ensemble des charges de l’entreprise. B. La seconde n’implique pas de répartition secondaire. C. La seconde tend à rendre « variables » des charges considérées comme fixes dans la première. D. L’existence de centres de regroupement dans la seconde assimilables aux centres d’analyse de la première. Explication : en première approche, il n’existe pas de répartition secondaire en comptabilité par activité, même si cela peut-être évoqué dans des systèmes plus sophistiqués, fondés sur une analyse de la chaîne de la valeur. 12. Un inducteur de coût : A. est fondé sur un lien de cause à effet entre le coût et son origine B. permet de répartir les coûts d’un centre d’analyse C. permet de répartir les coûts directs D. permet de rendre variable les charges fixes Explication : cf. cours. 13. Les centres d’analyse : A. correspondent à une vision fonctionnelle de l’entreprise B. correspondent à une vision de l’entreprise organisée autour des processus C. correspondent souvent à des centres de responsabilité D. rassemblent en générale plusieurs activités Explication : cf. cours. AUNEGE – Campus Numérique en Economie Gestion – Licence 2 – Comptabilité analytique – Leçon 7 4 14. Un centre de regroupement rassemble les charges communes à un même inducteur de coût A. vrai B. faux Explication : cf. cours. 15. La comptabilité traditionnelle par centres d’analyse pose problème en raison : A. de la croissance des charges fixes B. du développement de la production par lots et petites séries C. de l’inadéquation de certaines unités d’œuvre D. de l’existence de centres de responsabilité Explication : ce n’est pas l’existence de centres de responsabilité qui pose problème en tant que tel, mais la difficulté croissante d’imputer des charges existant au sein de centres d’analyse, qui apparaissent variées et dont le comportement est très hétérogène les unes par rapport aux autres. Le recours à une même unité d’œuvre pour différents types de charges devient dès lors inadapté. La complexité des processus de production ou des produits eux- mêmes amplifie ce phénomène. uploads/Management/ cal7-qcm-nouveau-corrige.pdf

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  • Publié le Mai 14, 2022
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