FEDERATION EUROPEENNE DES ECOLES FEDERATION FOR EDUCATION IN EUROPE OING dotée

FEDERATION EUROPEENNE DES ECOLES FEDERATION FOR EDUCATION IN EUROPE OING dotée du statut participatif auprès du Conseil de l’Europe INGO enjoying participatory status with the Council of Europe © Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2017 UC D31 DEESSUC - Corrigé UE D - TECHNIQUES PROFESSIONNELLES Bachelor européen supply chain (DEESSUC) UC D31 Corrigé Type d’épreuve : Rédaction (Etude de cas) Durée : 6 heures Session : Juin 2017 © Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2017 UC D31 DEESSUC - Corrigé 2/8  Dossier 1 - Management et stratégie supply chain Question 1 Procédez à la définition de la logistique et ses évolutions. 10 points La logistique trouve son origine dans les opérations militaires, mais elle n’a fait son apparition comme discipline du management qu’en 1977 par James L. Heskett, Université de Harvard. Elle se définit comme un « ensemble des activités qui maîtrisent les flux de produits, la coordination des ressources et des débouchés, en réalisant un niveau de service donné, au moindre coût ». La logistique a ensuite évolué pour inclure la circulation des informations, devenant ainsi « la gestion des flux de produits et d’informations depuis l’achat des matières et composants jusqu’à l’utilisation du produit fini par le client, visant à satisfaire la demande finale sous contraintes de délai, qualité et coût » (Council of Logistics Management). Depuis 1980, on observe des évolutions importantes dans le domaine du management industriel et logistique, ainsi que de profonds changements dans l’environnement des entreprises concernant l’offre globale des produits et services et cela est dû à plusieurs facteurs économiques, industriels et environnementaux. 1. La mondialisation et les nouvelles technologies : La mondialisation des marchés qui a accéléré l’accroissement de la variété des produits, la diminution des cycles de vie de produits ainsi que les nouvelles technologies de production CAO, FAO, etc., et l’explosion des technologies de l’information : l’internet permettant aux entreprises de se transmettre leurs données commerciales en temps réel et à faibles coûts, la grande puissance des ordinateurs en calcul/traitement des données et le développement des grandes progiciels tels que ERP et des logiciels d’optimisation. 2. Exigences clients : Les exigences croissantes des consommateurs qui demandent des produits personnalisés à prix bas de haute qualité, et une livraison rapide et à l’heure. 3. Les délocalisations : Les délocalisations de fabrications dans les pays à faible coût de main d’œuvre constituent aussi un élément crucial dans les enjeux financiers du management de la chaîne logistique. Aujourd’hui, la vente de produits se fait dans tous les pays du monde, par conséquent, les entreprises doivent maintenant concevoir et gérer leurs chaînes logistiques dans une perspective globale (mondiale). Question 2 En vous appuyant sur les différentes annexes, définissez le concept de supply chain management et identifiez son impact sur l’entreprise. 20 points On appelle supply chain management (en français, gestion de la chaîne logistique) les outils et méthodes visant à améliorer et automatiser l’approvisionnement en réduisant les stocks et les délais de livraison. Le supply chain management est caractérisé par une gestion des flux de l’entreprise qui va des fournisseurs jusqu’aux clients. Ces flux ont un grand impact sur sa performance ; car ils concernent les prix, les délais de livraison et la qualité des produits. On distingue principalement 3 types de flux : ✓ le flux physique, c’est-à-dire les matières premières, en-cours et produits qui vont du fournisseur au client, en passant par l’entreprise elle-même, ✓ le flux d’informations qui va dans les deux sens, entre les clients, les fournisseurs, les banques, etc, ✓ les flux financiers qui traduisent les paiements, et qui vont en sens inverse, du fait qu’une entreprise commence, en général, par obtenir une commande, puis déclenche ses approvisionnements (logique de flux tirés). © Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2017 UC D31 DEESSUC - Corrigé 3/8 L’ensemble des outils composant le SCM s’appuie sur les informations de capacités de production présentes dans le système d’informations de l’entreprise pour passer, à l’aide de messages automatiques (par exemple les messages EDIFACT) des ordres de commandes et/ou de livraisons. L’ensemble des composantes du SCM est regroupé au sein du progiciel de gestion intégrée de l’entreprise. D’autres fonctions peuvent être intégrées au SCM, c’est par exemple le cas de la traçabilité des composants. Cette dernière permet, à partir d’un code-barres ou d’un numéro de lot, d’obtenir des informations telles que l’origine de la pièce, les lieux où elle a transité, etc. Enfin, notons également que SCM et logistique sont deux choses bien distinctes. Il est donc important de ne pas les confondre. La logistique s’occupe uniquement de la mise à disposition du produit fini jusqu'à la livraison au client final. Celle-ci est donc une partie du supply chain management. Le principe de fonctionnement du supply chain management repose sur quatre principes de base : ✓ Collecter l’information : le SCM requiert des informations à jour telles que les ordres de commandes, les prévisions de ventes, le planning de production (MRP), les achats et les ajustements de capacités qui en découlent. Ces informations, qui peuvent être transmises via des messages électroniques répondant à des normes précises, sont collectées auprès des systèmes ERP, des systèmes de gestion de production assistée par ordinateur et des autres systèmes commerciaux associés au SCM. ✓ Traiter l’information : de par l’importance des flux d’informations au sein de la SCM, ceux-ci sont traités par des outils spécialisés tels que les Advanced Planning and Scheduling Systeme (que l’on peut traduire en français par système avancé de planification). Ceux-ci sont liés aux processus de gestion de production, d’ordonnancement et de planification étendue ; et plus particulièrement à l’allocation de ressources et à l’affectation des capacités de production de sorte à maîtriser au mieux la satisfaction de la demande. D’autres outils viennent compléter ceux de type APS pour le traitement de l’information comme les outils de type Supply Chain Execution. Ceux-ci permettent d’être au plus proche de la réalité physique dans laquelle l’entreprise évolue. En effet, les SCE permettent de répondre à des questions du type « quand préparer la commande ? », « qui va la transporter ? » etc. Ces outils de traitement de l’information permettent également de faire remonter des données vers le SCM afin de l’alimenter en données réelles, de permettre la gestion d’évènements imprévus (commandes tardives, défaillance de l’outil de production, etc.) voire de calculer des écarts par rapport à ce qui était prévu. Cela, dans le but de permettre à l’entreprise de réagir le plus efficacement possible. ✓ Partager l’information : l’ensemble des informations doit être partagé avec l’ensemble des acteurs, internes ou externes, qui sont concernés par le message. Par exemple, pour une sortie de stock suite à une commande d’un client, des informations devront être envoyées aux gestionnaires du stock pour son suivi, au service ou au fournisseur chargé de le réapprovisionner voire, si besoin est, à l’entreprise chargée de déplacer les marchandises à livrer. Cela, bien évidemment, toujours au sein du SCM. Ce partage d’informations peut donner lieu à l’envoi de messages électroniques. ✓ Mesurer la performance : un progiciel de type SCM n’est pas un outil figé ; loin de là. Aussi, pour que l’entreprise dispose d’un système gestion de la chaîne logistique le plus performant possible, il convient de l’améliorer en permanence. Pour cela, des gestionnaires SCM doivent disposer en permanence de tableaux de bord de type logistique. En analysant ces tableaux, les gestionnaires seront en mesure de prendre au mieux des décisions pour piloter la performance globale de l’ensemble de la chaîne. Impacts sur l’entreprise Les outils de type SCM apportent un important avantage concurrentiel par rapport aux entreprises qui n’ont pas un système SCM développé. Le supply chain management est essentiel dans les secteurs concurrentiels, dans les secteurs tertiaires et dans l’industrie manufacturière. Les entreprises du secteur des services ont intérêt à utiliser le SCM afin de prendre les meilleures décisions d’achat et d’augmenter la rapidité d’approvisionnement. Plus elles seront réactives, plus les clients seront satisfaits. Cela aura alors un impact sur la performance de l’entreprise. © Fédération Européenne Des Ecoles - Federation for EDucation in Europe - Juin 2017 UC D31 DEESSUC - Corrigé 4/8 Voyons plus en détail ce qu’apporte le supply chain management : ✓ Il permet aux informations de circuler plus rapidement. ✓ Il optimise le processus de production. ✓ Il élimine les gaspillages entre les différents maillons de la chaine et accélère les flux. ✓ Il gère la variabilité de la demande client afin de pouvoir y répondre beaucoup plus rapidement que les délais normaux des approvisionnements. ✓ Il améliore la gestion des stocks. ✓ Il permet une planification plus efficace de la demande. ✓ Il améliore les relations avec les membres de la chaine logistique. ✓ Il améliore le service à la clientèle. Les entreprises, toujours à la recherche d’une réduction des coûts, d’une augmentation de la productivité et d’optimisation de la rentabilité voient dans le SCM un bon moyen d’atteindre ces objectifs. uploads/Management/ d31-bachelor-suc-juin-2017-corrige 1 .pdf

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  • Publié le Jan 01, 2023
  • Catégorie Management
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