SIRH La gestion des ressources humaines à l’ère du numérique Dans un environnem
SIRH La gestion des ressources humaines à l’ère du numérique Dans un environnement économique en perpétuelle évolution et fortement concurrentiel, la fonction Gestion des ressources humaines connaît un développement qui tient compte à la fois des défis réglementaire, social et économique qu’elle doit relever. L’entreprise est, ainsi, de plus en plus amenée à adopter un style de management stratégique des ressources humaines, notamment le Système d’information de gestion des ressources humaines (SIRH) et les technologies web 2.0. P. 4 & 5 Youssef Moussaoui Directeur du marketing, du conseil et de la création à Dissidents COMMUNICATION Sommaire Actualités Recherche : Clôture du projet de jumelage institutionnel entre le Maroc et l’UE P.2 OIT-Maroc : Accompagner les stratégies de l’emploi et de la protection sociale P.2 Entreprise Jeunes entrepreneurs : Un weekend pour créer sa startup P.6 P.12 L’art séquentiel au service de la Com° d’entreprise Bande dessinée Le journal des carrières et des compétences Ne peut être vendu séparément 593 annonces d’emploi Pour toutes vos annonces et publicités, contacter le 05 22 48 91 03 à 06 Directeur de la publication : Mohamed Jouahri LUNDI 24 JUIN 2013 • SUPPLÉMENT DU MATIN N° 15 066 L e secteur des éner- gies renouvelables présente l’un des défis majeurs du Maroc pour les années à venir. Ainsi le Maroc a lancé plusieurs projets d’enver- gure afin de réussir ce pari et garantir une avan- cée dans ce domaine. Ayant une forte capacité de création d’emploi, ce secteur nécessite donc un encadrement et une formation des nouvelles compétences et une nouvelle génération de chercheurs, de scientifiques et d’ingénieurs capables de mener cette stratégie jusqu’au bout avec succès. C’est dans cette perspective que l’Uni- versité Hassan 1er organise du 1er au 5 juillet 2013 la première Université internationale d’été en énergies renouvelables (UEI-EnR). Destinée aux étudiants, jeunes chercheurs, doctorants et post-doctorants, cette université a pour objectif de répondre aux nouveaux besoins liés à la formation et la recherche au service du développement des énergies renouvelables, et de permettre un échange entre le monde industriel et le milieu uni- versitaire. Les thèmes retenus dans cette manifestation s’inscrivent dans le cadre de la promotion de la formation et la recherche scientifique en énergies renouvelables, ils porteront sur l’énergie solaire photovoltaïque et ses applications, l’énergie éolienne, le solaire thermique à concentration (CSP), l’injection des énergies renouvelables dans le réseau électrique, le stockage de l’énergie et l’efficacité énergétique. La Formation aura lieu à la FST de Settat et sera animée par d’éminents experts nationaux et internationaux en la matière sous forme de conférences plénières, de séminaires et de présentations de prototypes. Un concours aura lieu pour octroyer trois Prix pour les trois meilleurs prototypes réalisés dans le domaine des énergies renouvelables. ❚S.B 2 LE MATIN EMPLOI • LUNDI 24 JUIN 2013 ACTUALITÉS RECHERCHE Clôture du projet de jumelage institutionnel entre le Maroc et l’UE ÉNERGIES RENOUVELABLES Première Université d’été Internationale pour jeunes chercheurs à Settat MIGRATION Hausse du nombre d’Espagnols trouvant un emploi au Maroc L e ministre de l’Enseignement supé- rieur, de la recherche scientifique, et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a présidé, récemment Rabat, la conférence de clôture du projet de jumelage institutionnel sur l’appui au système national de la recherche (SNR) au Maroc pour une intégration à l’espace européen de la re- cherche (EER). S’inscrivant dans le cadre du programme d’appui à l’accord d’association Maroc-Union Européenne (P3A), ce projet se fixe comme objectifs : l’amélioration des performances de la gouvernance du SNR au Maroc, l’accélération de l’intégration du Maroc à l’EER et le développement de la capacité en recherche et développement technologique et innovation. Tout en rap- pelant l’intérêt de ce projet pour réussir le statut avancé du Maroc avec l’UE, M. Daoudi a expliqué qu’il a pour objet de favoriser la création des conditions nécessaires à l’intégration du SNR marocain à l’EER, à tra- vers un rapprochement avec les standards législatifs, réglementaires, institutionnels, organisationnels et méthodologiques en matière de recherche et développement technologique appliqués selon une approche unifiée par la communauté des chercheurs de l’UE. Pour sa part, Camelia Suica, mi- nistre-conseiller et chef-adjoint de la dé- légation UE au Maroc, a précisé que ce projet a réuni pendant 26 mois des experts marocains en matière de recherche avec leurs homologues français et espagnols. Doté d’un budget de 1 350 000 euros al- loués par l’UE, ce projet livre un certain nombre de recommandations visant le renforcement, la coordination, le pilotage et l’évaluation du SNR, la réforme des statuts des personnels de recherche, la mise en œuvre des mesures incitatives pour favoriser l’innovation et la valorisation des résultats de la recherche publique et le renforcement de la présence du Maroc dans l’espace euro-méditérranéen de la recherche et de l’innovation. ❚ S.B L e Maroc a commencé à attirer au cours des deux dernières années des professionnels qualifiés d’Espagne, dont le nombre qui y trouvent un emploi est en hausse, écrit l’agence espagnole de presse (EFE). Le nombre d’Espagnols embauchés par leurs entreprises au Maroc est passé de 1 637 en 2010 à 2 660 en 2012, alors que le nombre des inscrits au régime de la Sécurité sociale dans le Royaume a atteint 3 140 à fin 2012, fait observer l’agence. Dans les sept consulats d’Espagne au Maroc, le nombre d’espagnols inscrits a augmenté de 7 740 personnes en 2010 à 8 115 en 2012, bien que des sources diplomatiques espagnoles estiment qu’il y a environ 5 000 citoyens qui résident au Maroc sans y être inscrits, et qui «sortent chaque trois mois du Royaume pour renouveler leurs visas touristiques», relève la même source, qui ajoute que cette augmentation est expliquée par la proximité entre les deux pays et par les opportunités offertes dans le Royaume voisin. L’agence, note, à cet égard, que le Maroc «offre désormais des opportunités dans des secteurs spécialisés» tels que la haute restauration, l’architecture et l’enseignement des langues, entre autres, où «les salaires peuvent être plus élevés qu’en Espagne». EFE affirme dans ce cadre que des entrepreneurs marocains des secteurs de l’hôtellerie et de l’enseignement lui ont fait état d’une augmentation de personnes qui envoient leur CV depuis l’Espagne «disant être disposées à aller travailler au Maroc avec un salaire qu’auparavant elles estimaient bas». À signaler que l’Espagne est plongée dans la récession depuis fin 2011. Le nombre de chômeurs a atteint dans la quatrième économie de la zone euro 4,89 millions de demandeurs d’emplois en mai, selon les dernières statistiques officielles. ❚ MAP D ans le cadre de l’action commune entre les secteurs de l’Enseigne- ment supérieur et l’Education nationale en vue de faciliter la gestion de l’opération d’octroi des bourses de l’enseignement supérieur, le ministère de l’Education nationale vient de fixer la période de réception des demandes pour bénéficier des bourses universitaires pour l’année universitaire 2013-2014, du 27 juin au 5 juillet 2013 pour recevoir les demandes des élèves ayant réussi à la première session et celle allant du 22 au 31 juillet 2013 pour les élèves ayant passé avec succès la deuxième session. Dans un communiqué du ministère, l’ap- pel est lancé pour les élèves ayant réussi les examens du Baccalauréat à préparer minutieusement leur dossier et le dé- poser directement auprès des établis- sements dans lesquels ils ont poursuivi leurs études et auprès des délégations provinciales du ministère de l’Education nationale pour les candidats libres ou lau- réats d’un Baccalauréat étranger. Aucune demande ne sera reçue en dehors de ces délais, insiste le ministère. ❚ S.B L e Maroc et l’Organisation in- ternationale du travail (OIT) ont tracé les contours d’un programme d’appui aux straté- gies nationales de l’emploi et de la protection sociale, a indiqué le secrétaire général du département de l’Emploi, Mimoun Bentaleb. «Nos choix correspondent parfaitement aux priorités de l’organisation», a-t-il déclaré à la MAP en marge de la conférence internationale du travail à Genève, citant parmi les orientations du Royaume la promotion de l’emploi des jeunes, la politique du travail et l’adéquation formation-emploi. La délégation marocaine à cet évènement annuel, qui prend fin jeudi, a rencontré les responsables de l’OIT, à leur tête son directeur général Guy Ryder, pour leur exprimer les attentes du Maroc et les formes d’appui dont il a besoin, a indiqué le secrétaire général. «Nous avons insisté sur l’extension de la protection sociale et fait connaître le travail accompli en la matière et nos besoins pour élargir la couverture aux non-salariés et aux catégories qui n’en bénéficient pas encore», a-t-il expliqué. L’OIT est en outre prête à accompa- gner le Royaume dans la mise en uvre d’un programme de renforcement des capacités des inspecteurs de travail, après une première expérience de for- mation de 500 inspecteurs en matière des droits fondamentaux. Le ministère, a-t-il précisé, «sou- haite prolonger ce programme afin de mieux outiller nos inspecteurs en application des normes fondamentales et des conventions internationales». Selon lui, ce programme destiné aux inspecteurs de travail sera lancé courant 2014. En outre, M. Bentaleb a indiqué que d’autres chantiers bénéficient du soutien du uploads/Management/ le-matin-emploi-24-juin-2013.pdf
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