Processus de décision et maitrise de la stratégie : « Différence entre le strat
Processus de décision et maitrise de la stratégie : « Différence entre le stratège et le manager » Encadré par : M. MAFAMANE Driss Réalisé par : NADKOROKOUM Chaimae HDADI Kanza BICHARA Nada Année universitaire : 2018-2019 Université Med V de Rabat Faculté des Sciences Juridiques Économiques et Sociales -Souissi- Master MEGP Sommaire Introduction………………………………………………………………………………… ..2 Partie I : Étude théorique……………………………………………………………………..3 I/ La prise de décision et son processus………………………………………………………4 1. Qu’est-ce qu’une décision …………………………………………………………...4 2. Les typologies de décisions…………………………………………………………..4 3. Le processus de prise de décisions...…………………………………………………4 4. Les modèles de prise de décisions……...……………………………………………6 5. Les outils utilisés dans la prise de décisions…………………………………………8 II/ Responsable de la prise de décision…………………….………………………………10 1. Chef………………………………………………………………………………...10 2. Dirigeant……………………………………………………………………………10 3. Leader………………………………………………………………………………10 4. Visionnaire…………………………………………………………………………10 III/ La différence entre stratège et manager ………….……………………………………11 1. Qu’est-ce qu’un stratège ?........................................................................................11 2. Qu’est-ce qu’un manager ?.......................................................................................11 3. La différence entre stratège et manager……………………………………………12 4. Qu’est-ce qu’un leader visionnaire ?........................................................................13 Partie II : Cas pratique : GIDNA…………………………………………………………..14 Exemples concrets de Chef, Dirigeant, Leader, Visionnaire, Stratège et Manager.………15 Conclusion…………………………………………………………………………………22 Bibliographie...…………………………………………………………………………….23 1 Introduction La vie de l’entreprise est marqué par plusieurs décisions prises chaque jour, depuis sa création jusqu’à son déclin, mais ces décisions-là ne sont ni de même nature ni de même importance, le chef d’entreprise est chargé d’analyser plusieurs situations et prendre plusieurs décisions, Au sens le plus large, la notion de prise de décision peut concerner tout organisme vivant doté d'un système nerveux. Ce processus est activé lorsque nous ressentons le besoin d'agir sans savoir comment diriger notre action ou face à plusieurs choix. Les décisions sont le fruit d’un travail préparatoire qui correspond en réalité à un véritable « dossier » de décision. La décision n’étant pas une finalité en soit, il est essentiel de pouvoir s’assurer que les actions prises lors de ces réunions avancent conformément au planning prévu. Il est alors important de pouvoir assurer une traçabilité de ces éléments qui sont partie intégrante du dossier de suivi des projets et produits. Ce sujet nous pousse à se poser plusieurs question : qu’est-ce qu’une décision, c’est quoi son processus ? Qu’elles sont les modèles de prise de décision ? Qu’elles sont les outils utilisés lors de la prise de la décision ? Est-ce que la décision est prise par le stratège ou le manager et c’est quoi la différence entre les deux ? 2 3 Partie I : Étude théorique Partie I : Étude théorique I/ La prise de décision et son processus 1. Qu’est-ce qu’une décision ? La décision est un acte par lequel un décideur opère un choix entre plusieurs options, permettant d’apporter une solution satisfaisante à un problème donné. 2. Les typologies de décisions Igor Ansoff (professeur Russo-Americain et consultant en stratégie d’entreprise) a proposé un classement des décisions en 3 catégories : Les décisions stratégiques : ce sont des décisions prises par la direction générale de l’entreprise, concerne les orientations générales de l’entreprise et ont une implication sur le long terme. (par ex : lancement d’un nouveau produit, abandon d’une activité, fusion avec une autre entreprise) Les décisions tactiques : elles sont prises par le personnel d’encadrement de l’entreprise, elles ont une implication sur le moyen terme et comportent un risque moyen (ex : lancement d’une compagne publicitaire, acquisition d’un matériel de production, recrutement d’un cadre) ; Les décisions opérationnelles : elles sont prises par les cadres inférieurs ou les employés, comportent un risque mineur, et ont une implication sur le court terme (ex : achat de fourniture de bureau, organisation des horaires de travail). 3. Processus de prise de décision Il s’agit d’un ensemble d’étapes à suivre pour bien mener une décision. Selon Hebert Simon il existe quatre phases à savoir : 4 1. Phase d’intelligence Le décideur identifie dans son environnement des situations pour lesquelles il va devoir prendre des décisions : Prise de conscience de la situation ; Un événement nécessite une réaction ou une opportunité mérite que l'on s'y attarde ; Collecte d'informations. 2. Phase de modélisation Le décideur recense les informations, les structures de façon à disposer de solutions envisageables : Utilisation de l’outil informatique, Prototype, Modèles, etc. Analyse des situations antérieures ; Etude des bonnes pratiques et des solutions recouvrées pour des similaires ; Collecte d'avis ; Appel à expert. 3. Phase de choix À partir de l'évaluation de chaque solution, le décideur choisit la meilleure d'entre elles : Les différentes alternatives sont analysées Les contraintes et conditions d'application ont été correctement précisées Le plan d'exécution est évalué Les risques d'échec sont calculés Les facteurs de succès sont identifiés La solution est choisie, elle est théoriquement viable 4. Phase de contrôle 5 Vient confirmer le choix effectué ou le remettre en question, en comparent les prévisions et les réalisations pour constater s’il y a des écarts pour adopter des mesures correctives : Passage à l'action Désignation des acteurs concernés liste précise des actions à engager, des objectifs à suivre, de la métrique et des indicateurs de performance Définition des responsabilités. 4. Les modèles de prise de décision 1. Les modèles de comportement du décideur isolé Le modèle classique : D’après les modèles classiques du preneur de décision (ex. : modèle de Harvard), le décideur évalue rationnellement toutes les alternatives avant d’effectuer son choix. Ce choix est exempt de contraintes et correspond à une stricte logique de maximisation du profit. Mais plusieurs théoriciens de la décision ont montré qu’au sein des organisations, les décisions sont loin d’être rationnelles en raison de plusieurs facteurs : information imparfaite, rationalité limitée des dirigeants, prise en compte des objectifs personnels des décideurs, etc. Le modèle d’Harvard (SWOT) : L’analyse SWOT ou matrice SWOT est un outil de stratégie d'entreprise permettant de déterminer les options stratégiques envisageables au niveau d'un domaine d’activité stratégique. Le terme SWOT employé dans l'expression analyse SWOT ou matrice SWOT est un acronyme dérivé de l'anglais pour Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités), Threats (menaces). Ce modèle a été élaboré dans les années 1960 par quatre professeurs de la Harvard Business School (Learned, Christensen, Andrews et Guth). De fait, on le rencontre quelquefois sous la dénomination « modèle LCAG » ou « modèle de Harvard », La dénomination « SWOT » reste cependant la plus fréquente. 6 Le modèle de rationalité limitée d’Herbert Simon : Pour Herbert Simon, la rationalité du décideur est nécessairement limitée car la décision s’intègre dans un environnement complexe qui restreint la perception des choix et impose de nombreuses contraintes au décideur. La cohérence des décisions est également limitée par d’autres facteurs comme l’émotivité du décideur (Janis), la personnalité même du décideur, son profil psychologique, etc. L. Janis a réalisé d’intéressants travaux sur l’émotivité du décideur : lorsqu’une décision comporte un risque, le décideur est soumis à un conflit interne (stress) qui le pousse à différer son choix, ou à fuir devant sa responsabilité. La prise de décision se réalise ainsi dans un contexte de tension qui limite la rationalité du décideur. 2. Les modèles de comportement décisionnel de l’organisation La multiplicité des objectifs : Chaque décideur, chaque service a des intérêts et des buts différents de ceux de l’organisation dont il fait cependant partie. L’organisation doit donc mettre en œuvre des techniques de résolution des conflits d’objectifs. La réduction d’incertitude : Toute organisation cherche en priorité à éviter l’incertitude et le risque, et ne saisit donc pas toujours les opportunités qui s’offrent à elle. Dans ce schéma, c’est la logique managériale qui l’emporte sur la logique entrepreneuriale. La théorie de la poubelle : En Général face à un problème les décideurs élaborent une solution, Mais selon M.C.O le processus de décision ne se déroule pas ainsi. Il s’agit de mettre en concordance des solutions pré existantes avec des problèmes. Les décideurs puiseraient dans une vaste poubelle des solutions en quête de problèmes. 7 5. Les outils d'aide à la prise de bonnes décisions De nombreuses techniques permettent au décideur de prendre certaines décisions. Les outils qu'il devra mettre en œuvre, dépendent du problème initial et de la connaissance plus ou moins précise du décideur. Il est possible de classer les différentes situations en quatre catégories selon un degré d'incertitude croissant. 1. L'aide à la décision en avenir certain En univers certain, le décideur a une connaissance parfaite des différents paramètres de la décision. Il peut ainsi prévoir les conséquences de ses choix. Certaines techniques d'aide a la décision pourront néanmoins être utilisées pour évaluer les conséquences des différents choix possibles : La programmation linéaire (elle vise à déterminer un optimum en tenant compte des diverses contraintes de ressources) ; les techniques d'actualisation (elles permettent au décideur d'apprécier la rentabilité économique d'un investissement) ; Les réseaux (ils ont pour but de minimiser les coûts et les délais des programmes) sont des outils d'aide à la décision qui peuvent assister le décideur lors de ses choix. Avec l'apparition d'internet, l'entreprise dispose d'un outil d'aide à la décision (Business Intelligence) qui s'appuie sur des entrepôts de données (data warehouse) dont les informations proviennent des bases de données de l'entreprise. 8 2. L'aide à la décision en avenir incertain aléatoire uploads/Management/ cas-macoud-tva-2018.pdf
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- Publié le Fev 11, 2021
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