Plan : INTRODUCTION : I. L’acceptation de la mission d’audit 1. La demande de l
Plan : INTRODUCTION : I. L’acceptation de la mission d’audit 1. La demande de l’audit 2. L’acceptation de la mission 3. la composition de l’équipe des auditeurs II- L’étape de familiarisation 1. La prise de connaissance 2. Les moyens 3. Le plan d’approche III- L’identification des risques 1. Risque et audit interne 2. Quelle est la méthode préconisée IV. la définition des objectifs : 1. Le contenu 2. Les caractéristiques CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE 1 INTRODUCTION : L'audit suit une démarche inductive et objective conçue sur une adjonction d'informations, d'observations, d'analyses et de vérification des faits et d'appréciation. La mission d'audit doit accomplir trois tâches : - effectuer un état des lieux : c'est une étape préalable au commencement de la mission pour détecter les opportunités et menaces - analyse approfondie des mécanismes de l'entreprise pour mettre en oeuvre la qualité du contrôle interne - élaboration d'un programme de travail afin d'éviter l'omission des principaux comptes et rubriques Le présent rapport sera consacré à la phase de préparation, et plus particulièrement à la prise de connaissance de l’entité auditée. L'audit, en toute ses variétés, exige de la part de l'auditeur une excellente connaissance globale de l'entreprise qui lui permettra par la suite d'orienter ses travaux et réaliser ses recherches. Ce pendant, la prise de connaissance générale est d'intérêt particulier dans la mission d'audit et ce afin de dégager les spécificités de l'entité et préparer par conséquent un plan de mission. Ces éléments sont de nature à familiariser l'auditeur aux spécificités de l'entité pour qu'il puisse en tracer les ordres de grandeurs auxquels il serait affronté. Ils lui sensibilisent sur la significativité d'une telle erreur et donc fixer son seuil de signification. Cependant, ils ne se contentent pas à une compréhension de l'environnement interne mais aussi de l'environnement externe qui place l'entreprise dans son secteur d'activité et l'apprécie vis-à-vis de ses concurrents. Selon les normes « 2-202. Connaissance générale de l'entité et de son secteur d'activité», dont l’objet et de définir les principes relatifs à la prise de connaissance de l'entité et à l'évaluation du risque d'anomalies significatives dans les comptes, le commissaire aux comptes doit acquérir une connaissance suffisante de l'entité, notamment de son contrôle interne, afin d'identifier et évaluer le risque d'anomalies significatives dans les comptes et afin de concevoir et mettre en œuvre des procédures d'audit permettant de fonder son opinion sur les comptes. Le présent rapport sera présenté en trois parties : o L’acceptation de la mission d’audit ; o la prise de connaissance ; o et l’identification des risques et l’élaboration du plan de mission. 2 I. L’acceptation de la mission d’audit : Les étapes de l’audit comptable et financier : La phase préparatoire a pour but d’avoir une vision et une compréhension d’ensemble suffisante de l’entité de l’entreprise. Elle va permettre aux membres de l’équipe de comprendre les particularités de la mission et de l’entreprise, de déterminer les problèmes et les domaines qui risquent de se poser, de déterminer la stratégie la plus efficace pour arriver à la certification. 1. La demande de l’audit : La demande d'audit est confirmée par un courrier conjoint qui précise : 1. L'accord pour la réalisation de l'audit, 2. L'accord pour son financement, 3. Les objectifs spécifiques recherchés dans cette demande d'audit. Il est évident que le personnel du service ou de la direction concernés, et leurs correspondants doivent être avertis du déroulement de l’audit, celui-ci étant d’autant plus fructueux qu’il est réalisé dans une ambiance qui lui est favorable. 2. L’acceptation de la mission Toute mission proposée à un auditeur doit faire l’objet d’une acceptation du mandat et d’une appréciation de la part de l’auditeur de la possibilité d’exécuter cette mission. L’auditeur devra faire une prise de connaissance globale de l’entreprise. Il devra apprécier son indépendance ainsi que l’absence d’incompatibilité. 3 Acceptation de la mission Planification des travaux Examen du contrôle interne Examen des comptes Rapports Phase de préparation Une réunion permet de connaître clairement les intentions de l'auditeur sur la conduite de la mission. Les parties en présence (le dirigeant client, ses collaborateurs et l'auditeur) vont se concerter et se mettre d'accord sur son champ d'action et ses limites. * La lettre de mission (cas de l’audit externe) (voire annexe 1) : La lettre de mission est le document contractuel échangé entre une entreprise et un intervenant extérieur (auditeur externe, consultant,…) * L’ordre de mission (cas de l’audit interne) (voire annexe 2 & 3): L’ordre de mission est un document interne à l’entreprise, il formalise le mandat par la Direction Générale à l’Audit Interne. Etant en possession de son ordre de mission, l’auditeur va alors aborder la phase de préparation proprement dite qui se décompose en trois phases : - prise de connaissance ; - identification des risques ; - définition des objectifs. 3. la composition de l’équipe des auditeurs : Les auditeurs : L’auditeur accepte de consacrer le temps nécessaire à la réalisation de l’audit, c’est à dire une journée de formation, une réunion préparatoire, une période d’audit suivant l’importance de l’objet de la mission, une ou deux réunions de conclusion, le temps nécessaire à la réalisation du rapport d’audit. Il s’engage à remettre la partie du rapport dont il est responsable dans le délai fixé. Comme ses collègues de l'équipe des auditeurs, il prend en charge une partie du champ de l’audit pour lequel il mène l’investigation et rédige le rapport d’audit. Il participe également à la vue d’ensemble sur le service audité. La liste des auditeurs envisagés est soumise au chef du service audité qui a la possibilité de récuser les auditeurs. Les auditeurs se soumettent à des règles déontologiques, en particulier : il s'engage au secret de toutes les informations acquises pendant l'audit, au caractère objectif des constatations, à la restitution des documents qui leur sont confiés, à la confidentialité du rapport. Le responsable de la visite d’audit : Sa fonction particulière est : - comme les autres auditeurs, l’étude d’un champ particulier du service audité, 4 - la répartition des différents champs de l’audit entre les auditeurs, - le suivi du déroulement de l’audit, en particulier la coordination des différents auditeurs et la surveillance de l’exhaustivité de l’audit, - la responsabilité globale de la rédaction du rapport d’audit. A ce titre, il est le premier signataire du rapport, - il est le correspondant du service audité en ce qui concerne le contenu de l’audit, en particulier, si c’est nécessaire, il mène le débat contradictoire avec le service audité. Le coordonnateur : Le coordonnateur est l'interlocuteur du service audité en ce qui concerne l'organisation. Il a pour fonction : - d’organiser le déroulement technique de la visite d’audit, en accord avec le responsable de l’audit, - d’assurer la cohérence méthodologique de l’audit avec l’activité générale du groupe d’audit, - de faire des remarques sur la pertinence du référentiel et des outils, de façon à en maintenir la qualité. Ces remarques sont adressées au responsable du comité de pilotage. Il ne participe pas directement à la rédaction de l’audit. L’équipe de supervision des missions : La supervision porte essentiellement sur : - la conduite des études préliminaires, notamment la fixation des objectifs, la délimitation du champ d’investigation, la fixation des étapes d’intervention et l’estimation de la charge, - la constitution des l’équipe qui se traduit par le choix des auditeurs en fonction du niveau de la mission, du professionnalisme nécessaire, du secteur concerné, etc, - l’animation des réunions d’ouverture qui consiste à présenter les auditeurs et l’audit, l’explication des termes de références et examiner le planning et les différents points logistiques, - le suivi du déroulement des audits notamment en faisant régulièrement le point avec les auditeurs, en reprenant à son compte (le superviseur) toute situation dépassant les compétences des auditeurs, en respectant la procédure, - l’animation des réunions de clôture en tenant compte des points du projet du rapport. II- L’étape de familiarisation Tout comme dans la parabole, cette étape dite « de familiarisation » ne saurait être omise ;elle constitue le plus souvent,en termes de durée, la partie la plus importante de la mission : vouloir commencer directement par l’observation sur le terrain serait condamner d’avance la mission d’audit .Les raisons militant en faveur de cette étape sont d’ailleurs nombreuses. On peut les résumer en quatre points : 5 1 .Avoir une vision d’ensemble de l’organisation objet de la mission et des contrôles internes mis en place pour la maîtriser. Cette approche synthétique est le préalable nécessaire à toute démarche analytique ultérieure. 2. En identifiant les risques l’auditeur a son attention attirée sur les points essentiels : il évite ainsi d’omettre ultérieurement des aspects fondamentaux et , inversement, ne risque pas de se perdre dans les détails inutiles .Les conversations préparatoires qu’il peut avoir sont ,très utiles sur ce point et lui permettent également de prendre en compte les priorités du management . 3. En définissant les objectifs ,de la mission , l’auditeur est en mesure de l’organiser ,de la planifier ,de mieux en estimer le temps et le coût uploads/Management/ la-prise-de-connaissance-version-finale.pdf
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- Publié le Mar 16, 2022
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