REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE Union-Discipline-Travail ******** ************ MINI
REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE Union-Discipline-Travail ******** ************ MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ****** DIRECTION DE LA PEDAGOGIE ET DE LA FORMATION CONTINUE 1. FRANCAIS L’EPREUVE DE FRANÇAIS EN VIGUEUR (DIS) Le Diplôme d’Instituteur Stagiaire (DIS) sanctionne la fin de formation des élèves-maîtres recrutés avec le Baccalauréat. FORMAT EN VIGUEUR Texte suivi : A- Perfectionnement Des consignes pour : - l’explication, l’utilisation ou la formation de mots ; - l’analyse grammaticale, l’analyse logique ou tout autre exercice portant sur le fonctionnement de la langue française ; - un résumé de texte. B- Didactique Des consignes portant sur les méthodologies d’enseignement/apprentissage des différentes matières du français enseignées à la maternelle et à l’école primaire (expression orale, lecture, exploitation de texte, expression écrite, poésie, écriture, graphisme). DUREE DE L’EPREUVE : deux (2) heures REPARTITION DES POINTS L’épreuve est notée sur vingt (20) points : - Huit (8) points pour le perfectionnement ; - Douze (12) points pour la didactique. NOUVEAU FORMAT Pour les nouveaux formats du DIS l’intitulé des rubriques de l’évaluation changent. L’intitulé « Perfectionnement » du format en vigueur renvoie aux apprentissages. Nous proposons pour le nouveau format la dénomination «Compétences linguistiques » qui quant à elles font références à l’évaluation ; L’intitulé «Didactique», du format en vigueur devient «Compétences didactiques » ; La répartition des points au DIS ne changent pas ; Pour la durée des épreuves, nous proposons deux heures pour le DIAS et deux heures trente minutes pour le DIS parce qu’il a à rédiger un résumé de texte. STRUCTURE DE L’EPREUVE DE FRANÇAIS POUR LE DIS L’épreuve sera composée de deux (2) situations pour évaluer les compétences linguistiques et les compétences didactiques. I. Les compétences linguistiques La situation sera élaborée autour d’un texte suivi de consignes pour : - évaluer les capacités d’analyse et de synthèse (résumé de texte) ;(un texte de 200 mots à résumer) ; - trouver des informations précises dans le texte ; - expliquer, utiliser, former des mots ; - analyser des mots, des phrases. II Les compétences didactiques Elles s’évalueront à partir d’une situation avec des consignes relatives aux méthodologies d’enseignement/apprentissage des matières du français à la maternelle et au primaire (expression orale, lecture, exploitation de texte, expression écrite, poésie, écriture, graphisme) et la production d’une séquence de fiche pratique. Durée de l’épreuve : deux (2) heures. Répartition des points L’épreuve sera notée sur vingt (20) points ainsi répartis : - compétences linguistiques 8 pts ; - compétences didactiques 12 pts. EXEMPLE D’EPREUVE DE FRANÇAIS DU DIS L’un des problèmes qui est à la une des débats, c’est l’introduction des langues africaines dans nos systèmes éducatifs. La question est d’importance pour les générations africaines présentes et à venir. En effet, n’est-il pas aberrant de nous obstiner à faire répéter par des gosses de 6 à 12 ans des mots anglais, français ou autres, auxquels souvent ils ne comprennent rien, alors qu’ils ne savent même pas encore lire, écrire, compter et réfléchir dans leurs langues maternelles ? Cependant nous devons nous reconnaitre, au préalable, que l’enseignement des langues africaines ne se réalisera pas sans un certain nombre de difficultés. La première des difficultés me semble résider dans la grande diversité de nos langues. En effet, s’il est des pays africains présentant une unité linguistique indéniable, il en est dont les langues se chiffrent par dizaines. Il est que certains africanistes très zélés ont tendance à minimiser le problème. La deuxième difficulté est la nécessité impérieuse pour nous de faire coexister avec nos langues, des langues étrangères, celles-là mêmes dont nous voulons nous débarrasser. En effet, dans un mode dominé par la science et la technique et ou la coopération entre nantis et pauvres, est un impératif, il ne peut être question, pour les africains, de vivre en autarcie. Les progrès de la science et de la technique nous viennent généralement du dehors. Or, qui crée une science, crée une langue comment apprendre cette science sans connaitre la langue qui l’exprime ? L’avance prise sur nous par les pays techniquement et technologiquement équipé nous impose, à priori, la connaissance des langues de ce pays si nous voulons importer leurs sciences et leurs techniques. Quand bien même, à force d’arguments, il y aura des objections à ces considérations, les africains auront longtemps encore à apprendre, parler et écrire correctement certaines langues étrangères, ne serait-ce qu’en raison de l’audience dont jouissent celles-ci dans les relations internationales. La troisième difficulté est le changement des mentalités aussi bien des élites que des masses. Contrairement à ce que l’on pense généralement, les esprits hostiles ou indifférents à l’enseignement des langues maternelles ne se comptent pas uniquement dans les rangs des intellectuels. Dans un pays africain- autre que le mien- ou j’ai naguère passé bon nombre d’années, j’ai vu des paysans manifester un scepticisme déconcertant face à une décision gouvernementale instituant l’enseignement d’une des langues du pays. Et qui veut changer les mentalités doit informer. C’est vrai, avec les média, mais aussi avec d’autres moyens. Famille et développement, No 8 octobre 197, Doubidji Yawo Katakou, Instituteur à Gandamango TOGO I- Compétences linguistiques A-Compréhension 1-Donne un titre au texte. 2-Résume le texte au ¼ de sa longueur. B-Lexico-sémantique 1-.Trouve le contraire de « indifférent » 2- Explique en contexte l’expression «vivre en autarcie ». C-Morphosyntaxe 1-Fais l’analyse grammaticale des mots soulignés dans le texte. 2-Ecris la phrase suivante au passé simple de l’indicatif : « Les progrès de la science et de la technique nous viennent généralement du dehors ». 3-Tourne la phrase suivante à la forme active : « Le monde est dominé par la science et la technique ». II- Compétences didactiques Énoncé de la situation : Tu es en stage pratique dans une classe de CM1. La Directrice t’appelle un mercredi matin pour remplacer le maître titulaire du CE2 qui sera absent le jeudi. Tu dois préparer les activités d’enseignement/apprentissage de cette journée. 1- Indique les matières du français enseignées dans cette classe. 2- Élabore l’en-tête de la fiche pratique de la première séance de lecture au CE2 en prenant pour support le texte de la 1re situation d’évaluation. 2. MATHEMATIQU ES Le sujet de Mathématiques à l’examen du DIS est conçu de façon à couvrir le profil de sortie des élèves-maîtres du CAFOP. LES COMPETENCES DU PROGRAMME EDUCATIF Les compétences se déclinent comme suit : - Compétence 1 : Traiter une situation relative à la géométrie ; - Compétence 2 : Traiter une situation d’enseignement /apprentissage ; - Compétence 3 : Traiter une situation liée aux nombres, aux mesures et aux fonctions ; - Compétence 4 : Traiter une situation liée aux opérations. STRUCTURE DU SUJET Le sujet comprend trois(3) exercices dont les contenus prennent en compte les quatre (4) compétences au programme : - L’exercice 1 porte sur la compétence 1 ; - L’exercice 2 porte sur la compétence 3 ; - L’exercice 3 porte sur la compétence 4. NB : - La compétence 2 est transversale. Elle est prise en compte dans les parties didactiques de tous les exercices. - Chaque exercice comporte deux parties : o La première partie porte sur les contenus académiques. Elle vise à vérifier l’acquisition des notions purement mathématiques au programme dans les CAFOP ; o La deuxième partie porte sur les contenus didactiques. Elle vise à évaluer la mise en œuvre des principes pédagogiques et didactiques propres à chaque niveau. - L’une au moins de ces parties doit être une situation d’évaluation. DUREE DE L’EPREUVE DE MATHEMATIQUE Le sujet de mathématique du DIS est conçu pour être traité en deux (02) heures par l’élève- maître. EXEMPLE DE SUJET DE MATHEMATIQUES DU DIS EXERCICE 1 Première partie Lors d’une leçon de mathématiques portant sur les figures planes au CAFOP, le professeur présente trois parallélogrammes différents. Les élèves-maîtres doivent caractériser chacune des trois figures. 1-Donne la définition du parallélogramme. 2-Cite les parallélogrammes particuliers et énumère deux propriétés qui caractérisent chacun d’eux. Deuxième partie Pendant un cours de mathématiques sur les figures planes, le professeur porte les énoncés suivants au tableau : a) Un carré est un parallélogramme qui a ses diagonales de même longueur et de supports perpendiculaires ; b) Un carré est un quadrilatère qui a quatre angles droits et des côtés de même mesure ; c) Un carré est un quadrilatère dont les diagonales sont perpendiculaires en leur milieu et ont la même mesure ; d) Un carré est l’empreinte d’une face d’un cube ; e) Un carré est à la fois un rectangle et un losange. 1- Construis un carré à partir de l’énoncé b). 2- Classe ces énoncés par niveau d’étude. EXERCICE 2 Première partie Un exercice du sujet de l’évaluation commune dans un CAFOP, portant sur les entiers naturels, est libellé de la manière suivante : a) Décompose les nombres suivants en un produit de facteurs premiers : 156; 332; 1080. b) Détermine l’ensemble A des multiples de 15 compris entre 1 490 et 1 615. c) Détermine l’ensemble B des multiples communs à 48 et 36 inférieurs à uploads/Management/ format-cafop.pdf
Documents similaires










-
29
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 07, 2021
- Catégorie Management
- Langue French
- Taille du fichier 0.3445MB