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Page 1/10 Le codage de l’information ESTIAM C CO OD DA AG GE E D DE E L L' 'I IN NF FO OR RM MA AT TI IO ON N Références au programme de formation • Traitement de l'information I/ Objectifs et prérequis Objectifs A la fin de la séquence, l'élève doit être capable • de distinguer une information logique d'une information analogique • de réaliser une conversion entre les bases 1, 10 et 16 • de décrypter une table ASCII Pré-requis • Caractérisation de l'information analogique et logique II/ Information logique Information logique Une information est un message que l'on reçoit ou que l'on souhaite transmettre. En ce sens, il est fondamental que le message arrive à destination sans modifications ou déformations. Il est tout aussi fondamental que le message puisse être manipulé sans trop de difficulté Page 2/10 Le codage de l’information ESTIAM Ces deux contraintes ont conduit les concepteurs de systèmes techniques, au fil du temps, à la conclusion que le message le plus simple à manipuler est formé d'informations ne possédant que deux états distincts. Ces deux états sont appelés état logique 0 (0) et état logique 1 (1) ou niveau logique bas (NL0) et niveau logique haut (NL1) Application : Dans le domaine de la musique, les disques optiques (appelés disques Compact Disc®) ont remplacé les disques vinyls en raison de l'amélioration de la qualité sonore. • Pour les disques vinyls une différence de profondeur des sillons permettait de restituer un son, mais l'usure ou l'encrassement des sillons conduisaient à une dégradation de la musique. • Pour les CD, seuls deux niveaux distincts sont gravés dans la surface. Ces différences de niveau permettent, grâce à un rayon laser et des circuits électroniques de reconstituer la musique. L'absence de contact mécanique grâce au rayon laser et la surface plane empêche tout encrassement et donc toute déformation. III/ Etat logique et variable logique L'état logique L'état logique caractérise l'information que transmet une variable, ou un élément ne pouvant prendre que deux états. On l'appelle le bit (binary unit) Remarque : Selon la convention adoptée un état logique peut avoir la valeur 0 ou 1. Application 1 : Circuit électrique 1 Page 3/10 Le codage de l’information ESTIAM On considère qu'un état de repos est l'état 0. o Lorsque A est relaché, A est à 0 et L est à 0 o Lorsque A est actionné, A est à 1 et L est à 1 Application 2 : Circuit électrique 2 o Lorsque A est relaché , A est à 0 et L est à 1 o Lorsque A est actionné, A est à 1 et L est à 0 Application 3 : Lettre A Soit la lettre A formée d'un carré de 8 x 8 pixels. Si on considère qu'un pixel blanc correspond à un NL0 et qu'un pixel noir correspond à un NL1, la lettre peut être décrite par une matrice de pixels à 0 ou 1. Variable logique Une variable logique est une grandeur qui peut prendre deux états logiques. Grâce aux variables logiques, il est possible d'établir des équations logiques qui décrivent une fonction. IV/ Equation logique et fonctions logiques Définition Comme en arithmétique, une équation caractérise une variable en fonction d'autres variables et/ou de constantes. Les opérateurs logiques présents dasn une équation sont : • NON : inverse l'état logique d'une variable. Le caractère ¯ ou / spécifie l'opérateur NON. Exemple :Si A=0, /A=1. Si A= 1, /A =0. On dit qu'on complémente la valeur. • OU : Représentée par le signal plust "+", la fonction OU impose que au moins une des variables liée à l'opérateur soient à 1 pour que le résultat soit à 1 • ET : Représentée par un point ".", la fonction ET impose que les variables liées à l'opérateur soient à 1 pour que le résultat soit à 1. Ci-dessous : L=P1 . P2 Page 4/10 Le codage de l’information N. Braun 2012 Fonctions logiques Une fonction logique, appelée aussi Porte Logique, est une structure matérielle, un composant électronique, qui assure une opération logique. Fonction NON Fonction ET Fonction OU • L'association des fonctions ET et NON donnent une fonction NON-ET (NAND) • L'association des fonctions OU et NON donnent une fonction NON-OU (NOR) V/ L'Algèbre de Boole Georges Boole, mathématicien anglais né en 1815 a élaboré des relations mathématiques qui ont facilité les manipulations des équations logiques. Page 5/10 Le codage de l’information ESTIAM Propriétés Commutativité : A + B = B+ A et A.B = B.A Associativité : A + (B + C) = (A + B) + C et (A.B).C = A.(B.C) Elément neutre : A + 0 = A et A.1=A Complémentarité : A . /A = 0 et A + /A = 1 Distributivité : (A + B).C = A.C + B.C et (A. B) + C = (A + C).(B + C) VI/ Les codages Définition Pour transmettre une information, des codes sont nécessaires pour les représenter. Dans ce qui nous intéresse, les codes reposent toujours sur un ensemble de bits (un mot), soit en respectant une base de numération soit en suivant un code arbitraire. VII/ Les bases de numération La numération Dans un système de numération pondéré de base B, un entier N est représenté par un polynôme qui est de la forme : Avec les coefficients an : 0≤ an ≤ B-1 Par exemple : En base 10 1982 est égal à 1000 + 900 + 80 +2 soit 1982 = 1x 103 + 9 x 102 + 8 x 101 + 2 x 100 Cette relation s'applique quelque soit la base B Page 6/10 Le codage de l’information ESTIAM La base 2 Elle est bien sûr la base de prédilection pour une numération en automatisme et en informatique. Remarque : pour spécifier un nombre binaire, on le fait précéder souvent par le caractère "%". La base 16 Pour des raisons de commodité de lecture et d'écriture, on utilise la base 16 - Base hexadécimale - lorsqu'un grand nombre de bits doivent être utilisés. La base 16 est un regroupement de 4 bits (24), elle comporte donc 16 caractères : de 0 à 9 et de A à F. Remarque : pour spécifier un nombre hexadécimal, on le fait précéder généralement par le caractère "$" ou on le fait suivre par la lettre "h" VIII/ Les codes binaires « arbitraires » Ces codes ne respectent pas la forme polynomiale d'un nombre, mais permettent de s'adapter à certaines situations particulières. Le code de GRAY Ce code trouve son intérêt dans le fait que d'une valeur à l'autre, seul un bit change d'état ce qui correspond à une situation réelle en automatisme : deux capteurs logiques ne changent jamais d'état en même temps. Certains capteurs de position restituent des informations selon ce code. Il est également utilisé dans une technique mise au point par l'automaticien KARNAUGH , qui permet de simplifier des équations logiques. Page 7/10 Le codage de l’information ESTIAM Le code BCD Il s'agit du codage des nombres Décimaux Codés en Binaire (Binary Coded Decimal). Chaque nombre décimal est codé sur 4 bits et les valeurs vont donc de 0000 à 1001. Par exemple : Le nombre décimal 9225 se code en 1001 0010 0010 0101 Les codes 1010 à 1111 sont interdits. Ce codage a particulièrement été utilisé dans les premiers logicels de gestion ou le signe et la partie décimale d'un nombre avait besoin d'être précis et d'avoir une valeur finie. Il facilite l'interfaçage Machine-Homme. IX/ Codage des nombres signés et décimaux Nombres signés Comme son nom l'indique, un nombre signé est un nombre pourvu d'un signe positif ou négatif. Pour coder le signe d'un nombre binaire on utilise le bit de poids le plus fort (Le MSB). Ce qui implique qu'un mot de 8 bit peut être codé de -128 à +127 Par convention, si le MSB est à 1, le nombre est considéré comme négatif. Pour obtenir la valeur négative d'un nombre on cherche son complément à 2 en appliquant la séquence suivante : Soit N le nombre • Prendre le complément du nombre • Ajouter 1 à sa valeur. Exemple : -100 • 100 en décimal est égal à 01100100 en binaire • Complément du nombre : 10011011 • On ajoute 1 : 10011011+1 =10011100 -100 est donc égal à 10011100 Page 8/10 Le codage de l’information estiam Remarque : En arithmétique signée, la valeur 0 vaut 10000000 soit $80 en hexadécimal. Nombre décimaux Pour représenter des nombres réels qui peuvent être signés, on utilise selon la norme de l'IEEE trois zones distinctes dans un mot de 32 bits (simple précision): • le signe sur 1 bit • l'exposant sur 8 bits en arithmétique signé • la mantisse (ensemble des chiffres à droite de la virgule)sur 23 bits qui correspond aux nombre décimal. Exemple -12,25 • On transforme la valeur en nombre décimal : -0,1225 x 102 • Le signe est négatif • Exposant : +2 soit 00000010 • La mantisse : uploads/Philosophie/ codage-info.pdf

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