SEQUENCE 1 : S’INSCRIRE DANS UN DEBAT : CONVAINCRE OU PERSUADER. CONTENU DE LA

SEQUENCE 1 : S’INSCRIRE DANS UN DEBAT : CONVAINCRE OU PERSUADER. CONTENU DE LA SEQUENCE EVALUATION DIAGNOSTIQUE ACTIVITES DE COMPREHENSION Séance 1 Séance 2 Séance 3 Séance 4 Séance 5 ACTIVITES DE LANGUE Syntaxe Lexique ACTIVITES D’ECRITURE EVALUATION FORMATIVE CORRIGES EVALUATION DIAGNOSTIQUE Lis attentivement le texte suivant : L’automobile est une invention qui a connu – et connaît encore – un développement extraordinaire. Elle reste cependant très controversée car elle présente des avantages et des inconvénients. Quelle est ton opinion personnelle sur l’automobile ? Réponds en rédigeant un texte d’une trentaine de lignes. Tu veilleras à présenter un texte comportant : ­ une partie dans laquelle tu présenteras les arguments ; ­ une partie dans laquelle tu discuteras ces arguments et donneras ton point de vue personnel. Cette activité te permettra de faire un premier bilan de tes compétences. Après avoir rédigé ton texte, remplis la grille d’autoévaluation ci­dessous pour savoir ce que tu as réussi et ce que tu n’as pas réussi. Cela te permettra de recenser les opérations pour lesquelles tu dois t’entraîner plus particulièrement. GRILLE D’AUTOEVALUATION CRITERES DE REUSSITE OUI NON 1. J’ai posé le problème : le développement de l’automobile et la divergence des points de vue quant à son utilité. 2. J’ai rédigé une partie consacrée aux avantages de l’automobile : rapidité et confort des déplacements, indépendance par rapport aux transports publics, disponibilité immédiate en cas d’urgence, etc. 3. J’ai rédigé une partie consacrée aux inconvénients de l’automobile : risques d’accidents, pollution, frais d’entretien et de réparation importants, etc. 4. J’ai essayé d’être convaincant dans le choix des arguments. 5. J’ai classé les arguments selon leur ordre d’importance. 6. J’ai utilisé des articulateurs pour introduire les arguments : parce que, en effet, d’autant plus que, mais, malgré, cependant, etc. 7. J’ai marqué une transition entre les parties dans lesquelles j’ai présenté les arguments 8. J’ai utilisé le type de phrases qui convient (déclaratives, interrogatives) et j’ai fait attention à rédiger des phrases correctes. 9. J’ai utilisé les temps qui conviennent (le présent essentiellement). 10. J’ai essayé de faire la synthèse des deux séries d’argument pour donner un point de vue objectif et cohérent. 11. J’ai écrit lisiblement et j’ai vérifié l’orthographe. ACTIVITES DE COMPREHENSION Séance 1 : DEBATTRE, PARTICIPER A UN DEBAT, CONVAINCRE, PERSUADER Texte 1 : « Les OGM en question », d’après Catherine Vincent, Le Monde, 23 juin 1998. Objectifs de la séance : ­ reconnaître et comprendre un débat dans un texte ; ­ saisir la visée argumentative dans un débat, une discussion ; ­ identifier le thème ; ­ repérer les interlocuteurs ; ­ saisir l’opinion développée par chacun des interlocuteurs qui participent à un débat, une discussion. Plan de la leçon : ­ lecture du texte ­ questions d’analyse ­ conclusion. Durée : 1 heure Documents à consulter : dictionnaire, encyclopédie. Observe le texte suivant puis lis­le et réponds aux questions. Les OGM en question. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) font l’objet d’un débat public, en France ; cela permettra au gouvernement de les autoriser ou pas. « Votre avis ne sera pas seul à compter. Mais c’est vous qui avez choisi le thème des questions, c’est vous qui allez les poser tout à l’heure. Votre avis prendra place à côté de celui des experts, et sera pris en compte dans le prérapport sur les OGM que je rendrai le 30 juin. A la suite de quoi, le gouvernement décidera ». En quelques mots, J.­Y. Le Déaut, président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, situe l’enjeu de l’événement : la première « Conférence de citoyens » durant laquelle quatorze citoyens ont débattu avec les experts de leur choix de l’utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) en agriculture et dans l’alimentation. (Le Monde du 20/06/1998). Ils sont sept hommes et sept femmes. Agés de vint à cinquante ans, ils travaillent, sont retraités ou sans profession. Très vite, le ton est donné. Les quatorze « candides » prennent leur mission à cœur. « Les OGM : je savais de loin que c’était une nouvelle technique… A priori, je n’avais rien contre, mais j’avais des inquiétudes. Aujourd’hui, je n’ai toujours rien contre mais j’ai des peurs », confie G. Rozet, trente­huit ans, agent commercial. Face à eux, l’attitude de la trentaine d’experts qui participent aux débats surprend d’emblée. Par la force de leurs convictions, et surtout par la défiance qu’exprime un grand nombre d’entre eux vis­à­vis d’une précipitation excessive des pouvoirs publics à lancer ces nouveaux produits sur le marché. Une prudence qui, au fil des débats, paraît d’autant plus relever du bon sens qu’à la plupart des questions posées ne répondent que des connaissances partielles, voire contradictoires. Aucune certitude. Quels sont les risques potentiels des OGM sur la santé ? Pour l’environnement ? Quelle information proposer aux consommateurs ? Sur tous ces points, on ne dispose aujourd’hui d’aucune certitude. « Il y a dix ans, on pensait que les transferts de gènes entre végétaux dans la nature étaient un phénomène quasiment négligeable. On avait lancé des recherches, et on a vu que c’était faux. Le pollen migre nettement plus loin que ce qu’on croyait, les graines aussi. Et on a brusquement réalisé que les choses allaient trop vite », résume un généticien et écologue, professeur à l’Institut National d’Agronomie, avant de se prononcer pour l’adoption d’un moratoire concernant la commercialisation des OGM. Face à cette perspective, d’autres experts appellent le panel de citoyens à prendre en considération les enjeux économiques du transgénique. Leur crainte : voir les industries françaises totalement exclues des biotechniques végétales que sont en train d’accaparer quelques grands groupes étrangers. « Pour garder notre indépendance et ne pas être cannibalisés, nous devons construire notre propre offre », affirme le directeur général adjoint de la société Limagrain. Le représentant de la Fédération Nationale des Syndicats des Exploitants Agricoles souligne que les OGM peuvent aussi être porteurs d’espoirs « pour l’environnement, pour la santé des agriculteurs, pour la simplification des pratiques agricoles ». La Confédération paysanne, elle, rejette en bloc ce type d’arguments. « Toute innovation profitable aux actionnaires d’un groupe industriel n’est pas forcément profitable à l’ensemble des hommes », lance l’un des secrétaires nationaux. Attendue avec espoir par certains, taxée d’emblée de « mascarade démagogique » par d’autres, la conférence aura à tout le moins obligé les experts à répondre à leur « jury » d’une manière accessible à tous. Pour l’Office parlementaire, « les conférences de citoyens peuvent amorcer un débat national et permettre de le lancer sur des bases saines », précise J.Y. Le Déaut. D’après Catherine Vincent, in Le Monde, 23 juin 1998. Moratoire : suspension légale de certaines obligations pendant un temps déterminé. Panel : échantillon fixe de personnes. Questions : Observation : 1­ D’où est extrait ce texte ? Qui en est l’auteur ? 2­ Dans quel type de textes le classerais­tu ? Lecture analytique : 1­ Quel est le thème abordé dans le texte ? 2­ Sous quelle forme est­il abordé ? 3­ Dans quel but ? 4­ Quels sont les participants ? Quel est le rôle de chacun d’eux ? 5­ Les citoyens ont exprimé des craintes. Lesquelles ? 6­ Combien de catégories d’experts sont présentées dans ce texte ? Cite­les. 7­ Dans ce débat, les participants sont­ils d’accord ? Justifie en formulant clairement les positions des participants et les arguments avancés. 8­ Ce débat a­t­il été utile ? Justifie la réponse. Affiche exprimant l’opposition aux OGM Conclusion n° 1 Dans un débat, les interlocuteurs expriment des idées opposées ou complémentaires autour d’une question qu’on appelle « thème de la discussion ». Dans une discussion, chaque participant cherche à convaincre son interlocuteur en développant sa propre opinion. Il est indispensable de connaître son interlocuteur et de comprendre ses idées afin de pouvoir mettre en place une stratégie efficace. Il n’est pas nécessaire de parvenir à un accord général (ou consensus) dans un débat. Ce n’est pas le but recherché. Mais il faut éviter de le laisser dégénérer en dispute. Par contre, la tolérance est de mise. Elle consiste à entendre et à accepter la diversité des points de vue. ACTIVITES DE COMPREHENSION Séance 2 : REGULER UN DEBAT, METTRE EN EVIDENCE LA POSITION DES PARTICIPANTS Texte 2 : « Hamid Serradj réunit les fellahs », d’après Mohamed Dib, L’incendie, éd. Le Seuil, 1954. Objectifs de la séance : ­ analyser, dans un texte, la construction d’un débat, d’une discussion ; ­ saisir comment se développe l’alternance des prises de parole ; ­ comprendre le rôle et l’importance du modérateur dans la régulation d’un débat ; ­ saisir le thème du débat et ses enjeux. Plan de la leçon : ­ lecture du texte ; ­ analyse ; ­ conclusion. Durée : 1 heure Documents à consulter : dictionnaire, encyclopédie Observe le texte suivant puis réponds aux premières questions. Hamid Serradj réunit les fellahs. Nous sommes à Tlemcen en 1939 Hamid Serradj, un citadin instruit, invite les fellahs de Beni­Boublen à se réunir pour réfléchir et discuter de leur condition uploads/Philosophie/ 3as-francais2-l01-pdf.pdf

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