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Van Achte Laetitia - Document provisoire1 of 60. http://college-analyse-laique.org/ 1 Khéopsy doit également se renouveler. «L’époque héroïque de la psychanalyse a pris fin, nous vivons l’éclosion des psychothérapies» nous écrit Roudinesco et de poursuivre par «C’est se souvenir d’abord d’une aventure intellectuelle et littéraire qui tint une place fondatrice dans notre modernité : liberté de paroles et de mœurs, essor de toutes les émancipations (les femmes, les minorités, les homosexuels), l’espoir de changer la vie, l’école, la famille, le désir.» Tel est l’héritage de Lacan… C’est donc bien au-delà qu’une aide financière que je vous demande, mais une véritable recherche dans les avancées de la psychanalyse, chacun dans sa spécialité, voici donc du pain sur la planche pour la rentrée car, sans votre concours, je ne pourrai donner à Khéopsy et les moyens, et des articles dignes d’une revue moderne et active. Pour assurer la qualité et le sérieux de l'entreprise, le comité de rédaction de la revue s'engage à ne publier que des articles ayant préalablement reçu l'aval de deux membres d'un comité de lecture. Cela vaut également pour les articles que les membres du comité de rédaction peuvent faire paraître dans la revue. Pour pallier les insuffisances de nos moyens financiers tout comme pour contourner les difficultés d'une diffusion en librairie, la revue " Khéopsy "est, au moins provisoirement, une revue en ligne. Nous n'écartons pas cependant le projet de la transformer, à terme, en une revue classique sur papier. En attendant, nous nous proposons de mettre en ligne douze numéros de la revue par an. Frans Tassigny. Van Achte Laetitia - Document provisoire2 of 60. Table des matières La clinique de Lacan .................................................................................................................................... 3 La haine, la misère, la peur… ....................................................................................................................... 4 Lacan : une nouvelle théorie de la connaissance ......................................................................................... 5 Le petit a................................................................................................................................................... 14 L'OuPsyPo ................................................................................................................................................. 17 Mai 68 et les psychanalystes ..................................................................................................................... 23 Pourquoi faire une thérapie courte ? Pourquoi faire une psychanalyse ? Début ........................................ 25 Psychanalyse et cinéma ............................................................................................................................ 30 Psychanalyse et philo ................................................................................................................................ 32 Psychanalyse et poésie ............................................................................................................................. 34 Psychanalyse humaniste ........................................................................................................................... 36 Psychanalyse spéculative .......................................................................................................................... 45 Psys en Rue ............................................................................................................................................... 47 Sartre et Lacan .......................................................................................................................................... 48 Yann LEROUX, homme et machine ............................................................................................................ 51 « Dès qu'un homme... » ............................................................................................................................ 53 Alphonse Liautais ...................................................................................................................................... 55 Van Achte Laetitia - Document provisoire3 of 60. http://college-analyse-laique.org/ 3 La clinique de Lacan Présentation clinique de Lacan du 16-2-1976, par Patrick Valas : La présentation de "malade" de Lacan n° 1 - Patrick Valas www.valas.fr, vendredi 4 mai 2012 16:25 Adeline Landolt : Je me suis souvent querellée avec Lacan en lui reprochant de présenter des « malades, et de plus en public » alors lui disais-je que : « Vous ne faites pas usage de ce terme dans vos Écrits ou séminaires ». À chaque fois il prenait un air faussement désolé en me demandant pourquoi refusais-je d'a…1 Frans Tassigny : Reconnaissez quand même que ce qui est remarquable chez Lacan, c’est qu’il n’est pas animé seulement du souci de tout savoir, mais également de la nécessité d’être un observateur actif. Ce n’est possible que dans la mesure où l’on vit son observation en la reformulant dans une théâtralisation, dans une mise en scène. Patrick Pouyaud : La vraie « scène » n'est-elle pas son propre parcours au sein de la cure analytique ?...Jamais par ailleurs, Lacan n'a été animé « du souci de tout savoir ». Le savoir, ou plutôt UN savoir (un ça voir) c'est le sujet EN analyse qui s'en dépatouille. Le Toutsavoir, en psychanalyse, cela n'existe pas. Le divan l'atteste. Frans Tassigny : Ce n’est possible que dans la mesure où l’on vit son observation en la reformulant dans une théâtralisation, dans une mise en scène. Voici une recherche d’ « être l’autre », enquête et quête de l’identité secrète et cachée de l’être. Patrick Pouyaud : Ah peut-être bien si j'ai bien compris. « L'Autre scène » et la « théatralisation » paraissent ne pas être du même domaine. L'inconscient ? Je propose de lui donner un autre corps parce qu'il est pensable qu'on pense les choses sans les peser, sans les penser, il y suffit des mots ; les mots font corps, ça ne veut pas dire du tout qu'on y comprenne quoi que … Frans Tassigny : Lacan peut découvrir, isoler des traits de comportement, des signes, des attitudes, des bribes de discours, qui à eux seuls dénotent une identité profonde, composant un rituel social et dédramatisent la condition humaine. Archéologue du mobilier psychique, nomenclateur des symboles, linguiste, tout à la découverte d’un immense assemblage de figures et de passions; fresque vivante du théâtre de la vie, il tend à des allures d’homme de science. 1 Je me suis souvent querellé avec Lacan en lui reprochant de présenter des « malades, et de plus en public » alors lui disais-je que : «Vous ne faites pas usage de ce terme dans vos Écrits ou séminaires ». À chaque fois il prenait un air faussement désolé en me demandant pourquoi refusais-je d’aller à ses présentations, auxquelles il me conviait, en ajoutant qu’elles n’étaient pas ce que je croyais. Quelques années plus tard, je me suis rendu à la présentation clinique d’un sujet que mon grand ami d’enfance, aujourd’hui disparu, le Dr Jean-Louis Duhamel avait préparé pour Lacan, c’était le 13 février 1976. Ce patient, Lacan en a parlé à son séminaire sur Joyce en le qualifiant de « télépathe-émetteur ». Il a aussi précisé que ce qu’il qualifiait, lui, plutôt de dialogue à Sainte-Anne, on appelait cela une présentation de malade, mais ce n’était pas, en ce qui le concernait, ce qu’il faisait. Je me suis rangé à sa raison, sans toutefois jamais y retourner. Il m’a alors dit de contacter Laurence Bataille que je connaissais bien, il lui avait demandé de me remettre les photocopies des compte-rendus de ses présentations dont elle disposait. Le nom du patient et d’autres informations qui auraient permis de l’identifier y ont été à juste titre supprimés. Patrick Valas, le 4 octobre 2009.On le comprendra en lisant cette présentation clinique de Lacan du 16-2-1976 Van Achte Laetitia - Document provisoire4 of 60. La haine, la misère, la peur… Frans Tassigny, vendredi 4 mai 2012, 22:00 La haine, la misère, la peur ont toujours « su » où se forme leur ennemi : à l'extérieur de soi. La psychanalyse démontre que la menace est interne. Mais, elle ne l'est que pour une culture qui soit capable d'intérioriser, d'avoir séparé l'intérieur de l'extérieur. Toutes les formes de culture ne le font pas. Cette guerre des banlieues sans idéal, mais non tout à fait sans cause est évidement une guerre de défense culturelle, deux visions du monde s'affrontent, mais l'une doit se défendre contre elle-même, c’est-à-dire contre un désir inconscient, donc refoulé, qui la fait agir. Ce n'est pas une guerre c'est une opération de police.... Mais ce que l'on oublie de dire c'est que cette opération de police est également confrontée à l'inadaptation d'une société aux villes dortoirs. Enfin, cette réaction du pouvoir avec ce besoin de punition revêt la forme d'une autojustification morale et juridique qui plonge ses racines dans les tréfonds de l'inconscient. Voilà pourquoi c’est celui-ci le véritable sujet-objet de ces troubles. Cette rencontre entre un monde hostile et un homme fragile pose ou repose la question de savoir si un peuple ou une culture a le droit de mettre un processus qui conduise, selon ses critères, à une existence plus policée de l'humanité ; à une République policière pour être en l'occurrence plus direct.... L'Etat, la République a peut-être, suite à ces violences urbaines, l'occasion de rechercher une légitimité nouvelle, mais il se comporte dans une structure punitive (double peine) et figée. Certes, l'arabisme des agitateurs a joué un scénario impossible, comme s’ « ils » avaient des droits sur le territoire français.....En outre, la culture occidentale doit se défendre contre le moralisme qui la constitue et qui crée indirectement le primitivisme de l'autre : la culture des immigrés arabes. Ce moralisme compensatoire de l'ignorance d'autrui sert d'exutoire à un besoin ancien de punition et cache une conscience de culpabilité qui n'avait pas trouvé depuis la guerre d'Algérie l'occasion de se déculpabiliser. Freud nous indique qu'il est dans la nature de l'Etat de faire de ses citoyens des sujets mineurs pour les rendre incapables de réagir avec un esprit critique, déjà Kant, dans sa réponse à la question « Qu'est-ce que les Lumières ? » décrivait les hommes comme incapables de penser et soumis au tutorat : les Lumières était un combat contre la dictature et l'obscurantisme. Notre époque " transitionnelle" et dépressive nous oblige donc à faire le deuil de nos illusions engendrées par la démocratie et la toute puissance de la Science. Lacan pensait déjà (Nanterre, MAI 68) que : « La Science, c'était par quoi les sociétés mortes ont l'air de se tenir comme parlantes ». Gageons que la psychanalyse ne quitte pas la tradition de sa propre démarche au bénéfice illusoire de positions bourgeoises signe d'un uploads/Management/ version-definitive.pdf

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  • Publié le Apv 18, 2021
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