Théoriquement ou pratiquement; la démarche d audit se déroule en six étapes : A

Théoriquement ou pratiquement; la démarche d audit se déroule en six étapes : A- l’acceptation de la mission : Avant d’accepter une mission, l’auditeur doit étudier s’il est apte à l’accomplir d’un point de vue d’indépendance, compétence et moyen. B- l’orientation et planification : L’auditeur doit choisir la méthode la plus adaptée a la nature de sa mission qui va lui permettre de : – acquérir une connaissance générale de l’entreprise et son environnement afin d’identifier les risques . – rédiger un plan de mission, pour préciser et formaliser la nature, et le calendrier des travaux. C- l’appréciation du contrôle interne : L’évaluation préliminaire du contrôle interne permet de mettre en évidence les points forts et les faiblesses dans les procédures. En conséquence, cette étape détermine l’étendue du programme de révision. D – le contrôle direct des comptes : Il consiste à comparer les chiffres des comptes annuels avec les justificatives probants et adéquat qui vont servir de preuve. lorsque l’auditeur estime que les procédures du contrôle interne sont satisfaisantes, l’auditeur procède à un contrôle allégé. Dans le cas contraire il procède à des contrôles étendus. d-1 l’observation physique : L’observation physique est le contrôle le plus directe pour s’assurer de l’existence d’un élément comptabilisé, il s’agira ensuite de vérifier la propriété du bien constaté physiquement. d-2 la confirmation directe auprès des tiers : Elle consiste à demander à un tiers des liens d’affaire avec l’entreprise auditée de confirmer à l’auditeur des informations des soldes ou de lui donner tout renseignement nécessaire, c’est une preuve externe d-3 l’examen des documents crées ou reçus par l’entreprise : Cet examen porte sur les pièces, factures, lettres, dossiers et autres documents justificatifs permettant de vérifier une procédure. La pièce à vérifier est choisie selon le plan de la mission, ou l’utilisation des techniques de sondage. d-4 les procédés d’analyse : Ils comprennent l’analyse d’éléments inhabituels .des estimations, des comparaisons des rapprochements et des recoupements qui permettent de vérifier la cohérence entre : – les chiffres des comptes et la réalité traitée en comptabilité – les chiffres des comptes, l’activité de l’entreprise et ses prévisions. E- les travaux de fin d’année : Ont pour objet de vérifier que les chiffres sont cohérents compte tenu de la connaissance des comptes annuels, du secteur d’activité et du contexte économique. Il est également l’occasion de vérifier que les annexes respectent les dispositions légales et réglementaires et qu’elles comportent biens toute les informations d’importance significative sur la situation patrimoniale, financier et le résultat de l’entreprise. F- les rapports : Le rapport est le support de communication sur lequel sont consignés les résulta de la mission d’audit. il doit être claire et concis, mettre en évidence : – les conclusions principales de l’audit et indique les mesures à prendre pour remédier aux lacunes détectées. -les détails suffisants sur les faiblesses des systèmes utilisées et les recommandations claires des mesures nécessaires a prendre. – un résumé des principes constatation et conclusion et formuler des recommandations. Le rapport doit également décrire la méthode de suivi utilisé par l’auditeur pour vérifier si les mesures corrective ont été bien mise en œuvre. Le personnel compétant de l’entreprise doit émettre un avis au sujet des erreurs ou sur les faiblesses lors d’une réunion récapitulative a la fin de l’audit pour confirmer l’appréciation de l’auditeur sur la nature de l’erreur ou de la faiblesse et permettre une discussion et un accord sur les actions correctives pour l’amélioration du system A la suite de la conclusion de l’audit, les auditeurs rédigent un rapport pour que les entité audité soient en mesure de effacé les faiblesses . Le rapport doit être envoyé aux entités auditées pour le commenter. Le rapport final est établi à l’expiration du délai imparti pour les commentaires et tient compte. Un exemplaire est destiné au demandeur et ou hiérarchie de l’audit. Etape de planification Cette planification nous permet de prendre connaissance de l’activité et du secteur d’intervention du client afin de : Identifier les problèmes très tôt /bien comprendre les attentes du client /optimiser le calendrier des travaux /déterminer l’équipe. SSP : de 5% à 10% du résultat courant avant impôt. Si le résultat est proche de zéro on peut prendre 0,5% à 1% du chiffre d’affaires ou 1% à 2% de la marge brute. 5% des capitaux propres si les résultats sont instables: exemples et exercices. Si les capitaux propres chutent, on peut calculer un taux faible du total bilan. L’erreur tolérable (ET) Elle est généralement fixée à 50% du SSP. On peut la fixer à 75% du SSP si nous estimons que la somme des ajustements est inférieure au SSP L’EVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE Cette phase renforce la capacité de l’auditeur à identifier les zones de risques significatifs et les domaines d’audit significatifs: - conjoncture, concurrence, pratiques comptables, contraintes légales , revue du dossier de l’exercice précédent, entretien avec le personnel du client, documentation interne . Examen analytique (il s’agit d’analyser les données financières par des enquêtes auprès des responsables de l’entreprise. Contrôle des comptes Lien entre Contrôle interne et Contrôle des comptes :  Les contrôles sont efficaces  Le risque d’erreur est très faible  Les contrôles sont efficaces mais nous n’avons pas l’intention de nous appuyer sur eux (par exemple, car les tests de contrôle n’ont pas un bon rapport coût/efficacité). Le risque d’erreur est faible.  Les contrôles ne sont pas efficaces et le risque d’erreurs est « moyen ».  Les contrôles ne sont pas efficaces et le risque d’erreurs est « élevé ». Extrapolation – nous attendons des erreurs qui peuvent être importantes pour l’audit ; nos tests sont conçus de façon à pouvoir estimer leur impact potentiel. Synthèse des rapports L’opinion exprimée dans le rapport doit être le juste reflet des conclusions de la mission telles que refletés par la note de synthèse et être compréhensible par tout lecteur, meme non avisé. ● Certification sans réserves ● Certification avec réserves : désaccord ou limitation ou incertitude. ● Refus de certifier : désaccord ou limitation ou incertitude Remarque : La phase d’intérim a pour but d’évaluer le contrôle interne et de décrire les procédures de l’entreprise (Achats, Trésorerie, Immobilisations,…). uploads/Management/ explication-de-la-mission-de-acf 1 .pdf

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  • Publié le Oct 21, 2021
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