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1 Une entreprise est dite performante si elle converge ses efforts de manière efficiente vers l’atteinte des objectifs et peut être ainsi meilleur que ses concurrents, qui plus est, se focaliser sur les atouts, les facteurs qui produiront le maximum de résultats : encore dites facteurs de performance. Comme pour le cas d’une personne qui veut perdre du poids surtout au niveau du ventre, et qui décide de faire du sport et de se mettre au régime, elle va dans ce sens forcer un peu sur des exercices abdominaux journaliers pour avoir des résultats exhaustifs dans un certain laps de temps et minimiser les aliments à hautes apports caloriques. Les facteurs de réussite pour ce faire seront : le temps, les abdos (et/ou courses d’endurance), et la diète. « Le domaine d'activité stratégique (DAS) est un sous-ensemble d'activités d'une entreprise qui a des facteurs clés de succès semblables et qui partagent des ressources et des savoir-faire. » (TUGRUL ATAMER et ROLAND CALORI, Diagnostic et décisions stratégiques, Editions DUNOD, 1998). Il existe de ce fait 4 principaux facteurs de performance, mais seulement l’accumulation d’expérience et la position du leader seront à traiter successivement dans ce devoir. 1- L’accumulation d’expérience Connu aussi par l’appellation « effet d’expérience » ou « courbe d’expérience », ce facteur stipule que plus le volume de production cumulé double plus le coût unitaire de production diminue de X %, variable selon le secteur d’activité (textile, informatique, …). Cette théorie attribuée au Boston Consulting Group, viens bien au-delà de cela, en 1936. En effet, c’était l’ingénieur aéronautique : Théodore Paul Wright qui l’avait trouvé en observant ce phénomène par rapport à la production d’équipements militaires ; prouvant de ce fait, qu’une entreprise est en avance par rapport à ses concurrents si celle-ci possède une grande partie du part de marché. Les raisons principales de cet effet sont généralement : L’effet d’apprentissage qui stimule que plus une personne (main-d’œuvre) est habituée à faire une chose, plus elle acquiert d’expérience et donc, elle prendra moins de temps à l’exécuter ou encore elle en produira plus pendant la durée qu’elle avait pris auparavant. Plus exactement, ce point met en exergue que le coût unitaire destinée à une main d’œuvre diminue à chaque doublement d’expérience. L’économie d’échelle souligne quant à elle, que si le nombre de quantités produites augmentent, les coûts unitaires de ce fait diminuent. En effet, les coûts fixes répartis pour tel ou tel volume de produit ne changeront pas, ce qui expliquent pourquoi la décroissance du coût par unité. Les coûts logistiques doivent néanmoins correspondre avec cet abaissement des coûts unitaires, c’est- à-dire livrer les produits à une distance connexe aux charges engendrées. Le changement technologique : toujours en perpétuel évolution, l’entreprise se doit de suivre les innovations et les investissements liés à cela. Elle devra s’adapter aux normes, mais aussi opter pour les « solutions simplistes », prenant ainsi moins de temps et réduisant les coûts, comme les coûts humains du fait de l’automatisation des machines et du remplacement petit à petit des ressources humaines : communément nommée substitution du capital de travail. L’effet de taille : plus l’entreprise évoluera, plus ses partenaires augmenteront ou se fidéliseront, et ses rapports avec ses fournisseurs encore plus avantageux. Elle gagnera de cette démarche en relations mais aussi en expériences de négociation, surtout en terme de prix. La maîtrise du temps qui consiste surtout, à travailler efficacement et savoir réduire et utiliser son temps ; c’est-à-dire, si la durée de fabrication d’un produit est de X heures par exemple, la solution serait de fusionner quelques étapes ou les remplacer ou les supprimer mêmes pour aller plus vite. 2 Entre autre, si une entreprise veut avoir un avantage par rapport à ses concurrents, elle se devra de baisser sa courbe plus rapidement que les autres : une politique de prix agressive afin de posséder une part de marché conséquente. Néanmoins, des limites sont à revoir pour ce facteur tel que : la diminution de la valeur ajoutée du produit, des avantages indépendants de la courbe pour les concurrents (brevets, …), l’évolution rapide de la technologie, … Mais toutefois, ces limites ne doivent pas être un obstacle de développement. Exemple : courbe d’expérience dans une industrie textile Comme observé sur la figure, plus la société évolue en terme d’expérience, plus les coûts diminuent de 8%. Ceux-ci peuvent s’expliquer du fait d’acquisition de spécialisation au niveau des tâches donc cela ne prend plus beaucoup de temps qu’au début ou même, l’entité a investi en terme de ressources matériaux ; de la répartition des coûts fixes sur l’ensemble de la production, de la facilité à négocier avec les partenaires du fait de la fidélisation, … Ce résultat prouve que ce facteur constitue un atout indéniable pour se faire une grande place sur le marché. 2- La position du leader Selon HOUSE « le leadership est la capacité d'un individu à influencer, à motiver, et à rendre les autres capables de contribuer à l'efficacité et au succès de l'organisation. » La position du leader constitue un facteur clé du succès, du fait que c’est lui qui relie les ressources humaines au projet mis en place. Se trouvant au sommet de la pyramide, il se doit de guider, de diriger, de motiver, d’influencer l’organisation, d’être à l’écoute, d’interagir avec chaque personne qui contribuera vers l’atteinte de l’objectif. En effet, l’attitude du leader aura un impact soit positif soit négatif sur son organisation, notamment sur les résultats escomptés ; il se doit alors de fournir les efforts nécessaires pour savoir les intérêts et de chacun et les transformer en aspirations pour la performance de l’entité. Beaucoup de personnes veulent devenir un bon leader, toutefois ils devraient appliquer ces formes de pouvoir énumérées ci-dessous : - Pouvoir de récompense : qui dit que si un employé effectue bien son travail avec les résultats désirés, le supérieur se devra de lui donner une prime, une promotion, un cadeau comme les bons d’achats ou autres, etc., pour lui exprimer sa satisfaction mais aussi pour lui encourager à se surpasser encore plus ; - Pouvoir de coercition : incitant le leader à appliquer des sanctions sur ceux qui ne respectent pas les règles et normes convenus - Pouvoir légitime : où les employés se doivent d’obéir à leur leader - Puissance de référence : qui met en avant les qualités du leader, qui fait qu’il soit un bon exemple pour ses employés et constitue une bonne source d’inspiration - Puissance d’expérience : la position de leader présume qu’il a beaucoup de compétences techniques, d’expériences auxquelles les subordonnés ont envie d’acquérir ; donc le leader se 3 doit de partager ce qu’il sait aussi pour faciliter la tâche et apporter de l’expertise à ses préposés. Plus un leader s’applique et établit personnellement des relations, des liens professionnels avec ses subordonnés, plus ces derniers se sentiront favorisés, à l’aise et s’impliqueront un peu plus dans leur travail. Le leadership explique alors la relation cause à effet du supérieur à son employé : qui fait les résultats donnés par X proviennent des facteurs mis en œuvres par Y, et vice versa. Et dont ces facteurs peuvent accélérer ou décélérer l’atteinte des objectifs. Sans oublier que l’homme est le pivot moteur de l’organisation, même si l’ère numérique occupe une grande place actuellement, une entité ne peut se défaire du capital humain, source de changement, d’évolution, de piliers pour différencier le travail accompli d’une entreprise à une autre. Pour exemple, lorsque j’ai effectué un stage dans une entreprise off-shore où le capital humain est fondamental pour faire tourner l’entreprise, j’ai pu constater que lorsque le superviseur d’une équipe parlait mal à ses subordonnés, qui ne l’encourageait pas mais au contraire ne faisait que dire du mal de sa manière de travailler. Cela enlevait tout effort de l’employé à continuer à travailler dans la firme, l’incitant même à déposer sa démission alors que la besogne s’entassait et est obligé d’attendre en conséquence d’une mauvaise attitude managériale. Tout cela pour dire, qu’il ne faut pas choisir à la légère un leader car cela aura de nombreuses conséquences surtout au niveau de l’organisation ajoutant que sa position constitue un levier essentiel pour faire tourner la société. En guise de conclusion, une entreprise se devra de toujours revoir ces facteurs de performance, notamment ceux étudiés ci-dessus ; garantissant ainsi sa position sur le marché mais aussi son développement. Comme disait Michaël Porter : « Une société ne peut distancer de ses concurrents que si elle peut établir une différence qu’elle peut préserver ». uploads/Management/ vrai-devoir-2.pdf
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- Publié le Fev 20, 2021
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