Page 1 sur 17 SESSION 2021 UE 121 – CONTRÔLE DE GESTION Durée de l’épreuve : 4

Page 1 sur 17 SESSION 2021 UE 121 – CONTRÔLE DE GESTION Durée de l’épreuve : 4 heures Le corrigé comporte : 16 pages Le sujet comportait : 7 pages  Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.  Aucun appareil électronique, calculatrice ou moyen de communication n’est autorisé.  Aucun document n’est autorisé. Le barème est le suivant : Dossier 1 : 18 points sur 60 (soit 6 sur 20) Dossier 2 : 12 points sur 60 (soit 4 sur 20) Dossier 3 : 19 points sur 60 (soit 6,3 sur 20) Dossier 4 : 11 points sur 60 (soit 3,7 sur 20) Dossier 5 : 3 points bonus sur 60 (soit +1 sur 20) Remarques : Le barème prévu conduit à noter la copie sur 21 points. Il n’est donc pas indispensable de répondre à la totalité des questions pour obtenir la note maximale de 20. Une attention particulière sera accordée à l’orthographe et à la qualité de la rédaction. Il est notamment inadmissible de faire des fautes aux mots d’utilisation courante dans les professions du chiffre. Le barème prévoit de retirer un point s’il y a une faute (même une seule) à l’un des mots suivants : « chiffre d’affaires », « contrôle », « prix », « taux ». Toutes les formules de calcul doivent apparaître sur les copies de façon littérale d’abord, puis avec l’application numérique, pour obtenir tous les points. Le résultat n’apparaitra que s’il est demandé. CORRIGÉ Consignes de correction : Les questions sont subdivisées en sous-questions pour en simplifier la correction. Le nombre de points est inscrit en début de chaque réponse. Le corrigé, même s’il tente d’être le plus précis possible, ne remplace pas le jugement du correcteur. Face à une incertitude, ce dernier doit noter en faisant acte de discernement. A priori, le doute doit toujours profiter au(à la) candidat(e). Par ailleurs, on évitera les doubles sanctions (ou effets boule de neige) : une erreur dans une question peut avoir des conséquences dans les questions suivantes (même si en général, les questions sont rédigées de manière à éviter cela). Il ne faut pas compter faux les conséquences ultérieures d’une erreur initiale. Les éléments soulignés dans les réponses doivent obligatoirement être cités dans la copie pour obtenir la totalité des points à une question. Le correcteur a cependant toujours une totale liberté pour apprécier la manière dont le(la) candidat(e) a formulé la réponse. Certains éléments de réponse, non attendus, peuvent être valorisés par des points supplémentaires (et conduire le cas échéant à une note supérieure à 20 sur 20 qui sera ensuite Page 2 sur 17 convertie en 20 sur 20). À l’inverse, une orthographe catastrophique ou une qualité de rédaction très insuffisante peuvent justifier le retrait de points même si cela est non prévu au barème. On appréciera que le(la) candidat(e) structure bien sa réponse (toujours commencer un commentaire par un constat suivi d’une interprétation) et synthétise clairement ses principaux résultats quand cela est utile (par exemple dans un tableau). Ce n’est pas qu’une question de principe, c’est aussi une qualité attendue d’un contrôleur de gestion que de savoir être clair et synthétique. Il est explicitement écrit sur le sujet qu’un point sera retiré si le(la) candidat(e) fait une faute aux mots suivants : « chiffre d’affaires », « contrôle », « prix », « taux ». Une seule faute à l’un de ces mots (et uniquement ces mots) suffit donc pour retirer un point à la copie. Le correcteur demeure cependant libre de se contenter d’arrondir la note à l’entier inférieur. Pour information, j’ai retiré le mot « coût » car depuis 1990, il est autorisé d’écrire ce mot sans accent. On accordera une grande importance au fait que le(la) candidat(e) écrive les formules de calcul puis l’application numérique avant de procéder à la résolution numérique (le calcul à proprement parler). On accordera également une grande importance à ce que chaque résultat soit suivi d’une phrase expliquant ce qui vient d’être calculé (même lorsque ce n’est pas demandé explicitement). La note finale est calculée sur 63. Elle doit ensuite être rapportée à une note sur 21 en divisant par 3. Depuis la correction en ligne, le correcteur n’a plus la même liberté pour arrondir au point supérieur ou inférieur en fonction de son appréciation générale de la qualité de la copie (notamment de la présentation et la clarté). Il ne faut donc pas hésiter à ajouter quelques points « bonus » aux copies qui le méritent (par exemple sur la dernière question) de manière que le total de la note soit arrondi à l’entier supérieur. Une introduction générale et une conclusion générale ne sont pas nécessaires, mais elles sont les bienvenues et peuvent être valorisées par un point supplémentaire (ou justifier un arrondi à la note supérieure). Si à la suite de l’attribution de points bonus (rédaction, clarté etc.) le total devait être égal ou supérieures à 20, la note sera plafonnée à 20. Le correcteur doit conserver à l’esprit que : Une note inférieure à 6 implique que le(la) candidat(e) n’a pas le niveau suffisant pour prétendre à obtenir le diplôme du DGC / DCG, il devra obligatoirement repasser l’épreuve ; Une note comprise entre 6 et 9 implique que le(la) candidat(e) n’a pas le niveau suffisant pour obtenir l’UE de contrôle de gestion, mais il pourra compenser ses faiblesses par une bonne note dans une autre matière ; Une note supérieure à 10 permet au(à la) candidat(e) de compenser des faiblesses dans d’autres disciplines. Le DGC est un examen et pas un concours. Les notes ne sont donc pas relatives, mais doivent sanctionner le niveau du(de la) candidat(e) par rapport au niveau attendu de lui. Cependant, il n’est pas inutile de savoir que chaque année, environ un tiers des candidat(e)s obtiennent une note inférieure à 6, et un tiers obtiennent une note supérieure ou égale à 10. Rares sont les candidat(e)s qui obtiennent une note supérieure ou égale à 15, et la note maximale est très rarement supérieure à 17. Le correcteur ne doit donc pas hésiter, lorsque le cas se présente, à mettre en valeur une excellente copie en mettant une excellente note, et un 20 sur 20 ne doit pas être considéré comme un interdit. Autrement dit, il ne faut pas hésiter à être particulièrement généreux avec les copies dont la note est supérieure à 13 ou 14. Le correcteur doit conserver à l’esprit que s’il passait l’épreuve, il n’aurait lui-même probablement pas une note bien supérieure à 15. Page 3 sur 17 Barème détaillé : Question 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6 1.7 1.8 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 3.6 4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 5 Orthogra phe Total Note sur 20 Points 3,5 2 2 2 2,5 2 2 2 3 2 1,5 1,5 2 1 1 2 2 4 3 4 4 4 1 2 2 2 3 (-1) 63 21 Sous- total 18 12 19 11 3 63 21 La société AIRDGC est une compagnie aérienne internationale créée il y a une trentaine d’années et dont la croissance accompagne la croissance du marché du transport aérien. La compagnie se pose un certain nombre de questions liées à la croissance de son activité qui modifie la structure de ses coûts. Il ne sera jamais question, dans ce sujet, de l’impact environnemental de ses activités. Les questions sont regroupées dans cinq dossiers qui peuvent être traités indépendamment les uns des autres. Dossier 1 : Analyse des charges indirectes Question 1 : Barème total : 3,5 points Rappeler les principes à respecter pour déterminer une clef de répartition pertinente des charges indirectes. Barème : 0,5 × 3 paragraphes (une idée développée dans chaque paragraphe ci-dessous) Une clef de répartition des charges indirectes permet de répartir les charges indirectes (donc dont le lien avec les objets de coûts n’est pas évident) sur les objets de coûts (les produits si l’on calcule un coût complet de production ou de revient, les matières ou marchandises si on calcule le coût d’approvisionnement). On parle également d’unité d’œuvre ou d’inducteur de coût. Pour déterminer une clef de répartition pertinente, il faut que la variable retenue pour mesurer l’activité du centre varie proportionnellement aux coûts (charges nécessairement indirectes) du centre. La clef de répartition n’est pertinente que si le centre est homogène (en effet, si ce n’est pas le cas, il est impossible de déterminer une unique variable mesurant l’activité du centre). Remarque : La question ne rendait pas indispensable d’aborder le problème de la nature de la clef de répartition, d’autant moins que la sous-question suivante aborde ce sujet. Le terme « clef de répartition » doit être défini. Quelle est la nature de la clef de répartition « temps de vol » ? Barème : 0,5 pour les définitions, 0,5 pour la réponse On distingue les clefs de répartition « volumiques » des clefs de répartition « non-volumiques ». La notion uploads/Management/ ef-c-b-121-sujet-airdcg-v18.pdf

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  • Publié le Jui 25, 2021
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