Universidad de Valladolid Facultad de Filosofía y Letras L’ENSEIGNEMENT-APPRENT

Universidad de Valladolid Facultad de Filosofía y Letras L’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE DU VOCABULAIRE EN CLASSE DE FLE. PROPOSITION D’ACTIVITÉS Autor : Diego Pérez Gil Tutora : Belén Artuñedo Guillén Curso académico: 2013-2014 Máster en Profesor de Educación Secundaria Obligatoria y Bachillerato, Formación Profesional y Enseñanza de Idiomas Visto bueno de la tutora TABLE DE MATIÈRES Introduction 1 Première partie: 1. Enseignement du vocabulaire : apprentissage et acquisition 3 2. La place du vocabulaire dans les différentes approches méthodologiques 7 2.1. Le vocabulaire dans la méthodologie audio-orale 7 2.2. La place du vocabulaire dans l’approche communicative 8 2.3. Le vocabulaire dans les Référentiels du CECR 9 2.4. Enseignement du vocabulaire à travers le sens ou la forme 11 2.5. Conclusion : La nécessité d’une action pédagogique 12 3. La notion de Compétence 13 4. La Motivation 15 5. Des stratégies pour développer des compétences lexicales : l’interlangue et l’interférence 17 5.1. La mémorisation 18 5.2. L’environnement de l’apprentissage 19 5.3. Les mappes sémantiques/conceptuelles 20 5.4. L’analogie 21 5.5. Techniques pour la création d’activités 22 Deuxième partie : Analyse d’activités. Typologie d’activités. Évaluation de la compétence lexicale 26 Troisième partie : Création d’activités: techniques ludiques, chansons, poèmes 32 Conclusion 44 Bibliographie et sitographie 46 Annexes 49 1 INTRODUCTION: La présente étude a pour but, comme son titre l’indique, de montrer l’évolution de différentes approches et méthodes concernant l’enseignement/apprentissage du vocabulaire en classe de FLE, ainsi que de proposer certaines activités/tâches qui abordent le travail sur l’apprentissage du vocabulaire en classe. De cette façon, les objectifs marqués sont l’approfondissement des connaissances théoriques sur ce sujet, la recherche à propos des techniques d’apprentissage afin d’améliorer l’acquisition du lexique dans le cadre de l’enseignement de FLE en éducation secondaire, et l’application de l’ensemble de connaissances théoriques acquises tout au long de ce master dans la conception et création d’activités. La raison pour laquelle cette étude a été conçue, c’est que le vocabulaire, ou bien s’est toujours enseigné avec le reste de composantes de la langue (par exemple la syntaxe), ou bien n’a jamais eu un autre traitement identitaire et exclusif que celui de la morphologie lexicale. Il est vrai que l’on peut enseigner le vocabulaire à partir de l’approche sémasiologique (la forme des mots et des expressions) car cela facilite son apprentissage dans un premier temps, mais l’on considère que la langue, étant un outil de communication qui transmet des sens, devrait permettre aux utilisateurs de trouver les mots dont ils ont besoin à un moment donnée de la conversation, et cela rend indispensable un approfondissement sur l’approche onomasiologique (ou de la sémantique lexicale) pour trouver des techniques efficaces qui améliorent les conditionnes d’apprentissage en classe de FLE. Et cela parce qu’en fin de compte, le but de l’approche actionnelle est de créer des acteurs sociaux de la langue/culture qui puissent communiquer dans toutes les domaines de la vie sociale. Depuis la publication du CECR (Conseil de l’Europe, 2001) c’est l’approche actionnelle qui prévaut, en grand partie à cause des projections et directives conçues par le Conseil de l’Europe. L’on veut, à partir de l’enseignement/apprentissage à travers cette approche, que les apprenants deviennent des acteurs sociaux de la langue/culture qu’ils apprennent. Ainsi, les tâches proposées en classe de langue étrangère abordent des situations auxquelles les apprenants devront faire face tout au long de leur vie. Mais en ce qui concerne le traitement du vocabulaire, l’on voit qu’avec cette approche et aussi avec la méthode communicative, il 2 n’y a pas d’autre traitement que celui des approches antérieures :on enseigne le vocabulaire à partir d’exercices de répétition, de listes de mots, ou à travers le modèle sémasiologique, qui sera expliqué plus tard. Il est vrai que dans les méthodes actuelles l’on travaille le vocabulaire, mais c’est un traitement des mots en contexte plutôt que sur leur forme, ce qui fait que l’on l’aborde en même temps que les autres composantes de la langue, et non pas de manière exclusive. On tentera alors de faire une analyse des différentes tendances pédagogiques afin de créer des activités, dans le cadre des approches communicatives et actionnelles, relatives au vocabulaire et motivantes pour les utilisateurs/apprenants du FLE. Ces activités porteront autant sur la forme que sur le sens, faisant de l’enseignement/apprentissage du vocabulaire un processus plus complet et exhaustif. Et cela parce que, même si le but de l’approche actionnelle est de créer des acteurs sociaux, l’on considère que pour de jeunes apprenants, il est pertinent de connaître les modes de construction du lexique français parce que cela est un outil qui leur permettra d’être plus autonomes dans l’acquisition du vocabulaire et facilitera l’apprentissage tout au long de la vie. Cette étude se présentera en trois parties, chacune d’entre elles ayant son importance et sa pertinence. Tout d’abord, une perspective diachronique nous servira d’approche théorique du sujet ainsi que de délimitation du traitement du vocabulaire depuis la méthode audio-orale jusqu’à l’approche communicative et l’approche actionnelle (ou par les tâches) dans le CECR (Cadre Européen Commun de Référence). L’on trouvera aussi des références concernant la notion d’apprentissage dans certains courants psychologiques qui nous serviront d’appui afin de rendre l’étude le plus complet possible. Dans une deuxième partie, déjà pratique, une analyse sur la place du vocabulaire dans deux méthodes de FLE pour de jeunes apprenants espagnols ainsi qu’une réflexion à ce propos seront présentées. Finalement, la troisième partie de ce travail portera sur la création et proposition d’activités motivantes sur le vocabulaire à visée communicative et actionnelle. Une conclusion mettra en terme l’étude présentée suivie des références bibliographiques et des annexes. 3 PREMIÈRE PARTIE : 1. Enseignement du vocabulaire : apprentissage et acquisition Avant d’aborder le cadre théorique, il serait convenable de définir le terme vocabulaire, puisque ce sera autour de lui que cette étude se développera. Ainsi, « Le vocabulaire d’une langue est un sous-ensemble du lexique de cette langue. » (Tréville et Duquette, 1996:12). Cette définition nous donne une idée simple de ce qui est le vocabulaire et de ce qui est le lexique : d’une part, le lexique d’une langue serait l’ensemble de mots de cette langue que l’on rencontre dans un dictionnaire ou dans un inventaire ; d’une autre part, le vocabulaire se présenterait comme un champ plus restreint de mots qui est partagé et employé par une communauté de locuteurs. Il est important de bien différencier ces deux termes car ils entraînent des notions diverses même si l’on peut trouver indifféremment le mot « lexique » ou le mot « vocabulaire » dans les manuels et les ouvrages. Tout au long des différentes méthodes pédagogiques, le choix entre « lexique » et « vocabulaire » semble un peu arbitraire. Dans ce travail et d’après son titre, c’est le terme « vocabulaire » que nous allons utiliser. Et cela parce que, de nos jours, et en classe de langue étrangère on n’apprend pas le lexique d’une langue mais un vocabulaire concret en vue de son utilisation dans différents contextes et situations de communication qui sont marqués. D’après Tréville et Duquette (1996:94), les diverses options méthodologiques de l’enseignement des langues se structurent à partir de trois points de recherche : celui du but de l’enseignement, celui de l’acquisition des langues et celui de la démarche pédagogique. Si l’on s’arrête sur le but de l’enseignement, ces auteurs nous disent que l’on est passé d’une approche dite traditionnelle à des approches fonctionnelles et communicatives. Quant aux théories sur l’acquisition des langues, elles vont depuis le naturalisme, qui défend l’idée que l’on apprend une langue spontanément, jusqu’à l’interventionnisme, qui justifie l’apprentissage des langues à partir d’un effort conscient de la part de l’apprenant. Finalement, en ce qui concerne la méthodologie, la démarche peut se présenter comme analytique (étude à partir des structures), globale (étude à partir du sens, approches communicatives). Dans notre étude, tous ces trois points seront présents et traités. Mais qu’est-ce que c’est que d’apprendre une langue et, plus concrètement son vocabulaire ? L’apprentissage du vocabulaire d’une langue « consiste à entreposer, dans la mémoire, des mots (avec leurs règles d’emploi et les ramifications qui les relient à d’autres mots), de telle sorte qu’ils puissent en être extraits, en moins d’une fraction de seconde, dès 4 qu’ils sont nécessaires pour effectuer une tâche langagière. » (Tréville et Duquette, 2006:53). Cette définition est valable pour ce qui est du vocabulaire ; néanmoins l’on doit aller plus loin pour spécifier plus précisément la notion d’apprentissage. Ce terme varie en fonction des courants psychologiques sur la construction et le développement de l’apprentissage : ainsi, les mécanicistes, aussi appelés conductistes/comportementalistes, représentés par Skinner parmi d’autres psychologues, définissent l’apprentissage comme la réception de nouveaux contenus ou connaissances qui construisent le savoir sans l’action du sujet apprenant, comme si celui-ci était une « tabula rasa » modelée uniquement par des facteurs externes. L’apprentissage, selon cette conception, n’est pas donc provoqué par l’apprenant, qui est considéré dans ce cas un agent passif de ce processus (Martín Bravo et Navarro Guzmán, 2011:21). L’approche psychologique du mécanicisme de Skinner a été très présent dans les méthodes audio-orales ainsi que dans uploads/Management/ tfm-f-2014-3 1 .pdf

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  • Publié le Jan 20, 2022
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