CHAPITRE VII : Risque et Incertitude Définition : Incertitude C’est l’impossibi
CHAPITRE VII : Risque et Incertitude Définition : Incertitude C’est l’impossibilité de prédire le futur sur la seule base de calculs statistiques. On parle de l’existence d’aléas dont nul ne peut anticiper l’occurrence et mesurer les effets. Définition : Risque C’est la probabilité qu’un événement négatif survienne, un danger, péril possible (risque d’accident, risque du métier, risque de catastrophe naturelle, etc…). Dans le cas de l’entrepreneuriat : Risque d’échec = Probabilité de non succès d’une opération d’investissement qui se solde par une perte financière. A/ Typologie des risques : 1. Risque de marché Ce risque provient de l’incertitude qui règne sur l’évolution des marchés. 2. Risque commercial : Exposition à une créance impayée quand elle n’a pas été réglée à la date initialement prévue Comment gérer l’exposition au risque commercial: - Intégrer dans les contrats passés avec les clients des clauses juridiques susceptibles d’accroître la probabilité du paiement des marchandises; - Définir au préalable une limite potentielle de crédit pour chaque client; - Mettre en place un système efficace de recouvrement des créances à leur échéance - Veille au niveau de la santé financière des partenaires commerciaux. 3. Risque opérationnel : Ce sont les risques de pertes qui proviennent des erreurs du personnel au sens large, des systèmes ou processus, ou des évènements externes Eg.: bug informatique, mauvaise manipulation de la part du personnel, tremblement de terre, inondations, accident nucléaire, etc. Exemple de risque opérationnel : Le risque technique Ce risque découle des externalités négatives (pollutions, radiations, etc.) ou de la rupture des installations techniques. Les risques encourus dans ces cas sont : 1. Perte de compétitivité; 2.Pénalités, amendes, etc; 3.Minimisation des marges 4. Altération du potentiel de développement et de croissance. 4. Risques financiers : Risque de perdre de l’argent suite à une opération financière ou à une opération économique ayant une incidence financière. Le risque de liquidité Le risque de solvabilité (de contrepartie) Le risque de change : risque sur les variations des cours des monnaies entre elles Le risque d'évolution des taux de crédit Le risque pays 5. RISQUE FISCAL Dans le cadre d’un audit fiscal, les dirigeants d’une entreprise sont amenés à constater d’éventuelles erreurs organisationnelles, pouvant être la source de risques fiscaux. Les différents domaines de risques fiscaux Le risque de transaction Les risques de situation Les risques de compliance ou de non-conformité a la loi Les risques de management Les risques de réputation Origine de risques: Rareté des compétences Changement de doctrines administratives Changement réglementaire Complexité, ambigüité des textes Mauvaise interprétation de la pratique de l’entreprise Contrôleurs fiscaux sans qualifications techniques Absence d’autocontrôle Comptabilité irrégulière, incohérente, non tenue a jour Absence de confidentialité et de discrétion du personnel 6. Risque de sécurité informatique 7. Le conflit entre associés : prévention et solutions T out en étant fréquente en pratique, la mésentente entre associés est rarement envisagée avant qu'elle ne se produise. Or, un conflit entre associés peut avoir des conséquences désastreuses, voire fatales pour l’entreprise. C’est donc au moment de la création de la société ou de la mise en place du pacte d’actionnaires qu’il convient d’envisager les situations de conflit. 8. le risque juridique 9. COMMENT GÉRER LES CONFLITS AVEC SES SALARIÉS ? plusieurs types de recours sont possibles, du recours interne (représentant du personnel) au recours juridique (Conseil des prud'hommes) en passant par l'Inspection du travail 10. L ’INSPECTION DU TRAVAIL L’employeur devra rester vigilant sur un certain nombre de points qui ne manqueront pas d’être abordés dans le cadre d’un contrôle de l’inspection du travail, à savoir : Registre unique du personnel : vous devez en posséder un et le tenir à jour Affichages obligatoires : -Convention collective et accords d’entreprise applicables; - Horaires collectifs de travail ; - Repos hebdomadaire (jour et heures de repos collectifs lorsque le repos est donné un autre jour que le dimanche) ; - Ordre de départ en congé; - Coordonnées des services : Inspection du travail (nom, adresse et numéro de téléphone) et Médecine du travail (nom, adresse et numéro de téléphone), Services de secours d’urgence (adresse et numéro de téléphone) ; - Consignes incendies; - Signalisation permettant d’assurer la sécurité et la santé des salariés ; - Égalité de rémunération entre les hommes et les femmes; - Lutte contres les discriminations ; Pour les sociétés de plus de 10 salariés : - Procès verbal des dernières élections des représentants du personnel; - Règlement intérieur. LA VISITE DE L ’INSPECTION DU TRAVAIL : L’inspecteur peut intervenir inopinément dans le cadre d’une visite surprise ou à propos d’un problème précis. Il a le Droit d'entrée et de visite permanente Il peut interroger le personnel et procéder à des contrôles d'identité, auxquels les personnes sollicitées sont obligées de répondre. L'accès aux documents. LES SUITES DE LA VISITE DE L ’INSPECTION DU TRAVAIL : A la suite d’un contrôle, l’inspecteur du travail a cinq possibilités : - ne faire aucune observation et ne pas donner de suite ; - adresser à l’employeur des conseils oraux ou écrits ; - adresser à l’employeur un avertissement ou une lettre d’observation ; - mettre l’employeur en demeure ; - établir un procès-verbal d’infraction. 11. Risques psychosociaux: Maladies du travail, (stress, épuisement nerveux et physique, suicide) B/ Obligations des employeurs Le chef d’établissement prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger les travailleurs de l’établissement, y compris les travailleurs temporaires. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, d’information et de formation ainsi que la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. Le chef d’établissement met en œuvre les mesures prévues sur la base des principes généraux suivants: Éviter les risques ; Évaluer les risques qui ne peuvent être évités ; Combattre les risques à la source : Adapter le travail à l’homme (conception du poste de travail) ; Tenir compte de l’état d’évolution de la technique ; Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou moins dangereux ; Planifier la prévention ; Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les protections individuelles ; Donner les instructions appropriées aux travailleurs. C/ Obligations des Salariés prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa sécurité et de sa santé ainsi que de celles des autres personnes concernées du fait de ses actes ou de ses omissions au travail. D/ Rôle des Délégués du Personnel Ils présentent aux employeurs toutes les réclamations collectives ou individuelles relatives à l’application des lois (protection sociale, hygiène et sécurité…) E/ Rôle de la Direction Il faut que la sécurité soit partie intégrante de la production dans l’entreprise. C’est à la direction qu’incombe de prendre l’initiative de la promotion de la sécurité au travail. La direction doit être convaincue que tout accident est le résultat d’un dysfonctionnement dans l’entreprise. F/ Stratégie de gestion du risque 1) Identification et évaluation du risque Les facteurs externes de risque: a. Facteurs économiques: changements des forces du marché, au niveau de la concurrence, etc. b. Facteurs naturels et environnementaux: catastrophes naturelles c. Facteurs politiques: changement de gouvernement, législation etc. d. Facteurs sociaux: changements démographiques, mutations de la société, etc. e. Facteurs technologiques: virage technologique, cyber-attaque, etc. Les facteurs internes: a) Infrastructure: problèmes techniques, etc. b) Personnel: grèves, arrêts de travail, accidents de travail, etc. c) Processus: problèmes de qualité, technologie …. 2) Stratégie de gestion du risque 3 stratégies : La prévention et l’anticipation: diminuer la probabilité d’occurrence d’un évènement non souhaité en diminuant certains facteurs de risque Les actions correctives: limiter l’effet du risque lorsque celui-ci survient: veille, audit, analyse des facteurs de risque, etc. Le transfert: tirer profit de l’occurrence du risque en le transférant sur une tierce partie (instruments de couverture: assurance, produits dérivés, titrisation, etc.) Conclusion: - Le risque bien géré est créateur de valeur ; - Derrière chaque risque peut se cacher une opportunité. uploads/Management/ risque 1 .pdf
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- Publié le Oct 27, 2021
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