FRANÇAIS cours de monsieur martinez code moodle : MÉTHODOLOGIE DES ÉCRITS UNIVE

FRANÇAIS cours de monsieur martinez code moodle : MÉTHODOLOGIE DES ÉCRITS UNIVERSITAIRES Montrer la crise (majeure) intellectuelle/sociale/politique au coeur de l’objet d’étude. Savoir poser les bonnes questions, savoir traduire les questions que pose le texte, montrer la nécessité/la singularité/l’irréductibilité de l’objet, son caractère unique. Un commentaire = interpréter, pas donner une opinion Face à un objet, il faut le situer => Qui? Quand? Qui parle? Avec qui? LE CID, Corneille (1637) == vient de l’arabe, = seigneur Le Cid == Don Rodrigue jeune, Cid est donc amoureux de Chimène Père de Don Rodrigue == Don Diègue Père de Don Diègue == noble soufflet = légère claque qui peut déclencher un combat à mort (duel) pcq humiliant => là que commence la pièce FONCTION DE LA SCÈNE : voir cmt le fils va répondre à la requête de son père + pq il envoie son fils??? pcq il fait partie de son sang donc c’est son rôle solution == mort car on perd son honneur si on ne répond pas à une insulte de ce genre (=soufflet) Ce texte va nous montrer qqch de cruel, on voit dans cette scène l’anéantissement du fils par le père pcq on voit bien que le fils ne peut rien dire sauf qq mots. Il ne peut plus parler, se fait anéantir par son père scène de mise à mort ⇒ Diègue demande à Don Rodrigue, son fils, de prendre en duel Don Gomès (le terminator de l’époque) violence +++ MYTHE DE LA HORDE, FREUD ==métaphore animale pr désigner l’humain qd groupe humain développe des comportements grégaires pour s’émanciper/se civiliser l’humanité accède à la filiation/l’indépendance en tuant le père 1) père tue son fils ( mise à mort ) 2) fils perd son père (père=monstre → orphelin, se rend compte) balbutiements se rend compte de son orphelinat, devient son propre père ⇒ 3) pvr + violence du langage le langage tue, pvr de coercition du langage ⇒ --- >>> en quoi le langage formule des structures de nomination ultra-violentes ??? RECOPIER DEPUIS FEUILLE SIMPLE !!!! INTRODUCTION = pstaO des éléments de la pbtq, mise en situation II. APPROCHE TECHNIQUE POUR NOURRIR LES THÈSES DÉVELOPPÉES remarques : pronoms perso -- Don Diègue utilise le “je” pour parler de son fils et lui, comme s’ils ne formaient qu’un. Il intègre son fils dans le “je”. « venge-moi, venge-toi » identité du je et du tu « va, cours, vole et nous venge » usurpation de l’identité du fils dans l’emploi savant, habile du père des pronoms. Quand le père emploie le « tu » c’est associé à des impératifs ou des injonctions « va contre un arrogant » « meurs, ou tue » valeur rythmique, virgule ralentit le discours, accroit la tension ⇒ => le père a conscience de ce qu’il fait à son fils, met son fils face à son destin, pas d’alternative possible (la mort ou la victoire mais insistance sur la mort) pause = silence == max de tension VALEUR DRAMATIQUE DE LA VIRGULE « je » = sujet, « tu » = objet le père fait les questions et les réponses à son fils ⇒ « je connais ton amour » structures des phrases -- avec/sans subordinations courtes/longues oppositions entre phrases longues/courtes animation forte entre flot de parole et la ⇒ formule sèche == effet de dramatisation qui tient en éveil le spectateur ((l’art de la formule est important (brève et concentrée)) emploi de l’aphorisme (formule qui annonce une prétendue « vérité morale » avec le minimum de moyens et le maximum d’intensité phore → métaphore (mot q renvoie à autre chose, un autre horizon) == élément porteur / horizon == « plus l’offenseur est cher, et plus grande est l’offense » = forcing intellectuel = violence argumentative ex : 3e réplique du père « D’un affront » phrases très longues ⇒ propositions indépendantes séparées par des points-virgules ⇒ exposé argumenté et informé de sa situation ⇒ Par contraste à ce discours, les injonctions à l’action (place de son fils) sont des phrases simples très courtes (« meurs ou tue » ,, « va, cours, vole.. »…) formes de phrase -- affirmatives, interrogatives, exclamatives… usage de question rhétorique des exclamations usage des temps -- impératif ⇒ présent de vérité générale : aphorisme / temps de l’argumentation rhétorique au sens ⇒ péjoratif du terme => l’usage de la rhétorique sert à cacher l’indigence argumentative ou l’abus de langage argumentatif rythme -- formules-choc rythme long/court structures binaires : frappent, posent des parallélismes/antilogies (« meurs, ou tue » ; «venge-toi, venge-moi») ternaires : développent en le ramassant un processus ou une action prosodie : musicalité (assonance//allitérations) usage morbide de la rhétorique ds réplique de Don Diègue -- déploiement très construit, habile de l’argumentation, qui évidemment sert à contraindre l’interlocuteur et ne lui laisser aucune possibilité de réplique, sert à cacher l’aberration de son discours (=pathos, sentiments..) le discours argumentatif en rhétorique et en général est tjrs au service de la violence, ce n’est pas un discours fondé sur la raison intellectuelle. La raison s’expose par des faits et non par l’argumentation. L’exposé de la rationalité en général, sauf si elle est scientifique, a toujours quelque chose de violent. III. RÉDIGER L’INTRODUCTION Préalable au brouillon : il faut avoir trouvé la pbm et la singularité de l’objet et proposer cette pbm et cette singularité comme hypothèse de l’étude. En intro, pas de résumé de vie&oeuvre on situe plutôt l’objet d’où va découler un début de situation de la pbm 3 PARTIES °° approche de la situation de l’objet à étudier °° formulation de l’hypothèse de problématique suggérer/annoncer sur quelle crise est ⇒ posée l’objet d’étude °° annonce du plan (parcours qui va ns permettre de répondre aux questions posées par la pbm ; on annonce les étapes de l’investigation) « philosopher c’est s’étonner devant le monde », commentaire = démarche d’étonnement ne pas écraser le lecteur sous une masse d’infos (dates, mvt litté, données histo, bio..) ces infos ne seront convoquées que si elles concernent la pbm que l’on a dégagée et donc dans le CORPS du devoir. Amorce // Accroche == structure du double entonnoir (1) Le sujet du Cid de Corneille est universellement connu, ce qu’on ne voit peut-être plus sont les termes d’une violence qui s’abat sur les enfants, c’est-à-dire Rodrigue et Chimène. La scène 5 de l’acte I est caractéristique/symptomatique à cet égard car c’est moins un dialogue entre un père et son fils qu’une mise à mort du fils anticipée par le père. (2) En effet, cette scène est posée sur une violence majeure. Rien dans cette scène ne relève d’une relation parentale normale. Un père peut-il mettre à mort son fils de manière assumée ? Quel type de violence s’exprime dans cette scène ? Quels étapes et procédés construisent la violence de la scène ? (3) I. Infanticide II. Disparition du père III. Violence intro rédigée : La question de l’honneur déchaînait la haute-société du XVIIe siècle. Les enfants, héritiers de l’honneur familial, se devaient de le faire valoir au sein de leurs rangs et ne devaient pas hésiter à le défendre devant quiconque le remettait en cause, quoi qu’il en coûte. La situation dont il est question est similaire à celle exposée dans l’oeuvre théâtrale de Corneille, Le Cid, dans laquelle Don Rodrigue se retrouve confronté à Don Gomès, le père de sa dulcinée Chimène, qui a giflé Don Diègue, son père. Le fils est donc tiraillé entre venger l’honneur de son père et perdre l’amour de sa vie, et ne pas provoquer en duel son beau-père quitte à déshonorer son propre père. Pour Don Diègue, la question ne se pose pas, son fils doit le venger quitte à payer son tribut. L’infanticide est donc présenté comme monnaie en échange de l’honneur. Le père offre son fils à la mort contre un Question générale problematique honneur décent, cela n’a rien d’une relation parentale normale mais relève plutôt d’une violence inouïe à l’égard du fils, victime de la nécessité de validation sociale de son père. Cela nous amène à réfléchir à la portée moraliste de la pièce cornélienne, à la manière dont cette pensée reflète la société du XVIIe siècle, et à nous demander comment le dramaturge brosse le portrait d’un patriarcat plus que jamais présent à travers une brutalité parentale sans précédent, un père prêt à l’infanticide pour sauver son honneur. D’abord nous assisterons à la mise à mort de Rodrigue par Don Diègue, puis il s’agira de voir comment le rôle de père disparaît peu à peu pour laisser place à une relation presque féodale, de seigneur à vassal. Enfin, nous étudierons la violence parentale à travers le prisme de la parole. -- Scène où peut naitre la gloire du fils pcq prend relais de son père a priori, rapprochement père-fils (héroïsme militaire, soldat q prend relais du chef, honneur familial repose sur le fils, enfants ont des devoirs familiaux avant leurs devoirs individuels) == dissolution des rapports entre pères et enfants scène marquante de la pièce == donne uploads/Philosophie/ c1-francais.pdf

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