Chapitre 1 La dynamique entrepreneuriale : Le projet de création d’entreprise :
Chapitre 1 La dynamique entrepreneuriale : Le projet de création d’entreprise : La conjoncture économique de ces dernières décennies a encouragé les individus à s’orienter vers l’entrepreneuriat. Les projets de création d’entreprise sont au cœur des préoccupations des différents acteurs socioéconomiques, dans le but de prévenir les échecs. Le système projet de création est la combinaison de quatre variables interagissent et influencent la performance des entreprises nouvellement créées : Les caractéristiques de l’entrepreneur. Les caractéristiques du processus de création. Les caractéristiques de l’entreprise créée. Les caractéristiques de l’environnement. Pour assurer le succès du PCE, des méthodes d’évaluation et de sélection des projets réalisables et rentables ont été mises en place. Les NTIC : Le secteur ayant accaparé la majorité des PCE est le secteur des NTIC, pour la majorité liée à internet. Le secteur des NTIC est l’incarnation de la nouvelle économie à travers les efforts déployés par les autorités publiques pour l’instauration d’une stratégie internet. Ce secteur a pu attirer l’attention des créateurs marocains, car nécessitant peu de fonds de financement et ayant un fort potentiel de rendement. La phase d’élaboration du PCE est importante et déterminante du succès du projet et de la pérennité de l’entreprise. Il faut anticiper les risques, rassembler le maximum d’informations et préparer des solutions alternatives en cas d’imprévu. Thématique de l’ouvrage : Les pratiques managériales spécialement la gestion des risques dans un PCE et son impact dans le succès du dit projet. La non prise en compte des risques potentiels est parmi les causes déterminantes dans l’arrêt d’activité. Beaucoup de projets dévient leurs objectifs du fait du manque d’une gestion anticipative des risques potentiels. Les risques de création font partie des causes de mort prénatale d’un ensemble de PCE. Elle vise à éclaircir la contribution d’une gestion anticipative des risques dans la réussite du projet de création et la survie de l’entreprise créée. La démarche analytique des risques : La DAR est une approche dynamique parcourant la phase d’amorçage du PCE jusqu’à la maturité de l’organisation créée, afin de mieux les analyser et les maîtriser. C’est une stratégie managériale qui va permettre de mieux comprendre les risques liés aux PCE. L’ouvrage a pour objectif d’explorer et de juger de la contribution de la gestion des risques au succès des projets de création d’entreprises et de la pérennité de ces dernières. Selon Barthélemy, « Entreprendre c’est savoir gérer économiquement l’incertitude… si les risques n’existaient pas, il n’y aurait ni succès ni échec. Il n’y aurait pas d’entreprises ». Les contributions de l’ouvrage : • Répondre aux besoins d’explorer les nouvelles voies d’excellence face aux nouveaux défis. • Etendre les connaissances sur la gestion de risques. • Proposer une approche de gestion des risques pour les PCE semblable à celle des projets de développement. • Clarifier le concept de risques dans les processus entrepreneuriaux. 1 Chapitre 2 L’entrepreneuriat et le système projet de création d’entreprises : Il y a ceux qui considèrent que l’entrepreneuriat englobe seulement la création d’une entreprise nouvelle générant des richesses. Selon Hirisch et Peters, l’entrepreneuriat est le processus qui consiste à créer quelque chose de différent et possédant une valeur, en lui consacrant le temps et le travail nécessaire, en assumant les risque financiers et à en recevoir les fruits sous forme de satisfaction pécuniaire et personnelle. C’est un concept qui renvoie à deux facteurs à savoir la collectivité et l’individu. La collectivité renvoie au gouvernement et aux collectivités locales qui voient dans l’entrepreneuriat une opportunité de résorption de chômage, un développement économique et social. L’individu est le créateur ou l’entrepreneur. Il voit dans l’entrepreneuriat une opportunité de gain économique important. L’entreprenariat comme processus : 1. Les origines de l’idée ou du PCE 2. La validation du PCE 3. Le choix des moyens d’entrée au marché 4. Les ressources nécessaires 5. Le lancement commercial 6. La détermination des stratégies de croissance 7. Et le cas échéant les possibilités de sortie. La performance des entrepreneurs est basée sur 4 éléments : la personnalité et le comportement du créateur, les contraintes et les facilités liées à l’environnement, la chance et le succès ou l’échec. L’entrepreneuriat est lié au concept de risque. Les créateurs de projet doivent adopter une culture entrepreneuriale (innovation, prise de risque, tolérance à l’échec…). En général, le taux d’échec de PCE est important. Cette situation est expliqué par le fait que l’esprit d’entreprise ne se développe que dans les sociétés où les valeurs de risque, d’audace et de réussite individuelle sont encouragées par rapport aux valeurs de confort, de sécurité et d’égalitarisme qui suscitent le recours à l’état, et d’autre part, par le manque de préparation du créateur et aussi la faiblesse de ses capacités managériales. Au Maroc, la création de PME/PMI est dictée par plusieurs facteurs : 1. La mondialisation des marchés et des phénomènes. 2. La libéralisation de l’économie marocaine. 3. L’entrée dans l’espace de libre échange incite les pouvoirs publics à encourager les PME. 4. Le taux de chômage très élevé. 5. Le coût, le temps et les capitaux importants que nécessite la création des GE. 6. La capacité des PME à s’adapter aux mutations et aux changements. La création d’entreprise se heurte à des obstacles administratifs et bureaucratiques, et à l’insuffisance des instances de conseil et d’orientation. Aussi, malgré un nombre de faillite élevé, l’entrepreneuriat reste en vogue. Le projet de création d’entreprise est un concept riche et complexe. Il peut être analysé selon quatre dimensions (le système projet): le créateur, l’entreprise créée, le processus de création et l’environnement. Toute problématique entrepreneuriale doit nécessairement prendre en compte ces quatre dimensions. L’entrepreneur : L’entrepreneur a un rôle déterminant dans le développement économique. Sa personnalité et son comportement ont un impact important sur sa réussite et sur celle de son entreprise. Le créateur se doit d’avoir un potentiel entrepreneurial. Les chercheurs classifient les entrepreneurs en plusieurs types et profils. Les entrepreneurs ont des caractéristiques spécifiques telles que : la capacité intellectuelle, le sens des responsabilités, l’esprit d’initiative, la motivation… Les créateurs quant à eux sont caractérisés par l’ambition et le gout du risque, la polyvalence, le jugement critique et l’aversion pour le risque. 2 Deux profils d’entrepreneurs : Les entrepreneurs explorateurs : pour qui l’incubation et l’assistance sont nécessaires, peuvent être divisés en deux groupes : les mutants et les individualistes. Les reproducteurs : épaulés par la famille, peuvent être divisé en deux groupes : les entreprenants (père entrepreneur) et les multiplicateurs (père entrepreneur ou ayant une activité libérale). Deux types d’entrepreneurs : PIC recherche l’accumulation du patrimoine, la pérennité de son entreprise et la préservation de son indépendance, puis la croissance si elle ne menace pas la pérennité. CAP priorise la valorisation des capitaux et s’intéresse aux activités à forte croissance souvent risquées, autonomie de la décision est primordiale. Les conditions permettant aux entrepreneurs d’approcher le succès : 1. L’acceptation de l’aventure et du risque ; 2. L’implication totale dans le projet, dans l’entreprise ; 3. L’approfondissement du domaine ou du métier ; 4. Le partage des valeurs économiques ; 5. L’intégrité en affaires. Les caractéristiques repérées chez les créateurs : 1. Traits de caractère : dynamisme, ambition, enthousiasme, persévérance, réflexion, goût du risque, des risques gérables calculés, expérience et goût de la mobilité, adaptation facile, niveau élevé d’aspiration et sens élevé des responsabilités. 2. Motivations : réalisation de soi, autonomie, promotion, argent, nécessité et réalisation de ses idées. 3. Caractéristiques intellectuelles : polyvalence, efficacité, aptitude à planifier, gestionnaire créatif, jugement critique, réaction positive face aux difficultés, réalisme, curiosité intellectuelle. Spécificités des créateurs : 1. Fort besoin de se réaliser ; 2. Aversion pour le risque ; 3. Grande ténacité. Critères subjectifs de la personnalité du créateur selon les CEI : 1. L’apparence extérieure comprenant la manière de s’habiller. 2. Le sens du contact 3. Le comportement 4. Qualités intrinsèques : ténacité, pragmatisme, leadership, aversion pour le risque. 5. Critères connexes de la personnalité : motivation, goût du pouvoir, volonté de se réaliser. Critères factuels de la personnalité du créateur selon les CEI : 1. Le niveau d’études 2. L’expérience professionnelle 3. Le savoir-faire personnel 4. La connaissance du projet, produit, du marché, du management… L’entreprise créée : Le PCE est constitué de trois étapes : L’amorçage : déterminant pour le succès du projet. Le démarrage : garantit la pérennité et le succès de la structure créée Le décollage : confirme que le processus de création a réussi. (Le lancement = l’amorçage + le démarrage) Les causes d’échec se concentrent particulièrement dans la phase de lancement qui regroupe l’amorçage et le démarrage. Le succès du projet, lui, est représenté par l’atteinte de l’équilibre financier. Une structure 3 nouvellement créée présente un risque d’échec important pendant les 3 premières années. Le créateur doit être multidisciplinaire. Le processus de création d’entreprise : Le processus de création d’entreprise est l’évolution de l’idée, sa concrétisation, sa réalisation, son succès ou son échec, sa pérennité ou sa disparition. Il diffère selon l’activité, le secteur et l’environnement. On considère notamment uploads/Management/ entrepreunariat.pdf
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- Publié le Mar 09, 2021
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