Apprendre autrement avec la pédagogie positive Phrase-résumé de « Apprendre aut
Apprendre autrement avec la pédagogie positive Phrase-résumé de « Apprendre autrement avec la pédagogie positive » : Apprendre à apprendre en plaçant le bien-être de l’enfant au cœur de l’apprentissage et en l’aidant à trouver en lui ses propres ressources pour surmonter ses difficultés et s’épanouir dans le même temps. Par Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, 2013, 192 pages. Note : Cette chronique est une chronique invitée écrite par Maggy du blog Inspiration Ecole Chronique et résumé de “Apprendre autrement avec la pédagogie positive » Dans leur livre « Apprendre autrement avec la pédagogie positive », Audrey Akoun, thérapeuthe cognitivo-comportementaliste et Isabelle Pailleau, psychologue clinicienne du travail et des apprentissages, montrent comment faire rimer travail scolaire avec plaisir, découverte et réussite. Avec leur méthode de « pédagogie positive », dites adieu aux séances de devoirs dans les cris et les pleurs, et bonjour à l’apprentissage, la mémorisation et l’acquisition de méthodes de travail efficaces de façon ludique et bienfaisante. Dans la première partie de leur livre, les auteures font un état des lieux de l’apprentissage et nous énumèrent les fausses croyances s’y rapportant, avant de nous livrer leur définition de ce qu’est APPRENDRE. Dans la deuxième partie, les deux pédagogues entrent dans le vif du sujet et nous expliquent le principe de leur approche « Tête, Cœur, Corps ». Enfin, dans la troisième et dernière partie du livre, on découvre ce qu’est le « Mind Mapping », un outil simple et innovant aux possibilités infinies. Partie I – L’apprentissage dans tous ses états 1 – État des lieux de l’apprentissage Le constat des deux professionnels — et nombre de parents et acteurs de l’éducation s’en rendront compte également — est que le système actuel fait peser une énorme pression sur les parents et par conséquent sur les enfants, ainsi que sur le corps enseignant : surcharge de travail, obligation de bons résultats, perfectionnisme, rapidité de transmission et d’ingestion des connaissances… Cette pression a un effet pervers et conduit les parents à exiger beaucoup de leurs enfants qui deviennent des objets de souffrances et sources d’inquiétudes dès lors qu’ils ne répondent à ces attentes. Ainsi, la préoccupation principale des parents d’aujourd’hui est la réussite scolaire de leurs enfants à tout prix. Et en effet, on réalise que cette réussite à un coût financier non négligeable quand on sait que la France est l’une des championnes du soutien scolaire avec plus de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. D’autre part, Audrey et Isabelle constatent ces dernières années une demande croissante de consultation pour des enfants de plus en plus jeunes. Sans vouloir culpabiliser les parents, elles alertent d’ailleurs sur le fait que plus les parents investissent dans la réussite scolaire des enfants, plus ils seront dans l’attente d’un retour sur investissement. Le coût est aussi psychique et somatique par les souffrances qu’entraîne chez l’enfant la course à la réussite scolaire : troubles du sommeil, de la mémoire, peur de l’échec, perte des moyens, troubles du comportement, conduites déviantes, angoisses, dépression… 2 – Chasser les croyances et mythes limitants Avant d’aborder la question de l’apprentissage de façon pratique, les auteures nous invitent à prendre conscience des croyances et mythes limitants que nous entretenons au sujet de l’apprentissage et de mettre un bon coup de pied dans la fourmilière ! Voici un échantillon de ces croyances : « On n’a rien sans rien » Le système éducatif de tradition judéo-chrétienne à la française repose sur la souffrance, la culpabilité et le devoir. Croyance à bannir car, si nous croyons qu’il faut souffrir pour apprendre, il y a de fortes chances que nous nous enfermions nous ou notre enfant dans des schémas d’apprentissages longs et difficiles. « Je sais / je ne sais pas » Lorsqu’on nous pose une question, nous fonctionnons par un automatisme qui est la conséquence directe de l’obligation de réussite immédiate. Soit nous connaissons la réponse et là, tout va bien ; soit nous ne connaissons pas la réponse et là c’est la ca – la cata – la catastrophe ! et nous lâchons le couperet du « je ne sais pas », caractéristique de la peur de se tromper. « Je n’ai pas de mémoire » C’est la méconnaissance du fonctionnement de notre mémoire qui est à l’origine de ce genre de croyances limitantes. Or, chacun est capable de mobiliser sa mémoire et de la développer au- delà de toute attente, s’il détient les clés du processus de mémorisation. <img style="background-image: none; float: none; padding-top: 0px; padding-left: 0px; margin: 10px auto; display: block; padding-right: 0px; border-width: 0px;" title="apprendre autrement pedagogie positive" src="//des-livres-pour-changer-de-vie.com/wp- content/uploads/2018/08/apprendre-autrement-pedagogie-positive.jpg" alt="apprendre autrement pedagogie positive" width="350" height="233" border="0" /> 3 – Mais, c’est quoi apprendre ? Apprendre, c’est découvrir, à l’école, des savoirs académiques, des contenus, des savoir-faire qui conduisent à l’acquisition d’un socle commun de connaissances et de compétences. Il existe une hiérarchie dans les apprentissages : les matières telles que le français, l’histoire- géographie, les mathématiques, les sciences sont davantage valorisées que les autres. Si bien que les élèves doués dans ces autres matières ne sont pas encouragés à exploiter leurs talents et se retrouvent souvent en situation d’échec scolaire car ils ne répondent pas aux attentes académiques. C’est apprendre qui l’on est : nos qualités, défauts, capacités, talents, goûts… La connaissance de soi mène à la confiance en soi pour oser, entreprendre des actions, tenter des expériences. L’enfance et l’adolescence sont des périodes propices pour expérimenter, se tromper, changer d’avis. Accepter les rêves de son enfant, c’est lui témoigner une confiance illimitée. C’est apprendre à vivre avec les autres. Telle est la fonction sociale de l’école, c’est un lieu d’apprentissage des règles de vie en société. De la crèche à la maternelle, l’accent est mis sur la socialisation. Puis, à partir du CP, les apprentissages académiques prennent le dessus. C’est apprendre avec sa tête. Ici, c’est l’approche d’Antoine de la Garanderie qui est privilégiée. Elle permet à l’enfant de découvrir ses ressources cognitives, de se les approprier et de les réutiliser sur le chemin de sa réussite. Cinq gestes fondamentaux permettront à l’enfant de mieux réussir : le geste d’attention : faire exister dans sa tête ce qui va être perçu par un des cinq sens, ex: « Regarde ce que je vais te montrer, écoute ce que je vais te dire… » ; le geste de mémorisation : mémoriser pour un projet précis ; le geste de compréhension : comparer ce que je perçois de nouveau à ce que je sais déjà ; le geste de réflexion : réfléchir avant de se précipiter et chercher dans ses connaissances la règle qui va permettre de penser la tâche à effectuer ; le geste d’imagination : découvrir ou inventer de nouvelles pistes à partir de ce que je connais. C’est apprendre avec son cœur, c’est-à-dire avec son être sensible. Notre histoire personnelle, nos croyances et notre environnement conditionnent notre perception du monde. Aussi, nos réussites, nos appréhensions et nos difficultés sont le produit de notre ressenti émotionnel et psychique qui doit être pris en compte pendant l’apprentissage. Par exemple, un enfant peut être bloqué dans l’apprentissage de la lecture parce qu’il a peur de se tromper ou peur de grandir. C’est apprendre avec tout son corps. Dès lors, il est essentiel d’aider son corps à devenir un partenaire privilégié et complice des apprentissages par une bonne qualité et quantité de sommeil, une alimentation saine et équilibrée, des moments affectueux. L’approche « Tête, Cœur, Corps », c’est la prise en compte de tous ces éléments dans l’acte d’apprendre. Les lecteurs de cet article ont également lu : Comment se faire des amis : les meilleures astuces pour se faire des contacts Partie II – Apprendre avec l’approche « Tête, Cœur, corps » 1 – Préparer sa tête à travailler Apprendre, c’est agir et ressentir avec tout son corps. Nous ne traitons pas tous les informations captées par nos cinq sens de la même manière. Nos enfants n’ont pas forcément le même fonctionnement que nous. Que se passe-t-il dans notre tête lorsque nous apprenons quelque chose ? La première étape est donc de découvrir quelles sont nos propres préférences de fonctionnement dans l’apprentissage et de faire découvrir à notre enfant les siennes. Les différents profils d’apprentissage sont : le profil visuel (je vois des images, des photos, un film…); le profil auditif ou verbal (j’entends une voix, des sons…) ; le profil kinesthésique (je ressens des mouvements, des sensations, des odeurs, des goûts…). Nous n’avons pas un seul et unique mode d’évocation, cela dépend de la tâche à effectuer. Aussi, s’adresser à l’enfant dans le mode qu’il comprend ne doit pas nous empêcher à l’aider à élargir ses possibilités évocatives. Toute erreur est l’aboutissement d’une réflexion logique. Il n’y a pas d’erreur bête. La concentration et l’attention sont fondamentales pour l’apprentissage. Elles sont traitées par deux zones différentes du cerveau et ne peuvent donc pas être activées en même temps. Ce sont deux grandes consommatrices d’énergie. Quelques uploads/Philosophie/ apprendre-autrement-avec-la-pedagogie-positive.pdf
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- Publié le Oct 03, 2021
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