1 MANAGEMENT ET THEORIES DES ORGANISATIONS 2 Table des matières INTRODUCTION ..

1 MANAGEMENT ET THEORIES DES ORGANISATIONS 2 Table des matières INTRODUCTION ....................................................................................................................... 3 CHAPITRE I: GENERALITES SUR LE MANAGEMENT ET LES THEORIES DES ORGANISATIONS ..................................................................................................................... 4 I. DÉFINITION ................................................................................................................... 4 1. L’organisation comme entité sociale ............................................................................. 4 2. L’organisation comme structure................................................................................... 5 3. L’organisation, fonction administrative........................................................................ 5 II. TYPOLOGIE DES ORGANISATIONS ....................................................................... 6 1. Les organisations formelles........................................................................................... 6 2. Les organisations informelles........................................................................................ 7 CHAPITRE II : L’ECOLE CLASSIQUE ................................................................................... 8 I. L’ORGANISATION SCIENTIFIQUE DU TRAVAIL DE TAYLOR .............................. 8 1. L’œuvre de F. Taylor .................................................................................................... 8 2. Les critiques ................................................................................................................10 II. LE COURANT ADMINISTRATIF DE FAYOL .........................................................11 1. L’œuvre de Fayol.........................................................................................................11 2. La fonction administrative...........................................................................................12 III. LE MODELE BUREAUCRATIQUE DE WEBER .....................................................14 IV. L’APPROCHE D’HENRI FORD ................................................................................16 CHAPITRE III: L’ECOLE DES RELATIONS HUMAINES ....................................................18 I. ELTON MAYO ET L’EFFET HAWTHORNE...............................................................18 II. ABRAHAM MASLOW ET LA PYRAMIDE DES BESOINS .....................................19 III. KURT LEWIN ET L’INFLUENCE SOCIALE ...........................................................21 IV. DOUGLAS Mc GREGOR ET LES THEORIES X ET Y ............................................22 V. FREDERICK HERZBERG ET LA THEORIE BI FACTORIELLE ..............................24 1. Apports dans l’école des relations humaines ................................................................25 2. Les critiques faites à l’école des relations humaines .....................................................26 CHAPITRE IV : L’ECOLE NEOCLASSIQUE .........................................................................27 I. ALFRED SLOAN ...........................................................................................................27 II. PETER F. DRUCKER.................................................................................................28 III. OCTAVE GELINIER .................................................................................................29 CHAPITRE V : L’ECOLE SYSTEMIQUE ...............................................................................31 I. LUDWIG VON BERTALANFFY ...................................................................................31 II. MELESE JACQUES ...................................................................................................32 III. HENRI MINTZBERG.................................................................................................33 CONCLUSION ..........................................................................................................................37 3 INTRODUCTION La notion de « phénomène organisationnel » n’est pas une invention moderne. Elle est née depuis la révolution industrielle et dès lors son importance dans la société et notre vie quotidienne n’a cessé de croitre. Dans les organisations économiques le problème organisationnel (lié à la coopération et à la coordination) s’est posé de la façon la plus aigüe. Il fallait répondre à certaines préoccupations de l’heure à savoir : comment faire pour que les entreprises atteignent leurs objectifs tout en offrant le maximum de satisfaction aux membres qui les composent comme aux partenaires qui les entourent ? Différents auteurs proposent des modèles ayant pour traits communs la volonté de trouver une solution universelle et la croyance dans la rationalité des processus sociaux. Toute une série de recherches naitront des difficultés rencontrées dans l’application de ces schémas rationalistes (l’école classique, l’école des relations humaines, l’école néo-classique, l’école systémique). Parler de théorie des organisations peut être source d’illusions compte tenu de la balkanisation des sciences de l’organisation. Il n’existe pas de corps théorique suffisamment unifié pour qu’on puisse parler d’une théorie des organisations. Les auteurs préfèrent donc parler de théories au pluriel des organisations et de sciences de l’organisation ou des organisations. A l’origine, les experts pensaient qu’il existait une seule manière de diriger les personnes, car toutes les organisations se ressemblaient. Si de telles vues pouvaient êtres fondées jusqu’à un certain point, au début du XXème siècle, on les tient désormais pour exagérément simplistes et incorrectes. L’évolution des sciences de l’organisation montre combien les méthodes de gestion bien élaborées qu’elles soient deviennent peu satisfaisantes lorsqu’elles n’intègrent pas le nouveau contexte. L’approche historique de l’organisation met en évidence quelques caractéristiques communes aux différentes époques et aux différents groupes : - la spécialisation qui produit l’efficacité ; - l’existence d’un chef, d’un leader organisant le groupe ; - la nécessité d’avoir une vision ou une mission ; - le rôle ou la nécessité d’un état pour engager de grands travaux avec des modalités d’intervention fortes selon le contexte. 4 CHAPITRE I: GENERALITES SUR LE MANAGEMENT ET LES THEORIES DES ORGANISATIONS I. DÉFINITION Les théories des organisations sont une discipline qui s'intéresse aux organisations aussi bien marchandes que non-marchandes, dans toutes leurs diversités. Elles ont pour but d'analyser leur fonctionnement, leur structure et leur développement et de proposer des améliorations. Du grec « théorein » qui signifie contempler, observer, examiner, la théorie désigne une idée ou une connaissance spéculative, imaginative, souvent fondée sur l’observation ou l’expérience, donnant une représentation idéale, éloignée des applications. L’organisation peut être définie selon trois (03) niveaux :  l’organisation comme entité sociale,  l’organisation comme structure,  l’organisation en tant que fonction administrative. 1. L’organisation comme entité sociale « Une organisation c’est un groupe d’hommes composé de spécialistes, travaillant ensemble à une tâche commune…une organisation se définie par son objectif (but), elle ne se fonde ni sur la nature psychologique de l’être humain, ni sur la nécessité biologique. Une organisation est toujours spécialisée. Elle se définit par la tâche qu’elle se donne ». Drucker 1993, (Au-delà du capitalisme). Une autre définition qualifiée de finaliste considère l’organisation comme « un ensemble de personnes se mobilisant dans une action collective pour réaliser une action commune ». Ainsi, pour Mintzberg, l’organisation poursuit quatre (04) objectifs à savoir la pérennité (assurer la survie), l’efficience (optimiser les moyens), la croissance (accroitre l’influence de l’organisation) et le contrôle (orienter et canaliser les actions). 5 Pour Etzioni, « une organisation désigne un regroupement permanent qui vise la réalisation d’objectifs déterminés ».Tout regroupement n’est pas une organisation donc, il y a des conditions, des critères particuliers qui font qu’un regroupement est qualifié d’organisation, ces critères sont le caractère permanent et la finalité de l’entreprise précise. Contrairement à l’organisation, l’entreprise a pour particularité d’être éphémère et de n’admettre aucune définition naturelle. Elle est un collectif particulier qui a la propriété fondamentale de se concevoir en permanence et de définir librement sa stratégie. C’est une entité qui jouit d’une liberté inédite. Exemples d’organisations: l’ONU, une entreprise, une collectivité locale, une université, une association. 2. L’organisation comme structure L’organisation est ici ce qui définit les unités administratives, elle se présente sous forme d’un organigramme répartissant les tâches et attribuant les responsabilités et les pouvoirs. La représentation graphique permet de visualiser les réseaux de communication et la coordination des activités à exercer au sein de l’organisation. 3. L’organisation, fonction administrative Cette organisation renvoie à un processus de mise en interrelation des personnes et des tâches à accomplir en fonction d’un objectif précis et d’une structure donnée. Selon Edgar Schein, « une organisation, c’est la coordination rationnelle des activités d’un certain nombre de personnes en vue d’atteindre un but commun explicite, ceci par la division du travail et des fonctions et par une hiérarchisation des responsabilités et de l’autorité». Dans cette coordination, il y a une double division du travail :  une division horizontale : si on lit un organigramme à l’horizontale, on ne peut pas identifier la hiérarchie, on ne peut qu’observer les relations fonctionnelles de coordination et de collaboration.  une division verticale : si on lit un organigramme à la verticale, on peut identifier la hiérarchie, la répartition des pouvoirs. (Attention à différencier les postes techniques et les postes hiérarchiques, par exemple la secrétaire du directeur n’est pas en position hiérarchique supérieur par rapport aux autres employés car elle occupe un poste technique). 6 II. TYPOLOGIE DES ORGANISATIONS Les organisations peuvent être classées en tenant compte de plusieurs critères à savoir la situation géographique, le champ d’action, la taille et le critère juridique. Elles pourront être dans un système formel ou informel. 1. Les organisations formelles Le but est d'atteindre l'objectif de l'organisation et de produire des biens ou des services. En utilisant de façon rationnelle les moyens disponibles, on va pouvoir contrôler les comportements des groupes et des individus, d'où la nécessité de rendre les comportements prévisibles et productifs. Le système formel est un ensemble de constantes (points de repères). On va pouvoir identifier les objectifs d'organisation, l'uniformité des comportements, les technologies, l'interchangeabilité des membres de l'organisation, la spécialisation des tâches, l'ordre et l'autorité, les rémunérations, les insignes et symboles. Ce qui est concrétisé par l'entreprise sont les textes juridiques, les chartes d'organisation, les descriptions de fonction, les bulletins officiels d'informations, les règlements intérieurs, les livrets d'accueil, les notes de services, les rapports d'activité, les organigrammes. Les documents formels ne sont pas, à priori, psychologiques et sans rapports avec les relations interpersonnelles. Plusieurs critères peuvent être retenus pour classer les organisations formelles :  Le critère but-finalités : organisations charitables / organisations commerciales/ organisations humanitaires;  Le critère géographique : organisations nationales / organisations internationales ;  Le critère champ d’action : organisation sociale / organisation politique / organisation économique ;  Le critère de la taille ou de l’envergure : petite, moyenne ou grande organisation ;  Le critère juridique : les organisations peuvent être classifiées en considération du droit qui régit leur création, leur organisation, leur fonctionnement, etc. on distingue de ce point de vue les organisations de droit public (l’Etat, les collectivités territoriales, les 7 établissements publics..) et celles de droit privé (les associations, ONG, coopératives, sociétés...). 2. Les organisations informelles Sachant que le système formel produit des pressions plus ou moins fortes, les individus répondent par des comportements, des relations, des stratégies non prévus dans l'organisation, donc informel. Goffman (1968) distingue deux (02) façons de s'adapter à l'organisation :  adaptation I : comportements qui obéissent aux demandes officielles de l'organisation  adaptation II : avoir des objectifs illicites et utiliser des moyens interdits (un moyen pour s'écarter du rôle et/ou de la fonction qu'on lui assigne). Quand on uploads/Management/cours-de-management-et-theories-des-organisations-pdf 2 .pdf

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  • Publié le Apv 22, 2022
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