LA LOGISTIQUE AVALE 3.1 -/Picking et transport Figure 1 la logistique avale de
LA LOGISTIQUE AVALE 3.1 -/Picking et transport Figure 1 la logistique avale de la grande distribution • Dans une GMS, la procédure la plus courante consiste pour le client à assurer lui même l’ensemble de la logistique aval selon la procédure 1 avec : • Faire sa liste de courses après examen de ses réserves • Se rendre à la GMS en voiture • Prendre un caddy • Faire le picking, c’est à dire prendre en rayon les produits qu’il désire et les mettre dans son caddy • Aller à la caisse, décharger, recharger, payer • Aller à son véhicule, charger • Rendre le caddy • Revenir chez lui • Décharger, porter chez lui, ranger dans ses armoires, réfrigérateur, congélateur. Cependant, dans certaines GMS, il peut se faire livrer à domicile ce qu’il a pris en rayon selon la procédure 2 ou la procédure 3 selon les cas. Cette livraison à domicile est souvent proposée par les magasins de centre ville pour lesquels le stationnement est difficile. Elle peut être gratuite, le plus souvent à partir d’un minimum d’achat (75 € par exemple), ou payante (de 7 à 15 € selon les GMS). LA VENTE À DISTA NCE On appelle vente à distance (sigle VAD) toute technique qui permet au consommateur, en dehors des lieux habituels de réception de la clientèle, de commander un produit ou de demander la réalisation d'un service. La vente à distance a été d’abord qualifiée de vente par correspondance ; puis de vente sur catalogue ; la nouvelle dénomination reflète mieux la diversité des moyens utilisés par les entreprises pour communiquer avec leurs clients. Il s’agit d’une forme particulière de marketing direct dont l’invention est attribuée à Aristide Boucicaut, créateur par ailleurs du Bon Marché en 1852 ; en 1867 dans un catalogue de cinquante pages. Il proposait 1500 articles et les consommateurs avaient le droit de retourner les articles qui ne convenaient pas. Les modes de passation des commandes par les clients se sont diversifiés au point de justifier l’appellation de vente à distance en remplacement de celle de vente par correspondance ; en 1998 ; en moyenne pour les entreprises concernées, 53.6% des commandes ont été passées par courrier, 32.8% par téléphone, 10.4% par minitel/Audiotel et 3.2% par d’autres moyens (fax, internet, bureaux de prise de commande, groupeurs, etc.). La dimension logistique de l’activité de commerce électronique sur l’internet a longtemps été sous-estimée. Toutefois, elle n’a pas tardé à devenir le goulet d’étranglement du commerce sur l’internet ou Vente A Distance. Ce nouvel obstacle, bien plus radical que l’impact psychologique des questions de paiement, a transformé le point de vue sur la question logistique, faisant de cette dernière la pierre de touche du commerce électronique dit B to C. On distingue traditionnellement au sein du commerce électronique une différence fondamentale entre les activités ne nécessitant pas de logistique (billetterie, services financiers, téléchargement en tous genres, etc.) et les activités proposant un mode de distribution directe de produits physiques (produits de consommation courante, places de marchés, etc.). Dans le premier cas, la « distribution » des produits se résume à la question de l’accessibilité, c’est-à- dire ici à la qualité technique du réseau d’échange d’information et à celle des interfaces et des systèmes informatiques (bande passante, montée en charge des serveurs etc.). Dans le second cas, cette « distribution directe » implique une organisation logistique ad hoc variant fortement en fonction des produits proposés, notamment en raison des différences volumétriques de ces produits mais aussi en raison des relations des vendeurs avec leurs fournisseurs. Avec une chute de la vente à distance aux consommateurs depuis entre 1993 et 2000, la vente à distance aux professionnels s’est développée rapidement depuis 1994 et a atteint 17.5 milliards de francs en 1998. Les modes de passation des clients professionnels sont : le fax (45%), le téléphone (32%), le courrier (14%), la visite d’un commercial (6%) et le Minitel (3%). Le commerce électronique désigne la vente de produits et de services réalisée à partir d’offres diffusés par le réseau Internet. Ce réseau peut aussi servir de transmettre la commande et le paiement du client et, dans certains cas, à transférer directement le produit à l’acheteur. En ce qui concerne plus précisément la vente de produits, l’internet ouvre par ailleurs des possibilités plus ou moins grandes que les produits sont numérisables ou non. Lorsque les produits sont numérisables, ils peuvent être téléchargés dans les ordinateurs des clients. Cette technique remet en cause les techniques traditionnelles de fabrication et de distribution ; la vente sur internet peut être moins coûteuse ; c’est le cas par exemple de la musique téléchargée qui remplace le disque enregistré ou des textes téléchargés qui se substituent aux journaux ou encore des logiciels. Lorsque les produits ne sont pas numérisables, il faut acheminer physiquement jusqu’au client et le coût du transport est relativement élevé car, lors de la phase finale du transport, les produits sont acheminés par petites quantités voire à l’unité par contre ces entreprises ne détiennent pas forcement un stock (ils peuvent commander au fabricant au fur et à mesure des commandes reçues) et donc est source de réduction de coût de stockage. LES OFFRES DE SERVICES LOGISTIQUES LIÉS À LA VAD Nous traiterons ici exclusivement des activités supposant un service logistique et poseront comme hypothèse que l’enjeu de la logistique du commerce électronique sur l’internet n’est rien moins que la capacité d’un marchand à mettre en place un système de distribution directe de biens matériels dans des conditions d’organisation efficaces. L’intérêt suscité par la logistique s’explique désormais par l’orientation du commerce électronique vers une intégration dans les stratégies commerciales « multicanal ». Les plus remarquables sont celles de la grande distribution (Carrefour, Cora, Casino). Nous allons présenter cette logistique de la vente à distance par une présentation des offres des logisticiens. Pourquoi ? Tout simplement parce que, la logistique, notamment dans sa phase livraison, est le seul contact concret entre un webmarchand et son client. Cela signifie que derrière la virtualité de la prise de commande, la qualité de la réception du produit vaut comme le contact en magasin. De ce point de vue, tout échec à la livraison, tout retard, toute erreur dans les produits livrés par rapport à ceux commandés, tout problème de retour, etc. sera interprété par le client comme une mauvaise qualité de service du marchand. La singularité de ce phénomène tient au fait que le vendeur, dans la plupart des cas, délègue sa logistique et donc la part relationnelle physique de son activité commerciale. Cette situation rend le webmarchand vulnérable et dépendant. La gamme de services à sa disposition étant large, nous proposons ici d’en dresser une typologie. Quatre grands cas de figure existent : les postes, les intégrateurs, les logisticiens- transporteurs et les coursiers. Chacun d’entre eux a ses particularités fortes qui se traduisent dans leurs offres logistiques. Alors que les postes disposent d’une offre de service « large spectre », les trois autres catégories se distinguent par des offres de service « sur mesure » à même de répondre à un cahier des charges particulier. Ainsi, la force des premiers en matière tarifaire ne limite en rien celles des autres en matière de personnalisation du service. Les postes Historiquement, les postes nationales sont des acteurs très compétitifs au niveau national. Depuis quelques années, elles connaissent un double mouvement de diversification des services proposés et d’internationalisation. Leur force nouvelle réside donc dans la diversification de la gamme de services et l’élargissement de la couverture territoriale. Par exemple, la Poste française a ainsi élargi son offre à la logistique avec PubliTrans et Eurodispatch d’une part, puis signé un partenariat avec FedEx dans le domaine de la messagerie express. Elle s’est dotée récemment d’une filiale, Esipost, dédiée à l’intégration des offres logistiques de La Poste pour les entreprises (notamment les PME) souhaitant développer une activité de commerce électronique sur l’internet. Avec de tels mouvements les opérateurs postaux pourrons devenir l’interlocuteur unique de nombreux webmarchands. Opérateurs de messagerie express (intégrateurs) Très tôt, les opérateurs de messagerie express comme UPS, FedEx ou DHL se sont positionnés comme des interlocuteurs privilégiés des webmarchands. Ils ont dès les années 1980 investi lourdement dans les systèmes de tracing-tracking, ce qui leur a permis d’être les premiers à proposer cette valeur ajoutée informationnelle qui intéresse aujourd’hui le consommateur final. Toutefois, le coût de la prestation logistique d’un intégrateur pèse lourdement sur de nombreux achats par l’internet, réduisant d’autant l’intérêt de ce service haut de gamme pour les marchands qui ne font pas de l’international leur zone de chalandise prioritaire. Un autre obstacle, les plages de livraison des expressistes sont traditionnellement celle des heures ouvrées des entreprises. Or, la demande en matière de service logistique B to C se polarise sur les horaires en début de matinée et après 18 heures. Cette modification de la demande suppose donc pour les acteurs de modifier sensiblement leur organisation. Logisticiens et transporteurs Les logisticiens-transporteurs sont traditionnellement des spécialistes de la fonction logistique externalisée des entreprises. Leur savoir-faire et uploads/Marketing/ la-logistique-avale.pdf
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- Publié le Jan 02, 2022
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