Contrôle de gestion Plan Introduction I – Généralités sur le contrôle budgétair

Contrôle de gestion Plan Introduction I – Généralités sur le contrôle budgétaire 1 – Définition de contrôle budgétaire 2 – principes d’élaboration des écarts II – contrôle de la production : analyse des écarts 1.– l’analyse de l’écart économique sur charges directes 2. – l’analyse de l’écart économique sur charges indirectes III – difficultés particulières IV – intérêts et limites de la détermination et de l’analyse des écarts V – cas pratiques 1 Contrôle de gestion Introduction : La gestion budgétaire consiste à établir des budgets et à comparer périodiquement les réalisations avec les données budgétées afin d e mettre en p lace des actions correctives si nécessaire. Elle permet : • de traduire concrètement les objectifs stratégiques fixés par la direction ; • de coordonner les différentes actions de l’entreprise ; • de prévoir les moyens nécessaires à leur mise en œuvre (trésorerie, capacité de production) ; • de faire d es choix entre plusieurs hypothèses. De p lus, elle permet une gestion décentralisée en rendant possible la délégation des pouvoirs : chaque responsable de centre se voir allouer des ressources et des objectifs à respecter tout en étant libre des moyens employés. La démarche prévisionnelle a pour objet de préparer l’entreprise à exploiter les atouts et affronter les difficultés qu’elle rencontrera dans l’avenir. Elle comporte une définition des objectifs à atteindre et des moyens à mettre en œuvre. Elle se décline : - dans le long terme (> 5 ans) : plan stratégique - à moyen terme (2 à 4 ans) : plan opérationnel - à court terme (1 an) : budgets ( gestion budgétaire) - à très court terme : tableaux de bord(reporting financiers) 2 Contrôle de gestion Les budgets sont à la fois des instruments de prévision et de coordination entre les unités décentralisées et des aides à la délégation des décisions et à la motivation des décideurs. Leur élaboration s’effectue en collaboration entre la direction, le contrôleur de gestion et les chefs de service au cours de navettes budgétaires. Le découpage des budgets dépend de l’organisation de l’entreprise. Il est souhaitable de les faire coïncider avec des centres de responsabilité. En règle générale, les budgets correspondent aux principales fonctions de l’entreprise (ventes, approvisionnements, production, etc …) et sont liés les uns aux autres : Parmi les budgets, on distingue ceux qui dépendent du niveau d’activité (budgets opérationnels : ventes, productions, approvisionnements) et ceux qui sont indépendants du niveau d’activité à court terme (investissement, frais généraux). Pour chaque budget, on distingue entre : - une phase de prévision qui prend en compte les objectifs de l’entreprise, 3 Contrôle de gestion les contraintes internes et externes, les données des budgets situés en amont ; - une p hase de budgétisation qui valorise les p révisions précédentes ; - une p hase de contrôle qui confronte p révisions et réalisations. I- Généralités sur le contrôle budgétaire 1- définition Le contrôle budgétaire est une procédure qui compare a posteriori les réalisations avec les prévisions du budget d'un centre de responsabilité. Cette procédure : - dégage des écarts entre les montants réalisés et les montants budgétés (ou montants préétablis) - comporte une phase d'indentification des causes d'écarts ; - est à la base d'actions correctives ; - est mise en œuvre au niveau de chaque centre de responsabilité. Un contrôle budgétaire pertinent s'appuie sur l'ensemble des budgets établis pour formaliser le fonctionnement à court terme de l'entité dont la gestion doit être mise en tension. Les données nécessaires tant à l'établissement des budgets qu'au calcul des réalisations mettent en jeu tous les systèmes d'information comptables de l'entreprise. La pertinence des écarts dépend de leur définition, mais aussi de la qualité des éléments de référence c'est-à-dire des budgets. Dans un environnement instable et peu prévisible, cet aspect du problème ne peut être négligé, c'est pourquoi les actions correctives peuvent agir sur les éléments prévisionnels. Le schéma suivant résume le principe de fonctionnement de l'ensemble de la gestion par les budgets dans laquelle s'insère le contrôle budgétaire : 4 Contrôle de gestion Travail annuel travail en continu Etude technique Projections sur Etudes comptabilité Comptabilité du produit l'avenir : plans statistiques sur analytique générale Gamme et stratégiques et exercices Nomenclature Opérationnels Antérieurs Prévisions / budgets réalisations / résultats " ex post " Calcul des écarts Sont- ils Oui aucune action Acceptables Non Exceptionnellement Analyse des écarts Non Leurs causes Oui sont-elles internes ? 5 Contrôle de gestion Modification de la prévision actions correctives internes Travail mensuel, quelquefois journalier Source : DECF : contrôle de gestion, manuel & applications : Claude ALAZARD, Sabine SEPARI 2- Principes d'élaboration des écarts a- Définition Un écart est la différence entre la valeur constatée de la donnée étudiée et la valeur de référence de cette même donnée. La valeur constatée est en général la valeur réelle telle qu'elle apparaît dans la comptabilité analytique. La valeur de référence peut être une valeur budgétée, standard ou prévisionnelle. NB : Par une convention généralement admise, un écart est positif quand les réalisations sont supérieures aux prévisions et négatif dans le cas opposé. b- Etablissement des écarts Le calcul des écarts nécessite une coïncidence entre le plan budgétaire (liste des budgets et leurs éléments) et le plan de comptes de la comptabilité analytique. La périodicité du calcul des écarts doit être assez courte afin d'entreprendre rapidement les actions correctives éventuels. En pratique, les écarts sont calculés mensuellement. c – Sélection des écarts Les écarts calculés pour l'ensemble des budgets d'une entreprise peuvent être fort nombreux. Dans chaque centre de responsabilité, il y a autant d'écarts, ou presque, qu'il y a de références de produits et de postes de charges. 6 Contrôle de gestion - en ne communiquant à chaque responsable que l'information qui le concerne ; - en ne communiquant que l'information significative, c'est-à-dire les écarts, dont la valeur absolue, rapportée au montant budgété, excède un pourcentage minimal (on qualifie de contrôle par exception l'application de ce second critère de sélection). d– Exploitation des écarts o transmission et analyse de l'information Les responsables des centres de responsabilité prennent d'abord connaissance des écarts qui les concernent. L'information est habituellement produite par le système informatique de l'entreprise. Elle est, soit communiquée aux responsables sous forme d'états imprimés, soit directement disponible sur le terminal individuel du responsable. Le responsable fait une première analyse des causes d'écarts puis il transmet à sa hiérarchie et / ou au contrôleur de gestion un rapport de contrôle sur les écarts de son centre de responsabilité et sur les causes. o Actions correctives a - révision des normes Des prévisions budgétaires irréalistes sont parfois à l'origine des écarts. L'action va consister à réviser les normes techniques (ou standards) de consommation de ressources, de prix, etc. qui servent de base à l'élaboration des prévisions. b- contrôle anticipé ou contrôle a posteriori Si des écarts défavorables sont décelés sur une opération avant son achèvement, des mesures sont prises immédiatement pour corriger les dérivés de façon à s'écarter le moins possible du résultat initialement budgété. C'est ce qu'on appelle le contrôle anticipé. Si les écarts ne sont connus qu'après l'achèvement de l'opération, des mesures sont prises pour agir sur les réalisations ultérieures, soit en confrontant les causes des écarts 7 Contrôle de gestion favorables, soit en remédiant aux causes des écarts défavorables. C'est ce qu'on appelle le contrôle a posteriori. II - Contrôle de la production : analyse des écarts Le contrôle budgétaire de la production a pour objectif de mettre en évidence les écarts entre la production réelle et la production prévue. L’écart sur coût de production est défini comme la différence entre le coût de production réel de la période et le coût de production préétabli. Les services de production sont tenus de suivre les consommations des différents éléments de coûts et ils sont évalués sur leur capacité à respecter les rendements standards pour ces mêmes éléments de coût. Par conséquent, nous analyserons la déclinaison de l’écart sur coût de production par élément de coût à savoir : matière, main-d’œuvre, charges indirectes. La méthode présentée est la méthode préconisée par le plan comptable général PCG 82. Elle repose sur la construction de budgets flexibles c'est-à-dire adaptables à l'activité réelle et qu'elle concerne les coûts techniques directs et les coûts techniques indirects. 8 Contrôle de gestion Définition des standards et Des coûts préétablis Activité Prévue Activité réelle Budget prévisionnel Budget prévisionnel ajusté Coûts réels Pour l'activité prévue à l'activité réelle 9 Contrôle de gestion Calcul et analyse d'écarts sur coûts contrôlables - mise en cause de responsabilité - détermination des composantes des écarts - les écarts sur charges directes (coûts, quantités) - les écarts sur charges indirectes (budget, activité, rendement) 1 – l’analyse de l’écart économique sur charges directes – calcul L’écart économique, appelé aussi « l’écart relatif à la production constaté » d’après le plan comptable, représente la différence entre : • Le coût réel constaté ; et • Le coût préétabli adapté à la production réelle. Ecart économique = écart global = coût réel – coût préétabli (Pr) – analyse uploads/Management/ le-controle-budgetaire-hyp-top.pdf

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  • Publié le Sep 14, 2021
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