Sociologie des organisations Professeur : Mlle De Rugy 13/11/2015 Sociologie de
Sociologie des organisations Professeur : Mlle De Rugy 13/11/2015 Sociologie des organisations Page: 1/26 SOMMAIRE CHAPITRE 1 : INTRODUCTION.............................................................................................................3 I. QU'EST-CE QU'UNE ORGANISATION ?.....................................................................................................3 PREMIÈRE PARTIE : LES THÉORIES SOCIOLOGIQUES DE L'ORGANISATION....................3 II. QU'APPORTE LA SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ?..........................................................................4 CHAPITRE 2 : LES APPROCHES CLASSIQUES DE L'ORGANISATION (TAYLOR)...................4 I. LA RATIONALITÉ AU CENTRE DE L'ORGANISATION................................................................................4 II. INTRODUCTION DU FACTEUR HUMAIN (LA COMPLEXITÉ DE L'HOMME AU TRAVAIL).........................5 CHAPITRE 3 : LES STRUCTURES DE L’ORGANISATION...............................................................6 I. L'APPROCHE CLASSIQUE : LA NAISSANCE DE L'ORGANIGRAMME........................................................6 II. L'APPROCHE DE MINTZBERG : UNE TYPOLOGIE DES ORGANISATIONS...............................................7 CHAPITRE 4 : L’ANALYSE STRATÉGIQUE.........................................................................................8 I. AUX SOURCES DE L'ANALYSE STRATÉGIQUE...........................................................................................8 II. LES CONCEPTS CLÉS DE L'ANALYSE STRATÉGIQUE..............................................................................9 CHAPITRE 5 : LES NOUVELLES APPROCHES.................................................................................10 I. L'ANALYSE DES RÉSEAUX OU LA THÉORIE DE LA TRADUCTION.........................................................10 II. LA SOCIOLOGIE DES CONVENTIONS ET L'ORGANISATION COMME « MONDE COMPOSITE »............11 III. CONCLUSIONS DE LA PARTIE 1 : THÉORIES ET FORMES DE L'ORGANISATION................................12 DEUXIÈME PARTIE : APPROCHES EMPIRIQUES DE L'ORGANISATION...............................13 CHAPITRE 6 : LES PATHOLOGIES DU TRAVAIL À : SIGNE D'UN DÉSORDRE ORGANISATIONNEL ?.............................................................................................................................13 I. LA HAUSSE DES PATHOLOGIES DU TRAVAIL..........................................................................................13 CHAPITRE 1 : Introduction 13/11/2015 Sociologie des organisations Page: 2/26 I. Qu'est-ce qu'une organisation ? Deux grandes définitions. I.1 L'organisation comme mode de coopération 1) Définition Organiser : mettre de l'ordre, imposer des contraintes. L'organisation c'est une structure qui coordonne l'activité des individus pour les rendre capables de coopérer en vue de réaliser un objectif commun. Cela suppose des règles, des contraintes. Le marché c'est le lien marchand - l'organisation c'est les règles communes, la coopération entre individus. Deux autres caractéristiques : Une structure durable, se perpétue dans le temps, recherche sa survie au-delà des individus qui la composent. Une structure matérielle, inscrite dans l'espace avec des lieux, des biens, des symboles. Recouvre tous les cas : entreprise publique, privée, associations, partis politiques, administrations. 2) Les caractéristiques des organisations Six traits caractéristiques communs à toutes les organisations : La division des tâches (formelle ou informelle). Spécialisation, différenciation des postes. Une distribution des rôles. À chaque fonction il y a un certain nombre de comportements attendus (explicitement ou non) qui définissent un rôle. Un système d'autorité. Un pouvoir légitime, accepté. Un système de communication. Mise en relation des individus dans l'organisation. Un système de contribution/rétribution. Jeu d'échanges entre les individus et l'organisation. Un objectif. Qu'elle se donne, ou l'ensemble des objectifs. I.1 L'organisation comme système ouvert 1) Définition Un système. L'organisation c'est un tout, un petit changement apparent peut remettre en cause le système. Un système ouvert. L'organisation comme une boite en lien avec l'environnement (politique, économique, social, culturel, écologique). 13/11/2015 Sociologie des organisations Page: 3/26 2) Représentation schématique de l'organisation L'organisation comme système ouvert sur son environnement (Argyns ou Mintzberg) Organisation Inputs Transformation Outputs Capitaux, équipements Biens matériels Demande extérieure Individus, hommes Biens et services Salaires Satisfactions + ou – Informations Effet de feed-back (rétro action) Effets positifs - qui vont dans le sens de l'organisation. Effets négatifs – 3) Application de cette définition : l'hôpital, une organisation L’organisation : trois types d'activités (valable pour toutes les organisations) : En lien direct avec l'objectif d'organisation. Le maintien du système interne (ressources humaines, activités culturelles, formation, gestion administrative…). Activités visant à s'adapter à l'environnement. Première partie : Les théories sociologiques de l'organisation 13/11/2015 Sociologie des organisations Page: 4/26 II. Qu'apporte la sociologie des organisations ? C’est une part importante de la sociologie. Elle s'appuie sur la tradition sociologique. On n'y retrouve le débat déterminisme/individualisme : les deux traditions sociologiques. Le déterminisme (Durkheim) : un individu est fortement déterminé par son appartenance sociale. Dans l'organisation, c’est l’organisation qui détermine l’individu. Contrainte : l'individu fait des choix contraints mais il y a une marge de liberté et le sociologue doit comprendre ses choix et montrer leur rationalité. C'est plus une sociologie qui part des individus. On retrouve toutes les méthodes de la sociologie : Méthodes quantitatives, les statistiques. Méthodes qualitatives, l'entretien, l'observation (générale, participante, directe). II.1 Comprendre l'organisation L’objectif premier : comprendre l'organisation, décrire le fonctionnement, construire des théories pour comprendre le fonctionnement. II.2 Agir sur l'organisation Les concepts vont être directement appliqués. La tradition de la sociologie des organisations : l'école des relations humaines qui a pour but de pallier les dysfonctionnements des organisations. CHAPITRE 2 : Les approches classiques de l'organisation (Taylor) Au départ, réflection de terrain sur l'efficacité des organisations. Les théories fondatrices : aujourd'hui encore le taylorisme n'est pas mort. La rationalisation de la production est toujours centrale. La critique du taylorisme porte sur l'importance de l'humain. On n'a pas avancé sur la défense ou la critique du taylorisme. I. la rationalité au centre de l'organisation I.1 l'organisation bureaucratique (Max Weber) 1) le concept de la bureaucratie Max Weber, sociologue allemand très revisité en France. Il part des individus. Premier théoricien à prendre l'organisation comme objet d'études. 13/11/2015 Sociologie des organisations Page: 5/26 Bureaucratie : idéal type selon Weber de la grande organisation moderne caractérisée par le principe de rationalité et qui traverse toutes les sphères de la vie en société. Dans le champ de l'État, de l'église, des entreprises, de la politique. C'est un mode d'organisation impersonnelle et efficace selon Weber, tirons avec une organisation familiale ou féodale. C'est le premier faire une analyse de l'organisation. 2) les caractéristiques de la bureaucratie Pour Weber à la rationalité c'est l'application d'une règle commune à tous. Une des premières règles, la règle compétence. Chaque poste se définit par un certain niveau de compétence (y compris les dirigeants), de diplômes. Chaque poste défini par une fonction et non par la personne qui l'occupe. Le recrutement est impersonnel (concours). La fonction publique, un idéal type selon Weber. Tout est régulé, le moins d'aléas possibles. La gestion est impersonnelle, se fait par des règles, le droit. L'emploi est rationalisé, « désenchanté », il n'est plus un honneur mais un métier que l'on exerce contre des rétributions. Salaires stables plus avantages (retraite, ancienneté, sécurité). L'organisation c'est le reflet d'un mouvement général d'organisation. Pour Weber histoire de l'Occident c'est l'histoire de la rationalisation, du désenchantement qui va gagner toutes les sphères de la vie humaine (politique, travail, urbanisme, religion). Les effets pervers : l'optimisation, les refus d'évolution. Il pose deux concepts clés : rationalisation, organisation. I.2 l'organisation mécaniste (F. Taylor) 1) les observations de Taylor Il part d'observations empiriques. Fils de bonne famille, après des problèmes commence sa vie comme apprenti puis ouvrier, ensuite il passe par toutes les étapes jusqu'à ingénieur. Point de départ de ces théories (Les principes de la direction scientifique des entreprises – 1911). Il observe deux dysfonctionnements : L’organisation du travail est très empirique qui, d'après lui, génère une perte de temps, un manque d'efficacité. L'autonomie des ouvriers et un frein à la productivité. L'omniprésence de la flânerie, certaines distances au travail car l'effort n'est pas rémunéré et travailler plus ne rapporte pas plus. 2) les principes à l'œuvre Une idéologie de la science. Qui affirme la supériorité de la science. Le savoir scientifique est supérieur au savoir empirique (au savoir-faire). 13/11/2015 Sociologie des organisations Page: 6/26 Il faut une approche théorique des travaux et des tâches avant de commencer. C'est le rôle de l'entreprise de définir ces tâches et de mettre au point l'exécution. Le travail c'est l'exécution d'une science qui implique prévision, décomposition. Le pouvoir sera scientifiquement établi. La soumission au pouvoir est la soumission à la science. Pour Taylor il existe une façon optimale d'organiser le travail. Une organisation du travail. Un mécanisme qui est supérieur aux autres, c'est aux ingénieurs de le trouver. Une certaine vision de l'homme. Le groupe est néfaste au travail, à l'organisation du travail. Il faut individualiser les rapports au travail. Isoler l'individu du groupe. On trouve une situation individuelle. Taylor : salaire au mérite. Vision d'un individu isolé qui est motivé par l'intérêt financier. 3) les conséquences de ces principes sur l'organisation Division verticale du travail. Séparation entre exécution et ingénieurs. Atelier et bureau des méthodes. La plupart exécutent des tâches inventées par d'autres. L'individu est passif au travail : il reçoit des ordres et les exécutent. Spécialisation horizontale des tâches : « the one best way ». Division conséquences de toutes les tâches pour les simplifier, les cadencer. (Adam Smith et « la manufacture d'épingles »). Salaire aux pièces. En fonction de la productivité individuelle. Sélection scientifique du personnel: « the right man at the right place ». Selon ses compétences, la formation ne se fait pas sur le tas. L'organisation scientifique du travail a donné lieu à un mode de régulation économique, le fordisme. Un système de régulation économique avec un principe de partage des gains de productivité entre salaires et profits. Augmentation des consommations et des investissements, cercle vertueux. Cette vision ultras rationnel (mécaniste) du travail est un ensemble cohérent et fonctionnel, qui va être critiqué jusqu'à aujourd'hui. II. introduction du facteur humain (la complexité de l'homme au travail) La vision de Taylor va susciter deux uploads/Management/ cours-de-sociologie-des-organisations.pdf
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- Publié le Nov 09, 2022
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