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1 LE.J ;.\J fyJ;.\J ff.J r r J r r r J '\ U _[) _) J J;. ~_) .r r IIJHIIJDU[i]~ Aimants SOMMAIRE Guide de l'enseignant !:enfant et les sciences à la maternelle Q!:J'est-ce que faire construire des savoirs ? Q!:Je faut-il entendre par « écrit » au cycle 1 et en GS ? A propos des « Aimants » Exploration de situations de découverte Activités des élèves Explorons la classe avec des magnets (PS - MS) Fiche enseignant Fiche élève Fiche étiquettes Tous les objets vont-ils coller à l'aimant? (PS - MS -GS) Fiche enseignant Fiche élève Fiche étiquettes Q!:J'est-ce qu'un aimant ? Q!:J'est-ce qui colle à l'aimant ? (MS - GS) Fiche enseignant Fiche élève Fiche étiquettes Des aimants de toutes sortes (PS - MS - GS) Fiche enseignant Fiche élève Fiche étiquettes L'aimant peut-il attraper le clou caché ? (PS - MS - GS) Fiche enseignant Fiche élève Fiche étiquettes Q!:Je se passe-t-il quand deux aimants se rencontrent ? (PS - MS - GS) Fiche enseignant Fiche élève Fiche étiquettes Q!:Jel aimant est le plus fort? (MS - GS) Fiche enseignant Fiche élève Fiche étiquettes Pourquoi un aimant pour la couturière ? (MS - GS) Fiche enseignant Fiche élève Fiche étiquettes Jouons avec le petit train : peut-on changer la place des wagons ? (PS - MS - GS) Fiche enseignant Fiche élève Fiche étiquettes Faisons un labyrinthe 1 une course de bateaux (PS - MS - GS) Fiche enseignant Fiche élève Planches en couleur p. Ill p. v p. IX p. Xl p. Xlii p. 1 p. 3 p. 5 p. 7 p. 9 p. Il p. 13 p. 15 p. 17 p. 19 p. 23 p. 25 p. 27 p. 29 p. 31 p. 33 p. 37 p. 39 p. 41 p. 45 p. 47 p. 49 p. 51 p. 53 p. 55 p. 57 p. 59 Auteurs : Claudette Balpe- Maître de conférence en sciences de l'éducation et en didactique des sciences expérimentales Stéphane Respaud - Professeur des écoles - Maître-ressources en sciences Responsable édition : Guy Stouff Photocopie autorisée pour une classe ISBN : 2-84294-384-8 - CELDA- Réf. 02 on Achevé d'imprimer février 2006- Dépôt légal : février 2006. Loi no 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse. Imprimé en France. © ÉDITIONS CEL DA- 2006- Tous droits réservés- Aimants- 02 073 rnornnum~ l'enfant et les sciences à la maternelle Ce texte présente la spécificité de l'apprentissage de l'enfant en maternelle et précise le rôle de l'enseignant en classe de sciences. " Construction de l'intelligence chez l'enfant La démarche d'apprentissage en sciences à la maternelle s'inscrit dans la construction de l'intelligence chez le petit enfant. Etudiée par Piaget et ses collaborateurs, la psychologie de l'enfant permet de dégager quelques lignes fortes que nous suivrons. L'intelligence de l'enfant se construit peu à peu, en même temps que sa maturation physique. En grandissant, il développe une fonction symbolique, celle qui accompagne le sens qu'il accorde à ses actions : donner du sens à ce qu'il fait, comprendre et prévoir le monde qui l'entoure. Ce développement de l'enfant se met en place par l'intermédiaire du processus de représentation qui fonde ainsi le développement de l'intelligence enfantine. C'est à l'école maternelle qu'il revient de perfectionner les capacités de représentation de l'enfant pour favoriser sa découverte du monde. C'est donc cette faculté de donner du sens à ses actions par la représentation qui en est faite qui doit intéresser au premier plan, le pédagogue. C'est vers deux ans que l'enfant commence à « représenter » le monde (ce qui l'entoure). Cette capacité s'enrichit jusque vers 5-6 ans, tranche d'âge qui correspond à un changement dans les objectifs de l'enseignement puisque les apprentissages vont, plus systématiquement, faire intervenir le raisonnement, donc la pensée logique. tJ' Le rôle du maître Par l'imitation gestuelle immédiate ou différée du monde qui l'entoure, le tout petit enfant s'approprie les éléments qui constituent son environnement humain et matériel : pour le petit enfant, jouer c'est apprendre le monde. Le jeu symbolique, autonome, est donc constitutif de l'intelligence en formation. le maître choisit des situations expérimentales nouvelles pour l'enfant, lesquelles, en éveillant sa curiosité, lui permettent de jouer avec la nature ou les objets : la découverte est un jeu d'observation pour l'enfant. En l'accompagnant dans ses observations, le maître favorise l'activité langagière de l'enfant. Pour exprimer durablement ce qu'il a vu, l'enfant a besoin, dès la Petite Section, d'un moyen de représentation plus élaboré et plus abstrait: c'est le dessin d'observation offrant à l'enfant de transposer sur la page (en deux dimensions) une image mentale du monde (à trois dimensions). Ce passage est difficile et sa réussite constitue une acquisition méthodologique. Aussi le maître doit-il y consacrer son action pédagogique, même si, le plus souvent, le dessin demeure maladroit, voire surprenant ; mais son évolution est certaine et doit retenir fortement l'attention du maître. On distingue trois étapes dans l'évolution du dessin d'observation de l'enfant : le gribouillage, le dessin non synthétique et sans coordination, le dessin synthétique et cohérent. P' La démarche de découverte en PS et MS La découverte des faits de sciences sera en pratique une exploration de l'environnement matériel, naturel. L'enfant aura à découvrir ce qui existe autour de lui sans se préoccuper, à cet âge, de « retenir des notions par cœur », comme on croit, à tort, nécessaire de le faire dans les cours de sciences, fussent-ils à l'école maternelle. Pour que l'enfant parte à la découverte, il faut que l'enseignant lui fournisse une situation de départ qui, soit repose sur l'attrait de l'inconnu, soit sur un défi, soit sur la curiosité pour un fonctionnement, etc., et l'incite ainsi à aller voir, essayer, etc. Le petit enfant agit la plupart du temps par tâtonnements (expérimental). Ill © ÉDITIONS CELDA- 2006 - Tous droits réservés- Aimants- 02 073 Pour qu'il fixe ses actions, l'enfant est appelé à les dessiner, à dessiner ce qu'il a observé, compris ... Il leur attribue un sens par la dictée à l'adulte, le collage d'étiquettes comme légendes : c'est l'initiation au dessin d'observation. Ces écrits (dessins, étiquettes, dictée à l'adulte) constituent pour l'enfant la formulation des réponses ou des solutions (plus ou moins au point. .. ) qui donnent du sens à ses actions : il fait pour voir, pour comprendre, pour essayer, etc. Ce faisant, il extrait du savoir, savoir qu'il revient à l'enseignant de structurer à l'aide de la trace écrite (ou de la feuille à placer dans le cahier de sciences). On retiendra donc que seule la manipulation de l'enfant, suivie du dessin d'observation de ce qu'il a vu ou fait, donnera une véritable signification à son action. Il en résultera alors un sens en construction pour lui, parfois imparfait, et que d'autres cycles « manipulations-observations-représentations » permettront d'affiner. L'enfant devra ainsi « imiter, dessiner, dire » au cours de situations concrètes que le maître aura à charge de concevoir. Il s'agira ainsi, principalement, de préparer le passage en Grande Section de maternelle, en aidant l'enfant à distinguer le dessin d'observation du dessin d'expression, acquis méthodologiques constitutifs d'une première découverte de l'environnement. Par son intérêt porté aux sciences, l'enfant progressera dans sa maîtrise de la langue autant que dans ses savoirs scientifiques. P" Vers l'apprentissage de la pensée logique en sciences en GS La Grande Section est à la charnière de la maternelle et de l'école élémentaire. Elle est administrativement située au cycle 2 et en constitue le premier niveau. Comme en cycle 1, dont la Grande Section est le prolongement, l'enseignant procèdera par des explorations ludiques à partir de questions-consignes, puis fera procéder à une représentation par dessin et mots-légendes écrits par l'enfant (avec modèles au tableau) - bien sûr, dans la mesure où il maîtrise le graphisme de l'écriture. En Grande Section, le développement de la pensée logique commence à poindre : les opérations concrètes de rangement, de classement, sont encore balbutiantes pour l'enfant. On lui donnera cependant l'occasion de vraies recherches sur des objets réels (flotte-coule, aimants, solide/liquide ... ) qui demanderont la réalisation de tableaux classificatoires, de rangements ordonnés, de mises en relation, etc. L 'organisation de l'écrit sera préparée par l'enseignant : il tracera une répartition de la feuille pour organiser la trace écrite de l'enfant. Notamment, il isolera les parties suivantes : - question ou consigne, -cadre pour dessin d'observation, - lignes de commentaires et/ou de conclusion. Ce travail d'investigation de la nature joint à une réflexion logique pour comprendre ce qui se passe est spécifique du cycle 2. La GS étant une classe charnière, il conviendra donc de commencer modestement l'initiation logique, de faire procéder à des tableaux d'abord classificatoires qui demanderont la réalisation de rangements ordonnés, de mises en relation, en particulier avec une représentation en deux colonnes (ex. : la colonne des objets qui flottent, et celle des objets qui coulent ; la colonne des objets qui se collent sur l'aimant 1 celle de ceux qui ne collent pas ; la colonne des solides 1 celle uploads/Philosophie/ celda-les-aimants-ps-ms-gs.pdf

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