. . . . • Doctèur Jean GAUTIER . ' • . Dernières et nouvelles • eonna1ssanees ·

. . . . • Doctèur Jean GAUTIER . ' • . Dernières et nouvelles • eonna1ssanees · sur L-'HOMME ÉDITIONS BI È.RE . :_ / ' .,<"' •• ,,.- Dernières el nouvelles connaissances sur L'HOMME DU MÊME AUTEUR A L'ÉTAT DE MANUSCRITS : L'ENFANT ET SES DEFICIENCES INTELLECTUELLES. - Evolution infantile et Pubertés. Tendances et Fonctionnement intellectuels. Enfants anormaux et arriérés; retardataires. Nous pouvons beaucoup par des traitements opothérapiques et phy­ siques sur l'intelligence de l'enfant. SEXUALITE. - Frigidité. Impuissance. Jouissance sexuell.e. Psy­ choses et refoulement sexuel. L'activité sexuelle et .Je génie. LE SOMMEIL ET L'INSOMNIE. - Etude physiologique du som­ meil et détermination de ce phénomène. Etude des sommeils pathoiogiques et de toutes les causes facilitant ou entravant I.e sommeil avec leur explication physiologique. PSYCHIATRIE. - Identité foncière de la folie, déterminant l'insuf­ fisance fonctionnelle et les perturbations métaboliques qui en sont la cause véritable. Etude et explication fonctionnelle phy­ siologique de toutes les folies et névroses. CONNAISSANCE PHYSIOLOGIQUE DE L'HOMME. - Dévelop­ pement du livre présent avec la détermination de la loi humaine de l'équilibre et de ces corol.laires, avec l'étude de la notion du temps, des civilisations égyptienne, chaldéenne et assyrienne comme application, avec l'étude de la vie et des œuvres d'une vingtaine de littérateurs français comme vérification. EN PRÉPARATION : LE RiEVE ET NOS SONGES. L'AMOUR. LES DIFFERENCES ENTRE L'HOMME, LA FEMME ET L'ENFANT. Docteur Jean GAUTIER Dernières et nonTelles connaissances sur L'HOMME BORDEAUX ËDITIONS BIËRE 18-22, rue du Peugue 1948 Tous droits de reproduction, de traduction et d' adapt#tion réservés pour tous pays. Copyright by Docteur Jean Gautier, Bordeaux, 1948. INTRODUCTI ON Les sciences positives progressent rapidement, inversement la connaissance de l'Homme. Carrel nous a bien dit comme cette dernière nous est indispensable tant au point de vue de la science pure que de la civilisation. L'objet de ce petit livre est .de trouver un moyen de diffusion touchant quelques-unes des acquisitions les plus marquantes concernant notre nature et en même temps d'établir la pérennité scientifique de mes études à ce sujet. Cet ouvrage est donc destiné à faire connaître mes principales décou­ vertes et à m'en conserver la paternité. Ce travail est une sorte de résumé de toute mon œuvre. Cer­ taines questions s'y trouvent normalement développées, parce qu'elles représentent la base même des connaissances dont découlent toutes les autres donnant l'explication détaillée de la nature humaine. Les autres sont juste indiquées, pour montrer qu'elles m'appartiennent et que j'en possède la connaissance complète dans mes manuscrits. Les idées qui composent ce travail doivent servir de base à des recherches fort étendues et modifier nos conceptions sur !'Etre humain. Elles pourront paraître d'abord un peu décousues et manquer de liaison. Cependant, la nature humaine dont elles traitent leur donne une certaine homogénéité, et plus encore peut-être l'étude de cette réalité fonctionnelle qu'est notre sys­ tème physiologique, composé de nos endocrines principales : Surrénale, Thyroïde, Hypophyse, Génitale, organes fonctionnels par excellence et dont les influences se font sentir depuis les parties les plus somatiques de l'individu jusque dans ses acti­ vités les plus intellectuelles. jusqµ'à présent, la médecine officielle a donné la prédomi­ nance fonctionnelle .au système nerveux et n'a pas voulu admettre des constatations anatomo-embryologiques indéniables. De plus, l'on n'a pas voulu tenir compte de ce que cette concep- 6 DERNIÈRES ET NOUVELLES CONNAISSANCES SUR L'HOMME tion d'un système nerveux tout-puissant expliquait fort mal la plupart des phénomènes humains : émotions, sentiments, pensée et encore moins toutes les maladies mentales; quant aux grands problèmes humains : Hérédité, Adaptation, Race, Volonté, Libre-Arbitre, etc., ີe système nerveux ne nous en apporte aucune explication. Ce livre, en donnant à notre système glandulaire la prédomi­ nance fonctionnelle qu'il mérite et qui a été attribuée jusqu'à maintenant au système nerveux, nous -0uvre des horizons ines­ pérés sur la connaissance de l'Homme en nous donnant une explication simple des questions qui ne sont encore officielle­ ment que des énigmes. J. G. CHAPffRE PREMIER DE LA PRÉDOMINANCE DU SYSTÈME GLANDULAIRE SUR LE SYSTÈME NERVEUX Selon la science officielle, le système nerveux règle et déter­ mine tous nos fonctionnements et nos activités. Une telle idée semble avoir de solides raisons, parce que l'être adolescent ou adulte fait continuellement appel aux possibilités données par notre ensemble nerveux et qu'il n'est pas en nous un organe, même glandulaire, qui ne puisse expérimentalement recevoir des instigations du système nerveux. ,Cependant, si on examine avec soin le développement de nos fonctions et activités tant physiques qu'intellectuelles, on s'aperຶ çoit bien vite qu'une telle conception est des moins satisfaisantes et laisse dans l'obscurité bien des phénomènes. En effet, cette conception a Je très grave défaut de ne donner que de très vagues explications de nos métabolismes, de nos émotions, de nos états de choc, de nos maladies mentales, etc ... De telles objections sont si importantes et si nombreuses qu'elles auraient dû, à elles seules, nous inciter à penser que notre sys­ tème nerveux est bien loin de réaliser toutes les possibilités que nous lui avons accordées si généreusement. C'est donc une notion entièrement à réviser. Ces dernières années, les endocrinologistes se sont rendu compte que le sys­ tème nerveux est entièrement « doublé » dans ses possibilités par le système endocrinien ; en d'autres termes, il n'est en nous ni un seul phénomène, ni une seule activité, qui ne puissent être effectués par nos glandes principales aussi bien que par notre système nerveux. 8 DERNIÈRES ET NOUVELLES CONNAISSANCES SUR L'HOMME ·Cette façon humorale de commander tout l'organisme est au moins égale à celle du système nerveux. Elle a été exposée par Rémy Collin, dans son livre 1• Aucune activité de l'être n'échappe à cette influence glandulaire. Un muscle n'obéit à une instigation nerveuse que si J'hormone thyroïdien'ne en per­ met la contraction et, injecté d'acide lactique physiologique ou expérimental, il ne peut obéir au système nerveux qu'après neutralisation par de l'adrénaline ; ces deux hormones ayant des propriétés spéciales sur Ja contraction musculaire. II est pos­ sible de retrouver ces mêmes influences nerveuses et glandu­ laires dans tous les fonctionnements, dans toutes les activités, même intellectuelles. Les auteurs ont, en effet, reconnu que l'action des hormones sur Ja pensée humaine est des plus impor­ tantes. Dans les cas d'asthénie ou d'hypersthénie, « les glandes endocrines, écrit Rémy Collin, jouent un rôle certain : nous ne disons pas, certes, qu'à elles seules elles déterminent la psycho­ logie de l'action, mais elles pèsent dans la balance. Elles y pèsent de deux façons : par les trnubles des métabolismes que leur déficit ou leur suractivité engendrent et par leur action sur le système nerveux. Rien d'étonnant, dès lors, que, parmi les glandes endocrines dont les troubles sont à la base des états asthéniques ou hypersthéniques, et qui méritent dès lors Je nom de glandes dynamogènes, nous trouvions la thyroïde, les sur­ rénales et les gonades fonctionnant synergétiquement avec l'hypophyse. » Nous savons aussi que les opérés totaux de la thyroïde ne sombrent pas seulement dans la torpeur, mais perdent d'abord toute spontanéité d'esprit, puis toute possibilité d'enregistre­ ment actuel, puis progressivement leurs connaissances, leurs souvenirs passés, puis insensiblement leur langage, enfin Jeurs images verbales. Ainsi leur intellect disparaît petit à petit, mal­ gré l'intégrité de leur système nerveux. En outre, nous ne devons jamais oublier que Je myxœdémateux et Je mongolien, ou même l'enfant victime d'une infection ou d'une forte émotion ayant déterminé une grande insuffisance thyroïdienne, ne jouiront que d'une intelligence très minime et d'images verbales fort p.ré­ caires, quoique possédant un système nerveux normal ; puisqu'il est possible de donner à ces déshérités une intelligence suffisante grâce à une greffe thyroïdienne, il faut donc admettre que Je l. Les hormones, Albin Michel, éd. SYSTÈME GLANDULAIRE ET SYSTÈME NERVEUX 9 système nerveux est tributaire, déterminé dans ses possibilités, par le système glandulaire, ce qui est déjà un fait en faveur des endocrines et non du système nerveux. Mais allons plus loin. Nous venons de voir que dans tous les phénomènes humains on retrouve à côté du système nerveux les actions hormonales ; mais il existe des processus fort com­ plexes et importants dans lesquels n'intervient nullement le système nerveux. Ce sont principalement : LA CROISSANCE. - Claude Bernard l'a démontré depuis long­ temps. La section de tous les nerfs aboutissant à un organe n'arrête pas son développement. Nous savons aussi que le sys­ tème nerveux n'a aucune action sur l'évolution statuaire. Par contre, l'activité trop grande de l'hypophyse peut donner à cer­ tains hommes, comme les habitants du Haut-Nil, une taille de 2 m. 30 à 2 m. 50, ce qui pourrait les faire passer pour des géants. Ce qui démontre bien que le gigantisme, d'ailleurs comme le nanisme, ne sont point des cas pathologiques, mais appartiennent aux divergences foncüonnelles d'une même glande. La thyroïde a aussi une action importante sur la taille. Nous verrons dans le chapitre suivant que ces actions hormonales sur les tissus m'ont permis l'établissement de « types glandulaires » et, plus tard, tout le parti que j'ai pu tirer d'une telle connais­ sance. uploads/Philosophie/ dernie-res-et-nouvelles-connaissances-sur-l-x27-homme-pdf 1 .pdf

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