PRÉCIS DE GRAMMAIRE POUR LES CONCOURS PRÉCIS DE GRAMMAIRE POUR LES CONCOURS Dom

PRÉCIS DE GRAMMAIRE POUR LES CONCOURS PRÉCIS DE GRAMMAIRE POUR LES CONCOURS Dominique Maingueneau CAPES ET AGRÉGATION DE LETTRES 6e édition Du même auteur, chez le même éditeur Analyser les textes de communication, 3e édition, Armand Colin, 2016. Le Discours littéraire. Paratopie et scène d’énonciation, Armand Colin, 2004. Les phrases sans texte, Armand Colin, 2012. Discours et analyse du discours, Armand Colin, 2017. © Armand Colin, 2020 © Éditions Nathan/HER, 2001 © Dunod, 1999 © Dunod, 1991 pour la première édition Internet : http://www.armand-colin.com Armand Colin est une marque de Dunod Éditeur, 11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff ISBN 978-2-200-62842-0 5 Table des matières Avant-propos 9 Première partie – Savoir-faire En quoi consiste l’épreuve 15 1. L’exposé synthétique 17 2. Les énoncés singuliers 20 Qu’est-ce qu’avoir le « sens grammatical » ? 22 Vocabulaire de base 27 1. Les concepts clés 27 2. Les énoncés déviants 31 Quelques notions de syntaxe 35 1. Pourquoi parle-t-on de syntaxe ? 35 2. Syntaxe/lexique 37 3. Les catégories majeures 40 4. Catégories majeures, positions, complémenteur 42 5. La phrase 44 6. Des phénomènes non positionnels 46 7. Les distorsions syntaxiques 47 8. Un principe d’unicité 48 9. Les manipulations syntaxiques 49 Quelques conseils à l’usage des candidats 51 Précis de grammaire pour les concours 6 Deuxième partie – Savoir 1. Adjectif 57 2. Adverbe 62 3. Anaphore nominale 68 4. -Ant (formes en -) 72 5. Apposition 76 6. Article 81 7. Article (absence d’-) 87 8. Aspect 93 9. Attribut 97 10. Auxiliaire 101 11. Ce 103 12. Circonstanciel (complément -) 107 13. Circonstancielle (subordonnée -) 111 14. Comparaison 117 15. Complétive 122 16. Conditionnel 126 17. Défini (article -) 130 18. Degré de l’adjectif 135 19. Démonstratifs (déterminants et pronoms) 140 20. Dérivation 145 21. Discours rapporté 149 22. Discours/récit (plan embrayé/non embrayé) 154 23. Embrayeurs 158 24. Emphase/mise en relief 162 25. En/y 165 26. Être/avoir 169 27. Fonctions du groupe nominal 173 28. Futur 177 29. Genre (marques du -) 181 30. Hypothétiques (systèmes -) 185 31. Imparfait 190 32. Impératif 195 33. Impersonnelles (constructions -) 198 34. Indéfinis 204 35. Infinitif 210 36. Interrogatifs (mots -) 215 37. Interrogation 220 Table des matières 7 38. Intransitifs (verbes -) 225 39. Inversion du sujet 229 40. Négation 235 41. Nom (complément du -) 242 42. Objet (complément d’-) 247 43. On 253 44. Participe passé 257 45. Passé composé 261 46. Passif 264 47. Place de l’adjectif épithète 269 48. Possessifs 272 49. Pouvoir/devoir 276 50. Présent de l’indicatif 279 51. Pronoms 283 52. Pronoms clitiques 287 53. Pronominaux (verbes -) 293 54. Que 299 55. Qui 304 56. Relatives 308 57. Subjonctif 315 58. Subordonnées 319 59. Sujet 324 60. Tout 329 61. Types et formes de phrase 334 Index des sujets de concours 339 9 Avant-propos La première édition de cet ouvrage est parue en 1991 sous le titre de Précis de grammaire pour les concours. Il a été régulièrement révisé et amplifié au fil des éditions successives. C’est une nouvelle édition que nous en proposons aujourd’hui, avec un titre qui explicite mieux ce qui a été son ambition constante : faciliter la préparation des étudiants de lettres aux épreuves de grammaire française des concours de recru­ tement des enseignants, CAPES et agrégation. Ce manuel n’est en aucun cas une grammaire, c’est-à-dire un ouvrage qui présente de manière systématique le fonctionnement de la langue française, mais un outil qui vise avant tout à aider les candidats à structurer leur bagage grammatical en traitant de manière synthétique les questions régulièrement posées lors des épreuves d’écrit et d’oral. Pour ce faire, nous ne proposons pas seulement des connaissances de grammaire sous la forme de fiches, mais nous essayons d’aider les étudiants à mieux comprendre la démarche qui est attendue d’ eux. C’ est pourquoi nous avons distingué deux composants complémentaires : le « savoir-faire » et le « savoir ». Le savoir-faire est ce qui manque le plus à la plupart des candidats. Dans cette rubrique, nous avons regroupé divers modules destinés à faciliter les relations des étudiants avec la grammaire et avec l’épreuve qu’ils doivent passer. Il leur faut d’abord comprendre les « règles du jeu », ce qui est attendu d’eux (chapitre I), en particulier apprendre à faire preuve de sens grammatical (chapitre II) et à utiliser à bon Précis de grammaire pour les concours 10 escient le vocabulaire de base (chapitre III). Ils doivent enfin dispo­ ser d’un cadre syntaxique minimal (chapitre IV) pour structurer leurs connaissances et exploiter efficacement les fiches de la partie « Savoir ». C’est donc sur « l’intelligence grammairienne » que nous insistons dans cette première partie. La seconde partie, intitulée « Savoir », est beaucoup plus longue, puisqu’elle est constituée d’une série d’exposés portant sur des questions placées dans l’ordre alphabétique : les sujets qui ne manquent pas de « tomber ». Quelle que soit l’ampleur du sujet, nous nous sommes efforcé de ne pas dépasser un certain volume. Comme l’on peut s’y attendre, il arrive constamment que les questions se recouvrent partiellement. C’est le cas, par exemple, des libellés suivants proposés aux concours : « l’interrogation », « les relatives », « les phrases en que », « les interrogatives et les relatives », « les emplois de que », « les pronoms interrogatifs », etc. Plutôt que de faire des fiches, qui seraient redondantes l’une par rapport à l’autre, nous avons aménagé un double dispositif : • à la fin du livre, on trouve une liste des sujets régulièrement posés aux concours et, en face, le(s) numéro(s) de la (ou des) fiche(s) qui permettent de les aborder ; • à l’intérieur de chaque fiche, un système de renvois [ …] signale que tel problème se trouve développé dans telle autre fiche. Chaque fiche s’ouvre par un paragraphe détaché qui concentre l’essentiel de son contenu. L’exposé proprement dit articule les distinc­ tions qui doivent faciliter l’analyse des phénomènes et la présentation des résultats par le candidat. Par moments, nous nous attardons sur l’analyse d’un point précis, de façon à accoutumer le lecteur à scruter la langue. La langue est faite de « détails » qui, loin d’être des scories négli­ geables, sont l’unique voie d’accès aux processus généraux. C’est à juste titre que les examinateurs reprochent constamment aux candi­ dats leur peu de souci de ces « détails », par exemple qu’une complé­ tive directe se pronominalise par en et non par le (« Je m’étonne que vous partiez » → « Je m’en étonne ») ou que le pronom interrogatif quoi laisse la place à que en tête de phrase (« Que veut-il ? »/« Il veut quoi ? »/« *Quoi veut-il ? »). Bien entendu, il n’est pas requis des candi­ dats qu’ils trouvent une solution à de telles difficultés, mais ils peuvent du moins montrer qu’ils ont repéré le problème et qu’ils sont capables de le formuler avec précision. Avant-propos 11 À la fin d’un certain nombre de fiches, on trouvera une petite note intitulée « Diachronie », consacrée pour l’ essentiel à quelques particula­ rités de la langue du xviie siècle. Les particularités de la langue du xvie sont si nombreuses qu’il était impossible de les évoquer dans ces notes ; en outre, dans leur grande majorité elles relèvent de l’ancien français, lequel fait l’ objet d’un enseignement spécifique à côté de celui de la grammaire du français moderne. Les informations qui sont fournies dans ces appen­ dices ne dépassent guère le stade de l’indication allusive. Il s’agit seulement de donner un savoir minimal : ne pas ignorer l’ existence d’un accord du participe présent chez beaucoup d’ écrivains du xviie, savoir interpréter « les pleurs plus beaux » comme « les pleurs les plus beaux », etc. Le projet qui anime cet ouvrage nous a paru difficilement compa­ tible avec une présentation qui ressortisse au style de la recherche. Aussi nous sommes-nous décidé à ne pas nourrir nos fiches de références bibliographiques. Étant donné la quantité d’études qui ont été publiées sur un ensemble de phénomènes qui est par nature restreint, sur chaque question il existe une littérature considérable à partir de laquelle nous avons essayé de construire un savoir adapté aux exigences des concours et accessible aux étudiants. Conçu comme un instrument de travail, comme une « trousse d’urgence » grammaticale, ce livre implique un mode d’emploi. Il est souhaitable que le lecteur commence par lire attentivement la partie « Savoir-faire ». Il pourra ensuite construire son parcours en fonction de l’état de ses connaissances, ou plutôt de ses lacunes : consultant la liste des sujets qui sont proposés aux concours, il repérera en premier lieu ceux qu’il se sent incapable de traiter et se reportera aux fiches correspondantes ; il pourra enfin réviser les questions qu’il pense mieux maîtriser. Première partie Savoir-faire 15 La première chose à faire quand on prépare une épreuve, c’est évidemment de la connaître, de façon à évaluer correctement l’obs­ tacle qu’elle représente. Il existe plusieurs types d’ uploads/Management/ feuilletage-2133.pdf

  • 23
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Nov 10, 2022
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.2810MB