Gestion active et gestion passive La gestion active La gestion active a pour ob

Gestion active et gestion passive La gestion active La gestion active a pour objectif de surperformer le marché de référence (appelé "benchmark") du portefeuille géré. Le gestionnaire, à l'aide de divers outils d'analyse, va sélectionner de manière discrétionnaire les produits, titres ou secteurs les plus susceptibles de croître plus vite que le marché. Ce mode de gestion, en opposition à celui de gestion passive, concerne donc tous les fonds et portefeuilles qui ne visent pas à reproduire la performance d'un marché de référence, mais à faire mieux que ce dernier. La majorité des fonds utilisent ce mode de gestion. Au sein même de la gestion active, il existe différents styles que l'on peut classer selon le niveau de risque, la répartition géographique ou sectorielle des portefeuilles, le type de produits utilisés ou l'horizon de temps des investissements. Ces fonds peuvent tout aussi bien être gérés de manière "traditionnelle" ou "alternative", sur des critères fondamentaux ou quantitatifs. Généralement, beaucoup de transactions sont réalisées dans ce type de fond et les frais de gestions en deviennent donc relativement élevés. La gestion passive ou indicielle A l'inverse, la gestion passive ou indicielle a pour objectif de répliquer fidèlement les performances d'un marché de référence (par exemple un indice tel que le CAC 40 ou le Dow Jones). La méthode utilisée consiste généralement à répliquer en miniature l'indice de référence : par exemple un fonds CAC 40 sera constitué des 40 valeurs de l'indice, pondérées selon la taille de leur capitalisation. Ce type de gestion nécessite nettement moins de travail de recherche pour le gérant, elle est souvent partiellement automatisée. De plus, les frais sont généralement moins élevés en raison d'un nombre moins important de transactions réalisées pour sa gestion. Il existe trois méthodes principales de réplication d'indices utilisées dans la gestion passive. On peut citer : - la réplication pure : méthode citée plus haut, la plus utilisée et qui consiste à acheter tous les composants d'un indice et à les pondérer selon la taille de leur capitalisation. Il faut réajuster le poids de chaque action dynamiquement pour s'adapter aux variations des titres composant l'indice. Le désavantage de cette méthode est donc le nombre de transactions élevées, nécessaires au réajustement dynamique du portefeuille. - la réplication synthétique : cette méthode utilise des produits dérivés sur indice, principalement des futures (contrats à terme) ou des asset- swap (contrat d'échange conclu de gré-à-gré). Cette technique permet de réduire les frais de gestion en ne détenant pas physiquement les titres. - la réplication statistique (par approximation) : ce type de réplication consiste à se rapprocher le plus possible de la performance de l'indice (tracking error la plus faible possible) tout en minimisant les coûts. Pour se faire, il existe deux méthodes : La première est la stratification, qui consiste à sélectionner seulement les plus grosses capitalisations d'un indice, en faisant varier leur pondération au sein du portefeuille pour s'adapter aux mouvements de l'indice. Cette méthode est moyennement précise et il est difficile d'optimiser au maximum la tracking error du portefeuille. La seconde stratégie est la méthode par optimisation. Cette dernière consiste à déterminer le portefeuille de titres ayant la tracking error la plus faible par rapport à l'indice de référence. Le gérant va tester différentes combinaisons en se basant sur la corrélation des différentes valeurs à l'indice. Cette méthode ne prendra pas en compte la pondération des différentes valeurs. Elle est cependant plus fiable que la méthode par stratification. Il existe de nombreuses SICAV et FCP proposant des portefeuilles de gestion indicielle. Cependant, il existe également un autre produit, l’ETF (Exchange T raded Funds ou Tracker), dont le développement a été permis par des montages juridiques particuliers. L'ETF est coté en bourse comme une action simple, réplique un indice de référence et a une liquidité garantie par la banque qui l'émet. Lexique : Vente à découvert La vente à découvert est un acte qui consiste à vendre des actions que l'on ne possède pas afin de les racheter plus tard à un prix inférieur. La vente à découvert est risquée. Les banques sont souvent frileuses quant à la possibilité d'autoriser leurs clients à effectuer des VAD et ces ventes s'effectuent principalement auprès de broker. Stratégies bottom up ET top down De la famille des modes de gestion traditionnelle active, le "bottom-up" et le "top-down" sont deux modes de gestion opposés. Les gestionnaires gèrent leur portefeuille en fonction de l'une ou de l'autre de ces approches. Nous allons ici expliquer ces deux méthodes afin que vous puissiez avoir un exemple de gestion de portefeuille. Gestion "Bottom-Up" La gestion "Bottom-Up", également appelée "stock picking" ou encore méthode ascendante, est un mode de gestion de portefeuille qui consiste à investir dans une société dont on estime le cours du titre sous-évalué par le marché malgré un fort potentiel de rendement. En d'autres termes, elle privilégie avant tout les caractéristiques des titres avant celles du secteur de la société ou de la conjoncture économique. Plébiscitée par des grands noms de la finance comme Warren Buffet ou Peter Lynch, cette méthode consiste à acheter des titres de compagnies autonomes face à leur environnement économique et dont la capacité à s'auto-développer par leurs propres moyens est importante. Gestion "Top-Down" Ce mode de gestion également appelé méthode descendante, est radicalement opposé à la gestion "bottom-up". Ainsi cette approche consiste tout d'abord à faire une analyse macro-économique et géographique de l'ensemble des secteurs afin d'en extraire les secteurs qui présentent le plus fort potentiel de hausse. Une fois cette analyse faite, l'investisseur doit affiner son étude afin de sélectionner les titres possédant le plus fort rendement selon ses prévisions. Ce mode de gestion s'appelle le mode "top-down". Les partisans de cette gestion pensent que la conjoncture économique générale ainsi que la dynamique d'un secteur influent énormément sur le rendement d'un titre. Une fois évaluées les perspectives économiques futures, l'investisseur décide des investissements par pays ou région, puis il détermine quelles industries sont les mieux à même de bénéficier d'une optique économique favorable avant de partager ses investissements entre les différents secteurs retenus en y choisissant les titres avec les plus forts rendements. Conclusion Ces deux modes de gestion peuvent aussi bien s'appliquer à une analyse technique qu'à une analyse fondamentale. A titre de comparaison, une analyse technique top-down consistera à analyser le marché général et à en extraire les secteurs proposant un aspect plus "positif" que les autres. Ensuite on en extrait les titres qui donnent les plus forts signaux haussiers pour les prochaines semaines ou les prochains mois. A l'inverse, l'approche bottom-up consistera à focaliser son attention sur les graphiques boursiers des compagnies. La plus part des investisseurs, peut-être vous en premier, aura généralement une approche de type top-down. En effet, nombreux sont veux qui orientent leurs investissements selon les recommandations des courtiers. Ces personnes sont alors appelées des "investisseurs top-down". Les connaissances, l'expérience, ainsi que les qualifications requises pour ces deux modes de gestion étant totalement différentes, c'est à chacun d'entre vous de se forger sa propre opinion sur sa volonté d'investissement ainsi que sur son mode de gestion active. Définition Portefeuille immunisé Un portefeuille immunisé est un portefeuille pour lequel les différents actifs voient leurs variations limitées, ou totalement annihilées, par le recours à différents instruments de couverture (notamment dérivés). L’immunisation portera sur les différentes composantes du portefeuille et donc aussi bien sur le risque de taux d’intérêt que sur le risque de change ou celui du cours des actions. Stock-picking Méthode de gestion dite de la sélection de valeurs. Le stock-picking consiste à miser sur les valeurs les plus prometteuses de la cote, en s’assurant simplement que ce choix à la base (bottom) n’est pas en contradiction manifeste avec les tendances globales du marché (up). Adepte de la stratégie bottom-up, le gérant focalise son attention sur les qualités propres des entreprises, sur leurs perspectives de développement. Le stock-picking est la démarche opposée à l’approche top-down. Dans cette dernière, le gérant choisit un marché (France, Etats- Unis, Royaume-Uni...) ou un secteur (pharmacie, biens d’équipement...) en fonction des données macroéconomiques et financières dont il dispose. Il recherche ensuite les bonnes valeurs répondant à ces critères. L’approche bottom-up et le stock-picking donnent des résultats plus réguliers que la stratégie topdown, mais ils exigent de la patience, un suivi particulièrement attentif de la vie des sociétés et un surcroît de self-control Market timing Le market timing est la tentative de prévision de la direction du marché, souvent via des indicateurs techniques ou des données économiques. Certains investisseurs, en particulier les universitaires, pensent qu’il est impossible de prévoir l’évolution du marché. D’autres, dont les traders actifs, croient fermement au market timing. Son efficacité reste donc à débattre. Ce que nous pouvons affirmer avec certitude est qu’il est très difficile de faire un bon market timing à répétition sur le long terme. Pour l’investisseur particulier qui n’a pas le temps ni l’envie de surveiller quotidiennement la Bourse, mieux vaut éviter le market timing et se concentrer sur l’investissement long terme. uploads/Management/ nouveau-microsoft-word-document 3 .pdf

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  • Publié le Nov 14, 2022
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