Chapitre II : l’audit interne et le management des risques: Concept et définiti

Chapitre II : l’audit interne et le management des risques: Concept et définitions I. L’audit interne A. Définition de l’audit interne B. Les finalités de l’audit interne C. Les moyens de l’audit interne D. Les outils de l’audit interne II. Le contrôle interne A. Définition B. Le système de contrôle interne de la trésorerie III. Le management des risques A. Généralités sur le management des risques 1. Définition 2. Eléments du dispositif de management des risques 3. Relation entre objectifs de l’organisation et éléments du management des risques 4. Efficacité et limites du management des risques B. Notion de risque 1. Définition 2. Classification des risques 3. Maitrise des risques 4. Les risques relatifs à la trésorerie Chapitre III : Cartographie de risques et référentiel d’audit I. La cartographie de risques A. Définition B. Objectifs et utilisateurs C. Processus d’élaboration d’une cartographie de risque D. Utilité de la cartographie de risques dans l’audit interne. II. Le référentiel d’audit A. Définitions B. Objectifs C. Les apports du référentiel d’audit Chapitre II : L’audit interne et le management des risques: Concept et définitions I. L’audit interne A. Définition L’audit interne est une activité d’assistance et conseil à la gestion qui a beaucoup évolué depuis la seconde guerre mondiale. Autrefois cantonné aux questions comptables, l’Audit Interne touche aujourd’hui toutes les activités de l’entreprise et assure par conséquent une grande variété de services d’audit et de conseil. De simple point de vue du vocabulaire, observons que le terme « Audit Interne » trouve sa définition dans les mots :  Audit qui, fidèle à sa racine latine (Audio, Audire : écouter), montre la réelle définition d’écoute de la fonction. Son caractère générique est naturellement employé pour tout ce qui constitue une analyse et une opinion sur une situation.  Interne car l‘audit est ici exercé par du personnel de l’entreprise. Il s’oppose ainsi à « externe » relevant d’intervenants extérieurs. Selon le code de déontologie de l’Institut de l’Audit Interne « The IIA » l’Audit Interne est défini comme suit : « L’audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité . » L’audit interne vise l’atteinte de trois objectifs :  Evaluer le contrôle interne : l’audit est tenu d’identifier les risques relatifs auxx dispositifs de contrôle interne mis en place et proposer des actions pour les maîtriser.  Apporter une valeur ajoutée aux unités auditées tout en concourant à l’intérêt général de l’entreprise.  Obtenir le changement c’est-à-dire une amélioration réelle de la situation actuelle. L’auditeur n’est pas seul responsable de la réussite du changement, mais ne peut ignorer sa part de responsabilité. B. Les finalités de l’audit interne L’audit interne vise l’atteinte de trois finalités :  Evaluer le contrôle interne : l’audit est tenu d’identifier les risques relatifs auxx dispositifs de contrôle interne mis en place et proposer des actions pour les maîtriser.  Apporter une valeur ajoutée aux unités auditées tout en concourant à l’intérêt général de l’entreprise.  Obtenir le changement c’est-à-dire une amélioration réelle de la situation actuelle. L’auditeur n’est pas seul responsable de la réussite du changement, mais ne peut ignorer sa part de responsabilité. C. Les normes de l’audit interne Les nouvelles normes de l’audit interne impliquent une responsabilité accrue des auditeurs dans l’évaluation du processus de management des risques ainsi que dans l’efficacité d’un tel processus. Ces nouvelles normes partent du postulat que le processus de management des risques peut et doit être évalué comme tout autre processus de l’organisation, important sur le plan stratégique. Dorénavant il attendu des auditeurs internes qu’ils anticipent les problèmes et risques significatifs encours par l’organisation. L’audit interne doit accroitre sa capacité à tourner son regard vers l’extérieur de l’entrepris, son environnement, ses marchés. Audit interne ne signifie pas audit autocentré sur les opérations internes. Toutefois, il est essentiel de garder à l’esprit que l’auditeur interne n’est pas responsable du processus de management des risques, pas plus que des autres processus. Comme il incombe au conseil d’administration et au comité d’audit de veiller à ce que des processus de management des risques appropriés et efficaces soient en place, il est attendu que l’audit interne évalue ce dispositif. D. Les moyens de l’audit interne Les moyens utilisés par les auditeurs internes peuvent être considérés comme des démarches logiques qui vont s’inscrire tout naturellement dans le cadre méthodologique. Les questionnaires:  Le questionnaire de prise de connaissance Ce document est essentiellement utilisé au cours de la phase de « prise de connaissance » de la mission. Il va permettre la collecte des informations dont la connaissance est nécessaire à l’auditeur :  Pour bien définir le champ d’application de sa mission,  Pour prévoir en conséquence l’organisation du travail et en particulier en mesurer l’importance,  Pour préparer l’élaboration des questionnaires de contrôle interne.  Le questionnaire de contrôle interne Une liste de questions auxquelles l’auditeur répond par OUI ou par NON (ou non applicable) afin de porter un diagnostic par simples lectures des réponses. Les FRAP: La Feuille de Révélation et d’Analyse de Problème se présente comme un document normalisé, qui va conduire le raisonnement de l’auditeur à seule fin de l’amener à formuler une recommandation. E. Les outils de l’audit interne Ces outils sont nombreux, variés et évolutifs. Ils peuvent être classés dans deux catégories  Les outils d’interrogation.  Les outils de description Les outils d’interrogation : Les outils d’interrogation aident l’auditeur à formuler des questions ou à répondre à des questions particulières qu’il se pose. Les plus utilisés sont les suivants :  Les interviews ;  Les vérifications et les rapprochements ;  Les sondages statistiques ;  L’analyse causale ;  Le Questionnaire de Contrôle Interne  Les interviews L’interview est un outil que l’auditeur interne utilise fréquemment, mais une mission d’audit qui ne serait opérée qu’avec des interviews ne pourrait être considérée comme une mission d’audit interne. De surcroît, l’interview d’audit interne ne saurait être confondue avec des techniques d’apparence similaire : ce n’est ni une conversation, ni un interrogatoire. L’auditeur doit veiller à assurer une bonne interview. Pour le faire, il faut qu’il respecte les règles citées ci-dessous, qui s’inspirent du nécessaire esprit de collaboration qui doit s’instaurer entre audité et auditeur : Respecter la voie hiérarchique surtout quand il s’agit d’une interview qui n’a pas été programmée au cours de la réunion de lancement de la mission. Rappeler clairement la mission et ses objectifs. Il s’agit là du respect du principe de transparence qui gouverne toute mission d’audit.  Evoquer, avant toute autre chose, les difficultés, les points faibles, les anomalies rencontrées. En d’autres termes, on situe d’entrée de jeu le dialogue au niveau de connaissance où se situe l’auditeur dans le déroulement de sa mission en rappelant le résultat de ses toutes dernières investigations. Du même coup, on évite toute digression laudative, telle que l’on peut en rencontrer dans la narration.  adhérer aux conclusions de l’interview, Cette règle est la contrepartie logique de la première : les conclusions de l’interview, résumées avec l’interlocuteur, doivent recueillir son adhésion avant d’être communiquées sous quelque forme que ce soit à sa hiérarchie. Rien ne serait plus négatif que le résultat d’une interview communiqué en confidence à la hiérarchie alors que l’intéressé n’a pas encore véritablement donné son aval sur les conclusions à tirer de ses propos.  Conserver l’approche système, en vertu de ce principe que l’auditeur ne s’intéresse pas aux hommes. On doit donc se garder de toute question ayant un caractère subjectif et mettant en cause les personnes. Pour une interview constructive, cette optique doit également être celle de l’interviewé : l’auditeur n’hésite pas à le ramener dans le droit chemin si d’aventure – et ce n’est pas exceptionnel – ce dernier dérive dans ses réponses sur des questions de personnes  Savoir écouter, chacun sait que ce n’est pas facile. L’auditeur doit éviter d’être celui qui parle plus qu’il n’écoute ; or le premier exercice est plus facile – et plus agréable – que le second. Dans cette écoute l’auditeur doit savoir être néanmoins un « faciliteur », pratiquer d’instinct la maïeutique de SOCRATE et conduire l’entretien pour le maintenir sur les rails. Il y a là un subtil équilibre à trouver entre le « savoir écouter » et le « ne rien dire ». L’auditeur aura tout intérêt à suivre à cette fin une formation sur « l’écoute active ».  L’auditeur qui procède à une interview doit considérer son interlocuteur comme un égal. Non pas un égal au sens hiérarchique du terme, mais un égal dans la conduite du dialogue. Dans le respect de ces principes, l’interview d’audit se déroule normalement en uploads/Management/audit-interne-et-management-des-risques 1 .pdf

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  • Publié le Mar 18, 2021
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