Introduction Complexité de l’environnement - Concurrence accrue : l’ère de l’hy
Introduction Complexité de l’environnement - Concurrence accrue : l’ère de l’hyper concurrence (obsolescence, apparition de nouveaux produits), fin des marchés protégés (brevets) et des monopoles. - Nouveaux consommateurs : professionnalisation de la consommation, infidélité, exigence de prix et de qualité. (Evolution du comportement du consommateur). - Rythme d’innovation élevé : loi de Moore*, durée de vie raccourcie des produits. * Loi empirique prédisant le doublement de la puissance des puces électroniques tous les 18 à 24 mois. La loi de Moore est le nom donné à une règle énoncée en 1965 par l'Américain Gordon Moore (cofondateur d'Intel, fabricant numéro 1 mondial de microprocesseurs) qui avait prédit que tous les 18 mois, le nombre de transistors par processeur doublerait. Elle est encore vérifiée aujourd'hui : chaque nouvelle génération de puce double de puissance au terme d'un temps de développement de 18 à 24 mois Critères pour qualifier une innovation : domaine d’application : technique, organisationnelle, commerciale rythme du changement : incrémentale, radicale - Explosion des technologies d’information : le net a révolutionné notre vision et notre rapport à l’information - Mondialisation des marchés : l’art de l’entreprise globale, internationale, décentralisée. Chapitre 1 : Aspect terminologique et sémantique 1- Aspect terminologique L’analyse de la littérature sur le concept de veille et d’intelligence économique permet de relever un premier constat relatif à la pluralité terminologique caractérisant ce concept. En effet, de nombreux termes et définitions sont proposés pour désigner l’activité de VS et d’IE. La diversité et la multiplicité des termes et des définitions exprime, sans doute, la richesse de ce domaine mais paradoxalement, ce foisonnement peut prêter à une certaine confusion aussi bien entre les termes utilisés que les dimensions théoriques retenues. Aujourd’hui, il existe au moins 25 expressions différentes dans les publications anglo- saxonnes et tout autant dans les articles francophones. Il n’est pas de notre ambition d’entrer dans un débat sur la portée de ces termes mais plutôt de revenir sur les principales expressions utilisées et les définitions qui y sont associées. Tableau des définitions N.B : - Evolution des termes - Différentes définitions du même terme. A partir de ce tableau, on peut constater et confirmer la diversité terminologique et sémantique qui règne dans le domaine de la veille et de l’intelligence économique. Terminologique francophone : Veille et Intelligence Différence : Veille : elle se limite à chercher l’information pour faire de l’anticipation Intelligence : anticipation, protection du patrimoine informationnel, influence (recherche de l’information qui permet d’influer sur l’évolution de l’environnement). La veille est une étape de la réalisation de l’intelligence Dans la littérature francophone, ce sont les termes de veille et d’intelligence économique qui ont pris un ascendant sur les autres termes. Dans ce contexte, de nombreux chercheurs se sont intéressé à la différence entre les deux termes qui sont généralement utilisés de manière interchangeable. L’examen des travaux académiques permet de relever deux principales différences mise en avant par les chercheurs : l’une relative aux dimensions mobilisées par chaque activité ; l’autre concerne le stade auquel intervient chaque activité. En effet, pour certains auteurs, le terme intelligence présente des connotations moins passives que celui de veille. De ce fait, l’intelligence serait une activité plus dynamique, plus orienté vers des actions d’influence de l’environnement et de protection de l’information. D’autres auteurs voient en la veille une étape pour la réalisation de l’activité d’intelligence. 3 fonctions majeures qui caractérisent l’intelligence économique - Anticipation : détection des menaces et des opportunités. - Protection : gestion du patrimoine scientifique et technologique, des savoirs et des savoir-faire. - Influence : réseaux, lobbying Loi de la variété de reprise : prendre en considération le niveau de complexité de l’environnement Schéma : décomposition de l’environnement - Influence externe provenant de l’environnement - Influence interne spécialement les ressources de l’entreprise. Single-loop : apprentissage en boucle simple Double-loop : remettre en cause le fondement de l’organisation. Dans la littérature anglo-saxonne, ce sont les termes de business intelligence et compétitive intelligence qui reviennent de façon récurrente dans les travaux de recherche. En s’intéressant à la différence établie par certains chercheurs entre ces deux termes, on peut s’apercevoir que la différence résiderait dans la nature de l’information en question. Ainsi l’activité du BI s’appuierait sur les informations de nature quantitative alors que celles de CI se baserait sur des informations de type qualitatif. Pour d’autres auteurs, la différence proviendrait de l’étendu et de la profondeur associée à chaque pratique. Ainsi, l’activité de BI serait une pratique plus large et moins profonde tandis que la CI serait considérer comme une activité plus profonde et moins large. Pour notre part, la portée de cette typologie nous parait limitée dans le sens où elle serait difficilement vérifiable sur le terrain (si je cherche des infos à la fois quali et quanti, comment je vais faire ?). Benchmarking : Benchmarking concurrentiel : Comparaison avec les concurrents (recherche des meilleures pratiques pour l’implanter au sein de l’entreprise) Benchmarking interne : Comparaison avec les entreprises du même groupe : (s’inspirer de ce qui marche bien chez les autres). Benchmarking leader : comparaison avec une entreprise d’un autre secteur d’activité Le benchmarking : processus continu et systématique d’évaluation des produits, des services et méthodes par rapport à ceux des concurrents les plus sérieux et des entreprises reconnues comme leaders ou chefs de file. - Le benchmark : point de référence à partir duquel l’entreprise se fixe des objectifs : étalonnage comparatif. - Est un outil pour identifier, établir et parvenir à des critères d’excellence - Il s’applique aussi bien aux produits qu’aux processus, à l’industrie comme aux services - A condition de prendre comme « étalon » les best in class. Le benchmarking consiste à identifier les pratiques jugées les plus remarquables et à les implanter dans sa propre organisation en vue d’accroître le niveau de performance.Les Différents types de benchmarking Interne : - Il s’agit de comparer vos opérations à d’autres opérations similaires à l’intérieur de votre propre organisation - Ce type de benchmarking est le plus facile à étudier et à mettre en œuvre : les données et les informations sont disponibles et les problèmes de confidentialité réduits. - On reste dans les mêmes paradigmes Concurrentiel - Il s’agit de comparaisons spécifiques de concurrent à concurrent pour le produit, la procédure ou la méthode qui vous intéresse. - C’est pour ce type de benchmark qu’il est difficile d’obtenir des informations - Le benchmarking en association avec un concurrent implique des considérations légales très strictes Leader Il s’agit de comparaisons avec des fonctions similaires, dans des entreprises non concurrentes, dans le même secteur d’activité ou pas. - Processus similaire dans le même secteur mais non concurrentiel - Processus similaire dans un autre secteur - Processus différent dans un secteur différent mais avec les mêmes problématiques - Il est plus facile de rassembler des informations pour ce type de benchmarking qui conduira à des techniques novatrices ; B. interne B. concurrentiel B. leader 2- Aspect sémantique L’examen des travaux sur le concept de veille et d’intelligence économique permet de relever 3 dimensions qui reviennent de façon récurrente dans les définitions proposées : Une activité informationnelle visant à alimenter le processus de décision et destiné à l’environnement. a- Une activité informationnelle Par activité informationnelle il faut entendre le processus autour duquel s’articule l’information, ces étapes concernent les opérations de collecte, d’analyse et de diffusion de l’information. Cette dernière fait l’objet de plusieurs conceptualisations. Certains auteurs font la distinction entre donnée, information et connaissance : - L’information serait une donnée dotée d’un sens - La connaissance serait un stock d’informations d’où sortent certaines informations et dans lequel entrent d’autres. Pour notre part, cette typologie ou hiérarchie peut être utile pour des considérations pédagogiques, mais en réalité il est beaucoup plus complexe de vérifier cette classification. La nature de l’information y est pour quelque chose. b- Processus de décision L’examen de la littérature sur les activités de VE et IE montrent que l’aide à la prise de décision constitue l’objectif ultime de cette activité. Afin de comprendre l’apport des activités de veille et d’intelligence économique sur le processus de décision, il est nécessaire de revenir d’abord sur le concept de prise de décision. Pour décrire ce dernier, nous retenons la description classique empruntée à Simon : - Intelligence : Identification du problème - Modélisation : Recherche des actions envisageable - Choix : Application des règles pour choisir une action - Evaluation de la solution envisageable Satisfait : oui exécution Non revenir à la première étape A partir de ce modèle, il est possible de caractériser pour les différentes étapes du processus de décision, les formes d’aide à la décision fournies par les activités de VS et IE. Phase 1 : Pendant la phase d’intelligence, les activités de VS et IE ont le rôle de fournir de l’information externe indiquant l’existence d’un problème. Ces informations constituent une aide au diagnostic externe dans le sens où ils permettent de faciliter l’identification des menaces et des opportunités émanant de l’environnement. Phase 2 uploads/Management/ veille-strategique-et-intelligence-economique.pdf
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- Publié le Jul 30, 2022
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