LIVRE 1 DIEU 01.-FR-39_Layout 1 15. 8. 12. 6:16 Page 21 Chapitre premier.

LIVRE 1 DIEU 01.-FR-39_Layout 1 15. 8. 12. 6:16 Page 21 Chapitre premier. L’existence de Dieu et Ses attributs …………… 23 Section 1. Dieu est une réalité ……………………………………… 23 Section 2. Dieu, la racine et l’Être originel …………………………33 Section 3. Le Dieu de la Parole ………………………………………41 Section 4. Les attributs de Dieu ………………………………………44 Chapitre 2. Le Dieu de cœur et d’amour vrai ………………………… 52 Section 1. Le Dieu de cœur ……………………………………………52 Section 2. Le Dieu d’amour vrai ………………………………………61 Section 3. Dieu, notre Vrai Parent ……………………………………65 Chapitre 3. Dieu, le Créateur …………………………………………… 72 Section 1. La création de Dieu ………………………………………72 Section 2. Le monde créé par Dieu …………………………………80 Section 3. Dieu a créé avec amour ………………………………… 86 Chapitre 4. Nous devons libérer Dieu ………………………………… 91 Section 1. L’amer chagrin de Dieu et la providence de la restauration …………………… 91 Section 2. Le Dieu de la recréation ……………………………… 114 Section 3. Nous devons libérer Dieu ………………………………124 LIVRE 1 DIEU 01.-FR-39_Layout 1 15. 8. 12. 6:16 Page 22 Section 1. Dieu est une réalité 1À force de prier sans cesse et de méditer dès mon plus jeune âge, j’ai fini par ren- contrer Dieu et recevoir Sa vérité absolue. Dans son contenu extraordinaire était ré- vélé le fonctionnement de l’univers, de la vie et de l’histoire, comme jamais aupa- ravant. Appliquée à la société, cette vérité résoudra tous les problèmes sociaux. Ap- pliquée au monde, elle offre une solution globale à tous les problèmes. Nous pou- vons de plus trancher les grands débats religieux et des impasses de la philoso- phie. La vision du monde, la cosmologie, la vision de la vie, la vision de la provi- dence et de l’histoire, tout est nouveau et inédit. C’est aussi un principe unificateur, capable à la fois d’intégrer toutes les doc- trines religieuses et propositions philoso- phiques dans un tout et de préserver les traits uniques de chacune. 2 Dire « Dieu existe » n’est pas creux. Non que la nécessité de Son existence se déduise en comprenant la relation entre partenaire sujet et partenaire objet dans le Principe. Le fait est que Dieu existait avant que nous existions, avant même que nous puissions penser, guidant nos perceptions et tout notre être. C’est cette conscience qui importe plus que tout. Le point essentiel est que la conscience pré- cède la connaissance, et non l’inverse. Si nous avons froid, nous le ressentons avant même de le savoir. De même, si Dieu existe, Son existence devrait se faire ressentir jusque dans nos cellules. Arri- ver à cette conscience, voilà l’important. Comment arriver à cette conscience, comment vivre ces choses, telle est la question. 3 Le point le plus sérieux de la vie hu- maine est de savoir si Dieu existe ou non. Si Dieu existe vraiment, le pécheur suprême est celui qui nie Son existence. Si un fils, par exemple, niait l’existence de ses parents vivants et bien-portants, dirions-nous qu’il est filial ou ingrat ? Nous parlerions d’un fils ingrat. Alors qu’arrivera-t-il à la personne qui nie l’existence de Dieu, alors que Dieu existe ? Cette personne court à sa perte. Il n’y a donc pas de pire péché que de nier l’existence de Dieu. Certains vont jusqu’à dire qu’Il est mort. Dire cela, c’est le comble du péché. 4 Percevoir l’existence de Dieu ne doit pas rester vague et conceptuel. Il est im- possible de saisir l’existence de Dieu par la seule logique. C’est que l’existence de Dieu, tout en respectant la logique, la transcende aussi. Une croyance religieuse où l’approche de Dieu se limite à la lo- gique peut-elle guider nos vies ? Peut-elle CHAPITRE PREMIER L’existence de Dieu et Ses attributs 01.-FR-39_Layout 1 15. 8. 12. 6:16 Page 23 nous parfaire comme êtres substantiels appelés à la vie éternelle ? Une telle idée soulève bien des questions. Sur ce seul socle, comment espérer se tenir vrai- ment devant notre Seigneur, Dieu ? Aller vers Dieu a été l’espoir de l’être humain ainsi que l’objectif providentiel de Dieu dans l’histoire. Être causal ou résultant ? 5Nul ne vient au monde parce qu’il l’au- rait voulu. L’homme ou la femme ne naissent pas comme ils l’entendent. Nous naissons du fait de nos parents, non parce que nous l’avons souhaité. Il en est ainsi de nos parents, de leurs parents, de tous nos ancêtres. Et cela vaut en remon- tant jusqu’à Adam et Ève. Même l’exis- tence des premiers ancêtres ne fut pas le fait de leur propre désir. Derrière eux, quelqu’un voulut leur existence. Parler de l’être humain, c’est parler de l’homme et de la femme. L’homme a besoin de la femme et la femme a besoin de l’homme. Or, nul homme n’a choisi d’être né homme, nulle femme n’a choisi d’être née femme. On se découvre homme ou femme après être né. En grandissant, nous voyons bien que nous avons besoin l’un de l’autre et nous désirons devenir mari et femme. On voit bien, par là, que l’être humain n’est pas la cause fonda- mentale et que, si Dieu n’existait pas, il n’y aurait pas d’être humain. 6 C’est par ce brassage et cette vie com- mune des hommes et des femmes que la grande famille humaine a vu le jour. L’humanité comporte beaucoup de na- tions, les nations regroupent de nom- breuses tribus, les tribus sont composées de nombreuses familles et les familles comprennent beaucoup d’individus. Chacun de nous est un de ces individus et un membre d’une famille. La famille et les liens du sang qui nous unissent ne se sont pas tissés selon notre bon vou- loir. Dieu nous fait naître, ainsi que notre famille et nos proches. Sans Dieu, les liens entre enseignants et élèves, entre parents et enfants ne sont pas pos- sibles. Dieu est la cause, et toutes ces re- lations dans le monde en sont l’effet. 7 Pour que quelque chose existe sur terre, il doit y avoir une cause. Quelque chose a produit le monde qui nous en- toure, la société et le pays que nous ha- bitons, le milieu que nous observons. Il doit y avoir un motif derrière cet ensem- ble de relations. C’est l’évidence même. On voit bien que l’être humain est assu- rément derrière la formation des socié- tés, des nations et du monde. Malgré tout, l’être humain n’est pas la cause fon- damentale de lui-même. Nous sommes à l’évidence le fruit d’un dessein créa- teur derrière lequel il y a forcément un motif, un but, une raison. 8 Nous devons unir le corps et l’esprit avec Dieu au centre. Quand l’esprit et le corps ne font qu’un avec Dieu, une tri- nité se forme. La raison d’unir le corps et l’esprit en mettant Dieu au centre est que Dieu est notre cause. Dieu et l’être humain sont dans un rapport de cause à effet. La réciprocité qui lie le corps à 24 Livre 1 · Dieu 01.-FR-39_Layout 1 15. 8. 12. 6:16 Page 24 l’esprit est un principe de base de l’uni- vers. L’unité entre la cause et l’effet, et entre les partenaires sujet et objet, est un principe fondamental et universel. À moins que Dieu et l’humanité ne s’unis- sent dans un lien de cause à effet, ou de partenaire sujet à partenaire objet, il ne peut y avoir d’environnement idéal, et nous ne pouvons tendre vers l’idéal. 9 L’être humain n’est en aucun cas un être causal. Nous sommes bien arrivés là pour une certaine raison. Un effet sans relation avec une cause, cela ne se conçoit pas. Le fil qui relie l’effet à la cause peut être tortueux, mais il y a bien un fil cohérent. L’être humain est tel qu’il est car il tient d’un être causal. En disant que cet être causal est Dieu, nous pouvons conclure que l’être humain res- semble à Dieu. 10 Dieu est l’Être causal de l’univers. Il est l’Être causal derrière toute action, l’Être causal qui exerce la force, l’Être causal qui donne la direction et l’Être causal qui confère le but. On parle de Lui comme d’un Dieu personnel, car Il agit toujours avec un motif clair, un sens de la direction et un but. Tout dans le monde va par conséquent dans le sens de l’objectif défini par la cause. C’est ce que l’on entend en disant que Dieu est l’Être à l’origine de tout. Les mystères du corps humain témoignent de l’existence de Dieu 11 Bien plus encore que nous ne pou- vons l’imaginer, l’être humain est le chef-d’œuvre de l’univers. Si l’être hu- main avait un partenaire sujet, un Dieu absolu qui l’avait créé, Dieu aurait-Il pu le faire inapte à savoir ce qu’Il dit, voit ou ressent ? Comparons Dieu à un ar- tiste. Pour créer un chef-d’œuvre, un ar- tiste conçoit grâce à son imagination et élabore grâce à son intellect. L’artiste entend créer une œuvre d’art unique, la meilleure qui soit. S’il s’avère que son chef-d’œuvre comble parfaitement ses attentes, l’artiste goûtera une joie infinie. Si l’œuvre surpasse même ses attentes, uploads/Philosophie/ 01-fr-39-layout-1 1 .pdf

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