HP M.M MANAGEMENT STRATEGIQUE PROSPECTIVES FONDEES SUR LES RESSOURCES Travail r
HP M.M MANAGEMENT STRATEGIQUE PROSPECTIVES FONDEES SUR LES RESSOURCES Travail réalisé par : Etudiant en semestre 8, GFC Page 1 TITRE DU DOCUMENT : « Perspectives fondées sur les ressources » proposition de synthèse INFORMATIONS SUR L’ARTICLE : Auteurs : Frédéric Prévot et Al. Source : Lavoisier, revue française de gestion. Référence : 2010/5 – n° 204, pages 87 à 103 Lien hypertexte : http://www.cairn.info/revue-française-de-gestion-2010-5- page-87.htm RESUME DE L’ARTICLE Le document traité présente une synthèse de cinq perspectives en management stratégiques, qui bien qu’elles soient reliées, présentent des caractéristiques assez spécifiques. Lors de leur analyse, les auteurs de l’article identifient, pour chacune de ces cinq perspectives les fondements théoriques, les concepts clés, les développements récents ainsi qu’un tableau synthétisant l’ensemble des informations citées. Ceci dit, Fréderic Pévot et Al. débutent leur proposition de synthèse par la théorie des ressources qu’ils considèrent issue de l’apport de Penrose, qui stipule que les services des ressources combinés sont à l’origine de la création d’opportunités productives uniques et spécifiques à chaque firme, ainsi que des apports d’autres auteurs tels que Wernefelt avec son principe d’actif tangible et intangible et Barney avec les principes de valeur rareté, inimitabilité et non substituabilité. Cette théorie essaie d’expliquer les différences qui peuvent exister entre les firmes en fonction de l’utilisation des ressources en mettant en évidence le rôle que peuvent jouer ces dernières dans l’acquisition d’un avantage concurrentiel, et a servi de base aux autres courants de management qui, en unissant la théorie des ressources à d’autres domaines de recherche, ont pu ajuster l’apport de Penrose. Ensuite, les auteurs se sont intéressés à la perspective fondée sur le management stratégique des compétences qui a émergé en tant que perspective distincte de la théorie des Page 2 ressources. Dans le but de dépasser les limites, liées à l’explication ex-post des décisions et résultats stratégiques et à la volonté de fonder des théories fondées sur des bases positivistes, Sanchez et Heene (1997), auteurs de cette perspective, ont proposé une approche holistique dont l’objectif principal est de reconnecter la théorie et la pratique en intégrant des approches dynamiques, cognitives et systémiques dans la recherche en stratégie. Le concept clé de cette perspective concerne la notion de compétence, qui est vaste et qui a donné lieu à plusieurs définitions. En stratégie, l’intérêt se porte sur les compétences organisationnelles susceptibles de fonder un avantage concurrentiel aux entreprises, et dont les caractéristiques permettent à celles-ci d’accéder à un grand nombre de marchés tout en réalisant les activités plus rapidement avec une meilleure flexibilité et une meilleure qualité que la concurrence. Ce même concept a également posé problème quant à sa définition, ainsi différentes propositions conceptuelles ont organisé trois niveaux de définitions, à commencer par celle de l’alchimie organisationnelle complexe qui provient des interactions entre des connaissances, des pratiques et des attitudes. Postérieurement le second point stipule que la compétence n’a de sens que si elle permet de réaliser des activités de manière supérieure à la concurrence. Enfin le dernier point traite la distinction entre compétences et ressources, où les premières se définissent comme étant le mode de coordinations des suivantes. Quant à l’axe des développements récents, les auteurs ont cité deux dimensions nouvellement développées : - Le management des compétences dans le cadre de relations interorganisationnelles qui contribue à rapprocher la perspective fondée sur le management stratégique des compétences et la perspective relationnelle - L’approfondissement des fondations théoriques de l’approche qui concerne les recherches et développements théoriques. La troisième perspective de ce document concerne la théorie de la connaissance, qui vient compléter la théorie des ressources en ajoutant deux postulats, à commencer par le fait que la firme existe puisqu’elle permet la création d’une communauté sociale plus efficace que le marché dans le sens où la combinaison de connaissances permet l’organisation de tâches productives, et ensuite de proposer que les frontières de celle-ci sont déterminées par le Page 3 niveau d’efficacité dans la coordination des connaissances. L’élément clé de cette théorie est la notion de connaissances, que les auteurs citent « doivent changer constamment ». Dans ce contexte, Spender (1996) propose une « théorie dynamique de la connaissance » qui suppose les connaissances qu’utilise la firme sont créées et sont continuellement renouvelées. Nonaka et al. (2000) quant à eux, formalisent une « théorie de la création de connaissance » fondée sur le fait que la raison d’être de la firme est de créer en continu de la connaissance. Il est à noter que les auteurs relient plusieurs concepts à cette théorie, comme la notion l’apprentissage organisationnel, celle de mémoire organisationnelle ou encore celle de capacité d’absorption. Par rapport aux développements récents, Pévot et Al. soulignent que certains travaux viennent compléter la théorie des connaissances en intégrant la dimension du traitement des connaissances ainsi que les capacités cognitives des managers et d’autres introduisent le concept d’opérationnalisation des travaux comme étant un défi important de la théorie fondée sur les connaissances. Le point suivant traite la capacité dynamique, une notion dont l’origine revient à deux aspects fondamentaux qui stipulent que les ressources contribuant à la prise de décision ainsi que l’innovation sont deux facteurs essentiels permettant à toute entreprise de s’imposer face à ses concurrents et de se démarquer d’eux. Il s’agit d’une théorie développée par Teece et Al en 1997, elle relie la notion des ressources et compétences avec les principes de l'économie évolutionniste et stipule que dans le but de faire face aux changements récurrents qui caractérisent l’environnement instable dans lequel exercent les entreprises, il faut s’intéresser à trois types de lectures à commencer par la lecture statique dont le but est d’assurer la coordination entre les ressources disponibles, la lecture dynamique dont l’objectif principal est l’apprentissage par répétition et finalement la lecture transformationnelle qui consiste à inculquer la notion de changements dans l’esprit des employés. Plusieurs auteurs ont contribué à l’élargissement de cette théorie, et plus précisément Eisenhardt et Martin qui ont adopté une approche proche de celle de Teece et Al, dans la mesure où ils défendent la notion de routines organisationnelles plutôt que celle des habiletés. Selon eux, les routines vécues au moment d’un environnement stable rendent possible la Page 4 coordination et la reconfiguration des capacités dynamiques de l’entreprise dans un environnement changeant. C’est ainsi qu’ils ont identifié trois facteurs à la base des capacités dynamiques, à savoir, la capacité à développer sur le marché des produits nouveaux, la capacité à nouer des alliances pour accéder aux ressources manquantes et finalement la flexibilité du système de décision stratégique. En dernier lieu, les auteurs se sont intéressés à l’approche relationnelle, qu’ils définissent comme étant étroitement liée à l’approche classique de l’économie industrielle et à la théorie des ressources. En effet plusieurs auteurs se sont intéressés à l’approche relationnelle en développant des concepts tels que le concept d’actifs cospécialisés et la notion de course à l’apprentissage en mettant l’accent sur l’importance des relations interorganisationnelles dans la construction de l’avantage concurrentiel. Par conséquent, l’approche relationnelle intègre un courant spécifique qui propose une vision concurrentielle de l’apprentissage dans les relations interorganisationnelles. Cette approche est basée sur la prise en compte du rôle fondamental des alliances dans la création et le développement des compétences des firmes, les auteurs définissent quatre sources d’avantage concurrentiel interorganisationnel, à commencer par la mise en place d’actifs spécialisés spécifiques à la relation de coopération, la mise en œuvre de processus de partage et d’échange d’information au sein de la relation, l’existence d’effets de synergie liés à la complémentarité des ressources des partenaires de la relation ou encore la mise en place de mécanismes de gouvernance adaptés à la relation privilégiant la résolution amiable entre les partenaires. Par rapport à l’axe du développement récent, Prévot et Al. stipulent que certains auteurs ont participé au développement de l’approche relationnelle en se concentrant majoritairement sur les thématiques du transfert de connaissance et l’apprentissage, ainsi leurs contributions s’inscrivent dans le courant de la théorie fondée sur les connaissances et stipule que l’approche relationnelle est mobilisée pour analyser les réseaux d’alliances. Toutefois, l’approche relationnelle a connu certaines critiques dans la mesure où elle prend en considération que les relations avec d’autres entreprises et non les organisations de natures différentes. Il convient de noter que cette approche est souvent complétée par la théorie des parties prenantes et par la théorie du réseau social. Page 5 uploads/Management/ perspective-fondee-sur-les-ressources.pdf
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- Publié le Sep 29, 2022
- Catégorie Management
- Langue French
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