RAPPORT SOUS LE THEME ; 0 Le contrôle de gestion public Sous-direction de :  M

RAPPORT SOUS LE THEME ; 0 Le contrôle de gestion public Sous-direction de :  Mme. FATIMA ZAHRAE AZIZI Réalisé par : - TAHIR MOHAMMED - ARFI AMINE - MESSAOUDI ALAA-EDDINE - MOAD OUAKKI - EL ATMANI MOHAMMED - LACHGAR ANOUAR Année universitaire : 2019-2020 FICHE PEDAGOGIQUE Master Management audit et contrôle (MAC) Nom : TAHIR Prénom : MOHAMMED Apogée : 11004161 Télé : 06.48.77.48.00 Gmail : mohammed.tahir@uit.ac.ma Nom : ARFI Prénom : AMINE Apogée : 13000511 Télé : 06.78.44.44.36 Gmail : amine.arfi@uit.ac.ma Nom : MESSAOUDI Prénom : ALAA-EDDINE Apogée : 14000446 Télé : 06.91.76.86.59 Gmail : alaaeddine.messaoudi@uit.ac.ma FICHE PEDAGOGIQUE Master Management audit et contrôle (MAC Nom : OUAKKI Prénom : MOAD Apogee : 15001123 Télé : 06.77.89.17.56 Gmail : moad.ouakki@uit.ac.ma Nom : ELATMANI Prénom : MOHAMMED Apogée : 13000603 Télé : 06.35.58.78.44 Gmail : mohammed.elatmani@uit.ac.ma K Nom : LACHGAR Prénom : ANOUAR Apogée : 13006016 Télé : 06.35.25.10.63 Gmail : anouar.lachgar@uit.ac.ma PLAN Introduction 1. Nouveau Management public 2. Contrôle de gestion public 3. Spécificité du contrôle de gestion public par rapport au contrôle de gestion dans le secteur privé 4. La mise en œuvre du contrôle de gestion dans les organisations publiques 5. Les objectifs poursuivis à travers le contrôle de gestion performance dans le secteur public 6. Les obstacles de la mise en place d’un système de contrôle de gestion dans l’administration publique marocaine Conclusion INTRODUCTION Le contrôle de gestion est une procédure durable de management d’entreprise permettant d’évaluer en temps réel l’ensemble des activités et réalisations. Ce processus est axé sur un sens de perfectionnement de la performance des services exercés par l’organisation. En effet, c’est un outil qui apprécie l’efficacité de mobilisation des ressources de l’organisation, informe de façon précise sur les coûts de l’organisation afin de mieux orienter sa stratégie et de lui fournir des outils de gestion et de suivi des objectifs. L’Administration Publique Marocaine a connue ces dernières années des différentes réformes et modernisation avec l’instauration de la Loi organique relative à la loi de finances de 2016 qui repose sur le renforcement de la performance de la gestion publique et de l’administration. La mise en place d’un système de contrôle de gestion dans l’Administration Publique Marocaine est devenue plus que jamais une nécessité et non plus un luxe dans le but d’améliorer sa performance et parler d’une performance globale en son sein. Les objectifs de la mise en place du contrôle de gestion dans l’Administration Publique Marocaine peuvent se résumer ainsi :  Harmoniser et optimiser « les résultats » dans le cadre un système de contrôle de gestion effectif et efficace.  Réduire le coût et générer des synergies.  Faire converger les systèmes d’information et les rendre cohérents.  Améliorer la performance : Une gestion axée sur les résultats, fluidité et efficacité du système budgétaire. L’adoption d’un système de contrôle de gestion au sein des administrations public Marocaine n’est pas une tâche facile mais plutôt complexe, car se genre de nouveau management public viens de faire naissance au dans le secteur public marocaine, alors quels sont les obstacles et les difficultés d’émergence des systèmes de contrôle de gestion dans les établissements publics Marocaines ? 1. Nouveau Management public En parlant du management public, la première chose qui attire l’attention est la composition paradoxale du concept, « management » un terme souvent employé dans les entreprises privées et « public » renvoyant au secteur public et aux politiques publiques dans un emploi plus large. Ce concept est toujours évoqué dans les politiques de réformes afin de désigner un nouveau mode de gestion voir de fonctionnement des organisations publiques. Le management est de ce fait considéré comme un nouveau mode de gestion, d’où la légitimité de se demander sur ce qui caractérise le management et le rend différent de la gestion. Origine et expansion Au début des années 1980, de nombreux pays ont du faire face à une crise financière caractérisée par un important déficit public et un endettement élevé. Dans ce contexte, pour mieux répondre aux attentes et exigences des citoyens (qui sont aussi, selon les cas, des usagers, des contribuables, des bénéficiaires et des électeurs) et dans le but d’encadrer, de rationaliser voire de réduire les coûts, des solutions ont été envisagées en terme de management Il est tout d’abord apparu au Royaume-Uni qui s’est engagé dans un lourd mouvement de privatisation et s’est investi dans un grand chantier de réforme de la gestion publique avec comme enjeux l’amélioration de la qualité des prestations publiques et une meilleure gestion des deniers publics. Dans ce sens, en 1988, des agences exécutives ont été mises en place avec comme mission la prestation des services publics tout en adoptant un mode de fonctionnement qui ressemble à celui des entreprises privées (autonomie en matière de gestion financière, humaine et de production), toujours dans la même perspective de qualité de service public au moindre cout.- Dans sa définition la plus simple, le processus de modernisation consiste à mettre en place un ensemble de mesures et actions, apportant un changement significatif au rôle, à la structure et au fonctionnement de l’administration L’objectif de l’adoption d’une réforme de modernisation de l’administration publique est de doter tout pays, d’une administration moderne, capable d’accompagner le pays dans son développement économique. Il s’agit, notamment, d’accroitre l’efficacité et l’efficience de l’administration, d’y promouvoir la bonne gouvernance et d’améliorer sa transparence et sa neutralité. Pour le cas du Maroc, le gouvernement n’a cessé d’engager des réformes structurelles pour répondre aux besoins pressants des citoyens d’une part, et d’adapter les structures économiques et sociales du pays aux mutations de son environnement d’autre part. Au Maroc, la volonté de moderniser la gestion publique est affichée depuis longtemps. En 1998, un pacte de bonne gestion a été conçu avec comme objectif d’édifier une administration moderne sur la base de la moralisation de la vie administrative, la rationalisation de la gestion publique…Dans le même esprit, le plan de développement économique et social (2000-2004) est venu avec un axe dédié à la réforme administrative avec de nouveaux concepts tels que le rapprochement de l’administration des administrés et la rationalisation de la gestion des ressources humaines…. Depuis lors, les politiques gouvernementales se sont toutes orientées dans ce sens à travers la loi de finance de 2003 et les programmes de modernisation des différents départements ministériels (Lahjouji & El Menzhi, 2018). Le processus s’est poursuivi à travers plusieurs tentatives de réformes dont la plus récente est la loi organique relative à la loi de finance instituant une gestion publique axée sur les résultats et orientée vers le pilotage de la performance des organisations publiques. Compte tenu de l’évolution progressive qu’a connue ce courant de pensée à travers le monde, sur le plan théorique et pratique, le NMP s’est imposé comme le concept phare dans toutes les réformes des organisations publiques (Pollitt & Bouckaert, 2004). Le succès de ce système est dû à sa présentation comme solution aux problèmes qui caractérisaient le contexte politique, économique et social au cours des trois dernières décennies du 20 ème siècle et qui sont à l’origine de son émergence et son développement. Les causes de l’émergence du NMP sont multiples. Il a pu s’agir d’un désir d’une gestion plus cohérente pour répondre à une inefficacité du secteur public (le cas du Japon par exemple), d’une volonté de s’inscrire dans une idéologie néolibérale (le cas du Royaume-Uni et de la NouvelleZélande), de surmonter l’existence de crises financières (le cas du Canada), de résorber une crise économique et politique (le cas de l’Italie), d’un besoin de changement ou encore d’un processus d’imitation (notamment pour les administrations au niveau local). Aucune de ces raisons n’explique à elle seule la mise en place du NMP, même si les crises financières sont souvent apparues comme les principaux facteurs déclenchants. En effet, le NMP a pour origine des pressions tant internes qu’externes au secteur public, pressions qui se complètent et se renforcent plus ou moins selon les configurations. Modalités du NPM L’idée centrale du NPM est de donner un nouveau souffle à l’appareil étatique en s’inspirant de l’esprit de l’entreprise du secteur privé. Ceci consiste essentiellement à transposer des modèles, des outils et des démarches qui ont fait preuve dans les entreprises du secteur privé aux organisations publiques afin de palier à leur inefficacité et de remédier à leurs dysfonctionnements. Ceci est à l’origine de l’émergence de nouvelles notions dans le secteur public comme la flexibilité, l’efficacité, l’efficience, la gouvernance ou encore l’évaluation. S’inspirant des outils de management qui ont fait preuve dans la sphère privée, des pratiques de management se sont peu à peu répandues dans la sphère publique, constituant le courant du Nouveau Management Public (NMP). Il s’agit notamment de:  La planification stratégique : c’est la notion de “ projet d’entreprise ” qui se décline dans les services publics pour permettre de définir des objectifs stratégiques issus des orientations de politique générale et orienter les efforts vers le même sens .  Le management de la qualité : qui est le garant de la satisfaction des usagers uploads/Management/ difficulte-d-x27-emergence-du-controle-de-gestion.pdf

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  • Publié le Sep 18, 2021
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