Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

© Nathan, 2015 – SES 1re ES - coll. C.-D. Échaudemaison • 215 ◗ ◗But pédagogiqu

© Nathan, 2015 – SES 1re ES - coll. C.-D. Échaudemaison • 215 ◗ ◗But pédagogique et structure du chapitre Ce chapitre est le premier des « Regards croisés ». À ce titre il mobilise et articule des ressources économiques et sociologiques analysées dans certains des chapitres précédents. L’entreprise entretient avec l’ensemble des agents économiques des relations nombreuses et impor- tantes. Elle se procure des facteurs de production sur les marchés du travail et des capitaux en vue de réaliser une production de biens et services desti- née à la consommation finale ou intermédiaire des ménages, institutions non financières, financières ou publiques. Toutefois, pour être indispensables à la compréhension de l’économie, ces activités ne disent rien ou pas grand-chose sur le fonction- nement interne de l’entreprise, parfois qualifiée de « boîte noire ». L’objet de ce chapitre est d’apporter quelques éclairages sur l’organisation interne des entre- prises et, tout particulièrement, sur la façon dont s’y agencent les rapports sociaux. Après une présentation des raisons qui expliquent l’existence des entreprises (première double page), les trois doubles pages suivantes présentent la hiérarchie, et les différentes formes qu’elle revêt, comme fondement de la coordination de l’activité des acteurs ainsi que les fonctions de la coopération et des conflits entre groupes sociaux de l’entreprise. La dernière double page du chapitre montre comment les acteurs peuvent orienter la décision de l’entreprise. ◗ ◗Liens avec d’autres chapitres Ce chapitre prolonge certains apports du chapitre 2 « La production dans l’entreprise » et plus parti- culièrement les deux premières doubles pages qui traitent de la diversité des formes d’entreprise et de la contribution et de la productivité des acteurs. Les doubles pages 1 et 3 du chapitre 12 « Les caractéristiques des groupes sociaux » qui expli- citent les groupes sociaux et leur distinction constituent également des supports robustes pour l’analyse des rapports sociaux en entreprise. ◗ ◗Réponses aux questions Ouverture de chapitre › › MANUEL, PAGES 280-281 L’examen des trois documents proposés dans l’ou- verture du chapitre évoque divers types de rapports sociaux dans l’entreprise. Doc. 1 – Réunion pour présenter les objectifs de la semaine Quelles caractéristiques des rapports sociaux d’entreprise sont mis en évidence par ce document ? Cette photographie montre des salariés prenant connaissance de directives ou d’instructions en provenance d’instances hiérarchiques supérieures visant à organiser et coordonner leurs activités de la semaine. L’organisation hiérarchique du travail des diffé- rents personnels de l’entreprise et la planification rationnelle des activités pour la semaine à venir. Doc. 2 – Pause café entre médecins et infirmières Pourquoi les « pause café » sont-elles considérées comme un moment privilégié des échanges informels dans l’entreprise ? Ce document relate un moment de détente dans l’entreprise qui rassemble divers niveaux L’organisation des rapports sociaux au sein de l’entreprise › › MANUEL, PAGES 280-295 CHAPITRE 16 Erratum des spécimens envoyés – p. 291, doc. 2 : lire « L’enquête de satisfaction des sala- riés. Dispositif d’évaluation par confrontation de l’idée que le salarié a de son travail… » – p. 293, schéma de synthèse, Approche économique : lire « Un mode de coordination efficace et alternatif au marché, grâce aux arbitrages coûts d’organisation/coûts de transaction » – p. 294, doc. 2 : 3e point, lire « La délégation de pouvoir. Chaque collaborateur…. 216 • © Nathan, 2015 – SES 1re ES - coll. C.-D. Échaudemaison hiérarchiques de personnels et favorise les échanges informels ente eux. Les périodes de détente permettent des échanges de nature différente que ceux de l’activité profes- sionnelle. Par ailleurs, la pause-café met en contact des personnels de tous niveaux hiérar- chiques qui ne se côtoient pas ou peu dans le cadre de leur travail. Ce qui occasionne des échanges informels porteurs de cohésion sociale, de meilleure coopération et in fine favorables à l’efficacité de la firme. Doc. 3 – Mouvement des pilotes de Canadair, à Marseille, en juillet 2012 Citez des sources de conflits possibles dans l’entreprise. Ce 3e document présente un exemple de conflit social d’entreprise mené par une catégorie de personnel. Salaires, emploi, discriminations… Les conflits sociaux peuvent-ils opposer des salariés de l’entreprise ? Oui, il existe des conflits entre salariés et patrons de l’entreprise mais également entre niveaux hiérarchiques de salariés. 1. Pourquoi les entreprises existent-elles ? › › MANUEL, PAGES 282-283 Découvrir – Que ferait-on sans les entreprises ? Le caddy a pour but de montrer certains des liens qui unissent l’activité centrale des entreprises, à savoir la production et la consommation des ménages, ici symbolisée par le caddy plein. a. Quelle dimension irremplaçable de l’entreprise évoque ce « caddie » de consommateur ? La spécialisation des entreprises dans la produc- tion abondante de biens et services. b. Construisez un schéma simplifié de l’enchaînement des activités qui ont permis au lecteur CD de se trouver dans le caddie. Conception → production → commercialisation Doc. 1 – Le point sur… les trois piliers de l’existence de l’entreprise 1. Expliquer. Pourquoi la spécialisation des activités entraîne-t-elle une hausse de la quantité produite et une amélioration de la qualité des produits ? La spécialisation décrit la focalisation des activités des individus sur ce qu’ils font de mieux, ce qui se traduit par une quantité produite plus grande que s’ils devaient faire eux-mêmes de nombreuses activités et par une qualité meilleure renforcée par les effets d’expérience. 2. Lire. La division du travail concerne-t-elle la totalité des entreprises ? Non, pas les très petites entreprises qui ne sont composées que d’une personne. 3. Déduire. À quelles conditions une entreprise de téléphones portables peut-elle décider d’embaucher du personnel pour fournir un service ce cantine ? Si le coût de l’activité de cantine réalisée par l’entreprise est inférieur à celui du même service réalisé par une autre entreprise spécialisée et disponible sur le marché. Doc. 2 – La manufacture d’épingles 4. Justifier. Pourquoi Adam Smith considère-t-il la division du travail comme une des causes de la richesse des nations ? Parce qu’elle entraine une forte augmentation de la productivité du travail et donc de la production. 5. Illustrer. Recherchez le sens de « manufacture ». La division du travail concerne-t-elle seulement les entreprises individuelles ? Donnez des exemples. À l’origine la manufacture concerne les établisse- ments dont les fabrications sont réalisées manuel- lement (étymologiquement manufacture signifie fait à la main). Par extension, le vocable manufac- ture décrit les établissements industriels. Doc. 3 – L’entreprise, une coordination alternative au marché 6. Lire. Qu’apporte la théorie de Ronald Coase sur la connaissance des entreprises ? Elle permet de comprendre les mécanismes qui expliquent pourquoi les entreprises grandissent ou diminuent. 7. Analyser. Quelles conséquences peuvent avoir sur les effectifs employés une augmentation de la taille de l’entreprise pour les raisons décrites par l’analyse de R. Coase ? Une augmentation de la taille de l’entreprise par internalisation d’activité implique de nouveaux personnels donc une augmentation des effectifs, mais également une plus grande variété de quali- fications des personnels. 8. Expliquer. Quels sont les effets des variations de taille de l’entreprise sur l’organisation des rapports sociaux ? © Nathan, 2015 – SES 1re ES - coll. C.-D. Échaudemaison • 217 La modification de la taille de l’entreprise entraîne des variations d’effectifs qui ne touchent pas avec la même ampleur les différents groupes sociaux de l’entreprise. Il en résulte une transformation de la composition sociale de l’entreprise et donc des rapports sociaux. Doc. 4 – Entreprise et relations sociales 9. Pourquoi les relations sociales dans l’entreprise doivent-elles exister au quotidien ? Parce que l’entreprise est une organisation en contacts avec de nombreux agents et acteurs économiques extérieurs. Elle est donc soumise à des pressions, évolutions et changements constants qui nécessitent une grande réactivité et des ajustements organisationnels permanents. BILAN Faire le point Peut-on dire que l’entreprise est un mode de coordination économique alternatif au marché ? L’entreprise est un mode de coordination alternatif au marché, parce que son existence même résulte d’arbitrages permanents entre coûts des activités fournies par le marché ou par l’organisation de l’entreprise. Le concept de coûts de transaction explicité par Ronald Coase décrit les mécanismes qui font de l’entreprise un mode de coordination économique alternatif au marché. 2. Comment la hiérarchie de l’entreprise coordonne-t-elle les activités des acteurs ? › › MANUEL, PAGES 284-285 Découvrir – À chaque type d’entreprise son organisation a. Expliquez en quoi la diversité d’activité et de taille des entreprises nécessite une diversité d’organisations des rapports sociaux. Les trois images proposées montrent différents modes hiérarchiques de coordination des activités selon la taille de l’entreprise. Doc. 1 – Modes de coordination de l’activité de l’entreprise 1. Décrire. Quels types d’entreprises disposent des structures hiérarchiques les plus souples ? Les entreprises des secteurs de pointe qui appar- tiennent à la structure adhocratie dont l’efficacité dépend de leur adaptation rapide aux changements et innovations, à la décentralisation sélective et à l’initiative des acteurs. 2. Analyser. Comment expliquez-vous les différences d’organisation du pouvoir entre grandes entreprises et multinationales ? Il s’agit dans les deux cas de grandes entreprises. Les multinationales – contrairement aux grandes entreprises nationales qui visent davantage une demande uploads/Management/ ch16-livprof.pdf