 Ethique : Etymologie : du grec ethikos, moral, de ethos, moeurs. L'éthique es

 Ethique : Etymologie : du grec ethikos, moral, de ethos, moeurs. L'éthique est la science de la morale et des moeurs. C'est une discipline philosophique qui réfléchit sur les finalités, sur les valeurs de l'existence, sur les conditions d'une vie heureuse, sur la notion de "bien" ou sur des questions de moeurs ou de morale. L'éthique peut également être définie comme une réflexion sur les comportements à adopter pour rendre le monde humainement habitable. En cela, l'éthique est une recherche d'idéal de société et de conduite de l'existence. Etymologiquement le mot "éthique" est un synonyme d'origine grecque de "morale". Il a cependant, de nos jours, une connotation moins péjorative que "morale" car plus théorique ou philosophique. Tandis que la morale est un ensemble de règles ou de lois ayant un caractère universel, irréductible, voire éternel, l'éthique s'attache aux valeurs et se détermine de manière relative dans le temps et dans l'espace, en fonction de la communauté humaine à laquelle elle s'intéresse.  Ethique Appliquée : L'éthique appliquée est une pratique de l'éthique et plus spécifiquement de la philosophie du langage qui envisage d'éclairer le jugement moral qui préside aux décisions que nous prenons dans les différents secteurs de notre existence. L'éthique appliquée présuppose le langage parce qu'elle s'appuie sur le dialogue pour réaliser cet objectif.  L'éthique appliquée est une pratique éducative : Elle vise à accélérer la prise de conscience et à accompagner l'exercice du jugement. « Parce que le jugement moral ne s'apprend pas, il se cultive ».  L'éthique appliquée est une pratique politique : Elle cherche à mettre en place les conditions optimales pour l'exercice du jugement moral. L'éthique appliquée est une pratique politique parce qu'elle a le « souci du bien commun ».  L'éthique appliquée est une pratique philosophique  Bioéthique : Etymologie : mot composé de bio, venant du grec bios, vie, et du mot éthique, venant du grec ethikos, moral, de ethos, moeurs. La bioéthique, considérée comme l'une des branches de l'éthique, étudie les questions et les UMP – Université Mohammed Premier Oujda Ecole National des Sciences Appliquées TAHRAOUI Abdessamad Génie Industriel Devoir Ethique appliquée problèmes moraux qui peuvent apparaître à l'occasion de pratiques médicales nouvelles impliquant la manipulation d'êtres vivants ou de recherches en biologie. Apparue au début des années 1960-1970, la bioéthique s'intéresse à des sujets tels que :  La procréation médicalement assistée,  Le clonage d'embryons humains,  Le prélèvement d'organes en vue de transplantation,  L’euthanasie,  Le génie génétique,  etc. Contrairement à la déontologie médicale classique, la bioéthique fait intervenir une diversité d'acteurs et de disciplines : médecins, biologistes, généticiens, philosophes, juristes, sociologues, etc.  Déontologie : Etymologie : de l'anglais deontology, venant du grec deon, ce qu'il faut faire, devoir, avec e suffixe -logie, du grec lógos, étude, science, discours, parole. La déontologie est l'ensemble des règles ou des devoirs régissant la conduite à tenir pour les membres d'une profession ou pour les individus chargés d'une fonction dans la société. Qu'elle soit imposée ou non par la loi, elle constitue la morale d'une profession. C'est le cas par exemple pour les professions médicales (serment d'Hippocrate), les journalistes (Charte de Munich), les avocats… Un code de déontologie professionnelle est ce qui régit l'exercice d'une profession. Il en décrit l'éthique ainsi que les droits et les devoirs de ceux qui l'exercent, de même que les rapports entre ceux-ci et leurs clients ou le public. L'éthique déontologique est une théorie philosophique selon laquelle chaque action humaine doit être appréciée selon sa conformité ou non à certains devoirs. Le déontologisme s'oppose alors au conséquentialisme, qui considère que les actions humaines sont à juger uniquement en fonction de leurs conséquences.  Moral : Etymologie : du latin mores (pluriel de mos), moeurs, conduite, manière d'agir, genre de vie, habitude. La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective. Ces principes varient selon la culture, les croyances, les conditions de vie et les besoins de la société. Ils ont souvent pour origine ce qui est positif pour la survie de l'ethnie, du peuple, de la société. Si de tels principes sont en outre positifs pour l'ensemble des ethnies, des peuples ou des sociétés de la Terre, on peut les considérer comme faisant partie de la morale universelle. Les termes "éthique" et "morale" ont des sens proches et sont souvent confondus. L'éthique est plutôt la science et l'étude de la morale. On distingue en général deux grandes conceptions de la morale : Objectiviste. Les lois morales ne dépendent pas de l'homme mais des lois de la nature, de "commandements divins" ou des lois de la raison. Elles ont un caractère universel, éternel, absolu, normatif. Elles ne peuvent être ni changées, ni supprimées. Relativiste. Les valeurs morales ont une origine humaine. Elles sont définies par la société ou par l'individu lui-même et varient donc d'une société à une autre.  Mœurs : Etymologie : du latin mos, au pluriel moris, conduite, manière d'agir, genre de vie, habitude, moeurs. Sens 1, sans idée prépondérante de morale En sociologie, les moeurs sont les habitudes naturelles ou acquises de conduite ou de manière de vivre d'un individu, d'un groupe, d'un peuple, d'une société. Les moeurs varient selon les époques et les peuples. Elles sont étudiées en ethnologie et en sociologie comparative. Par extension, le terme moeurs s'applique aux habitudes naturelles des différentes espèces animales. Sens 2, avec idée prépondérante de morale Les Moeurs d'une société désignent les comportements, les usages et la conduite morale codifiés par celle-ci et qui lui sont propres. Elles forment un ensemble de normes issues de coutumes, de religions, de règles de civilité ou de règles de droit. Exemple : une personne aux moeurs dissolues. Les bonnes moeurs sont l'ensemble des attitudes et comportements conformes à la norme sociale, en particulier en matière de sexualité. Du fait de l'immigration massive et du développement du multiculturalisme, les bonnes moeurs peuvent concerner les habitudes alimentaires, vestimentaires, la pudeur, les modes de sépulture, les relations hommes / femmes, etc. Exemple : outrage aux bonnes moeurs.  Droit : Le droit se conçoit à partir d’un ensemble de règles édictées par une autorité légitimée. Les règles de droit proviennent de sources directes et indirectes.  « Les sources directes du droit sont les textes officiels, eux-mêmes répertoriés selon une stricte hiérarchie. La Constitution et les traités internationaux d’abord, puis les lois, puis les règlements, puis les ordonnances, puis les arrêtés.  « S’y agrègent les sources indirectes représentées par la jurisprudence, la doctrine et la coutume. Les règles de droit s’appliquent à une collectivité et leur violation induit une sanction. Le droit vise à protéger, fluidifier, pacifier les rapports au sein de la collectivité, à régler les conflits.  Vertu : Etymologie : du latin virtus, vertu, force morale, force d'âme, valeur, vaillance, courage, dérivé du latin vir, homme, mari, époux, homme de courage, homme de coeur. Sens 1 Dans un sens vieilli, la vertu désigne le courage physique ou moral, la force d'âme, la vaillance. Sens 2 Sous l'influence du christianisme, le terme vertu a pris un sens de valeur morale. La vertu est la capacité, la disposition spirituelle ferme et constante qui conduit un individu à agir en accord avec un idéal moral ou religieux ou avec la loi divine, à faire le bien et à éviter le mal, en dépit des obstacles rencontrés. Exemple : mettre la vertu de quelqu'un à l'épreuve. Synonymes : capacité, qualité, aptitude. Antonymes : défaut, vice. Sens 3 La vertu est la capacité, le pouvoir de quelque chose à produire un effet bénéfique. Exemple : les vertus des plantes médicinales, d'un aliment. Source : • Dictionnaire Ethique « toupie.org » • Christian Arnsperger et Philippe Van Parijs, Éthique économique et sociale, La Découverte, 2003 (ISBN 978-2-7071-3944-3) • L’Éthique à Nicomaque (Aristote) • Éthique, Spinoza (1677) uploads/Philosophie/ devoir-ethique-tahraoui 1 .pdf

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