LYCEE PRIVE LA SOLUTION BURKINA FASO CLASSE : 2ND C UNITE-PROGRES-JUSTICE ANNEE

LYCEE PRIVE LA SOLUTION BURKINA FASO CLASSE : 2ND C UNITE-PROGRES-JUSTICE ANNEE : 2020-2021 EXPOSE DE PHILOSOPHIE THEME : ETUDE D’EMMANUEL KANT MEMBRES DU GROUPE 2  KABORE P. DENISE  MAZOUBA KALIDIATOU  OUEDRAOGO NATACHA  SOME MATHURIN Professeur : M. KABORE PLAN D’ETUDE INTRODUCTION I-PRESENTATION DU PHILOSOPHE 1-BIOGRPHIE 2-BIBLIOGRAPHIE II-LES INFLUENCES DES ŒUVRES DE KANT 1-L’INFLUENCE POSITIF 2-L’INFLUENCE NEGATIF III-QUELS SONT LES ACQUIS DE KANT ? 1-LE CONCEPT DE L’INDIVIDU 2-AU SERVICE DE LA PAIX IV-KANT FACE A L’EDUCATION 1-KANT ET L’EDUCATION 2-COMMENT KANT DEFINIT L’EDUCATION CONCLUSION INTRODUCTION Grand penseur, Emmanuel Kant a exercé une influence considérable sur l'idéalisme allemand, la philosophie analytique, la philosophie moderne, et la pensée critique en général. Son œuvre, considérable et diverse dans ses intérêts, mais centrée autour des trois critiques à savoir la critique de la raison pure, la critique de la raison pratique et la critique de la faculté de juger fait ainsi l'objet d'interprétations successives et divergentes. I-PRESENTATION DU PHILOSOPHE 1-BIOGRAPHIE Emmanuel Kant naît en 1724 à Königsberg en Prusse-Orientale (actuellement Kaliningrad en Russie) dans un milieu modeste : son père, Johann Georg Kant d'origine écossaise, est sellier, et sa mère, Anna Regina, née Reuter, s'étaient mariés le 13 novembre 1715. Il qualifia sa mère de très intelligente et foncièrement piétiste. Il est le quatrième des onze enfants du couple. Il fréquente durant sept ans le Collegium Fridericianum, dirigé par Franz Albert Schultz, pasteur piétiste qui considère la piété de l'âme comme supérieure au raisonnement. En 1740, il entre à l'université de Königsberg pour étudier la théologie. Il suit les cours de Martin Knutzen, professeur de mathématiques et de philosophie. C'est là qu'il découvre Newton et la physique, preuve, selon lui, qu'une science a priori de la nature est possible (c’est-à-dire les mathématiques et la physique). En 1746, la mort de son père l’oblige à interrompre ses études pour donner des cours : il est engagé comme précepteur par des familles aisées et il accomplit cette tâche durant neuf ans. En 1755, il obtient une promotion universitaire et une habilitation grâce à une dissertation sur les principes premiers de la connaissance métaphysique. Kant est le premier grand philosophe moderne à donner un enseignement universitaire régulier à l’université de Königsberg. Ses cours, tout comme ses publications à cette période, sont très diversifiés : mathématiques et physique apprises chez Newton, morale inspirée de Rousseau et Hume. À partir de 1760, ses cours ont pour nouveaux objets la théologie naturelle, l'anthropologie, et surtout la critique des « preuves de l'existence de Dieu ». En 1766, Kant demande et obtient le poste de sous- bibliothécaire, à la Bibliothèque de la Cour, fonction qu'il occupe jusqu’en avril 1772. En 1770, il est nommé professeur titulaire, après avoir écrit une dissertation intitulée De la Forme des principes du monde sensible et du monde intelligible. En 1786, il devient membre de l'Académie royale des sciences et des lettres de Berlin. Emmanuel Kant meurt en 1804 à Königsberg. Ses derniers mots furent : « Es ist gut » (« c'est bien » ou « c'est suffisant »). Son tombeau est situé à l'extérieur nord-est de la Cathédrale de Königsberg (aujourd'hui Kaliningrad). 2-BIBLIOGRAPHIE Quelques œuvres d’Emmanuel Kant :  L'unique fondement possible d'une démonstration de l'existence de Dieu (1762).  Essai pour introduire en philosophie le concept de grandeur négative (1763).  Rêves d'un visionnaire expliqués par des rêves métaphysiques, (dont le titre est aussi traduit, en français : "Rêves d'un visionnaire"), (1766).  Dissertation de 1770 (1770).  Des différentes races humaines (1775).  Critique de la raison pure (1781 ; 2nde édition. 1787).  Prolégomènes à toute métaphysique future qui voudra se présenter comme science (1783).  Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique (1784).  Qu'est-ce que les Lumières ? (1784) II-LES INFLUENCES DES ŒUVRES DE KANT 1-L’INFLUENCE POSITIF Les enjeux de la philosophie kantienne sont multiples car Kant a apporté d'importantes contributions tant en théorie de la connaissance, qu'en éthique, en esthétique, en métaphysique et en philosophie politique. Sa première grande contribution fut d’avoir fondé, dans la critique de la raison pure, la théorie de la connaissance entant que telle : il en fit une discipline relativement autonome aussi bien de la métaphysique que de la psychologie. D’autre part, et à partir des acquis de la critique de la raison pure, Kant élabore une philosophie morale profondément nouvelle qui part du concept de loi morale valable pour tout « être raisonnable », universelle et nécessaire. Exposée en particulier dans la Critique de la raison pratique, l'éthique kantienne a été qualifiée de déontologique, c'est-à-dire qu'elle considère l'action en elle-même et le devoir ou obligation morale, indépendamment de toute circonstance empirique de l'action. Du fait du caractère absolument impératif de la notion de devoir, et de la connexion non nécessaire entre le bonheur et la morale, la position kantienne a souvent été qualifiée de rigoriste. Chez Kant, il s'agit uniquement de précision dans la pensée et de rigueur intellectuelle. Pour autant il dénonce certaines pratiques d'autres philosophes populaires, communes à son époque, qui reposent, selon Kant, non pas sur le sérieux de leur réflexion, mais sur d'obscures notions de bon sens, de crainte de Dieu ou autre sentiment moral syncrétique. Il appelle « latitudinaires », pour les dénoncer, ces philosophes qui acceptent un raisonnement plus ou moins correct, espérant s'attirer les faveurs d'un public, philosophes qui évitent de séparer strictement une action bonne d'une action mauvaise du point de vue de la morale. Chez lui, en effet, une action humaine est toujours subordonnée à une décision du libre arbitre, les sentiments étant des médiateurs. Ce libre arbitre est concomitant à la morale, qui est pour Kant la raison pratique, une réflexion juste, existante dans tout être humain. Il n'y a pas d'être humain moyen, qui serait participant à une demi-morale. C'est l'acceptation d'occasionnelles déviances qui rend les humains mauvais par nature. Voilà pourquoi la thèse de Kant est qu'il est nécessaire de mener une démarche philosophique rigoriste. Enfin, dans la critique de la faculté de juger, il exposa une théorie esthétique qui est le fondement de la réflexion esthétique moderne. La troisième Critique est aussi une réflexion sur la nature et la téléologie. Il existe de façon incontestable un « avant » et un « après ». La réflexion kantienne fut prise en compte dès son élaboration, par l'idéalisme allemand (Fichte, Schelling, Hegel, Schopenhauer). 2-L’INFLUENCE NEGATIF La position de Kant sur l'importance de la couleur de la peau comme preuve de la supériorité ou de l'infériorité rationnelle se fait jour dans un commentaire qu'il fait concernant la capacité de raisonnement d'une personne noire. En rapportant ce commentaire de 1764 où, au moment d'évaluer une déclaration énoncée par un Africain, Kant la rejette et ajoute : « Cet homme était tout à fait noir de la tête aux pieds, ce qui prouve manifestement que ces propos étaient stupides ». Dès lors, on ne peut avancer que la couleur de peau n'était pour Kant qu'une caractéristique physique. C'était bien plutôt la marque d'une qualité morale permanente et immuable. L'attitude de Kant vis-à-vis de l'esclavage donne également lieu à des débats. Kant n'a pas seulement appuyé l'idée d'une hiérarchie raciale permanente mais a signifié sur cette base que les noirs n'étaient dignes qu'à l'esclavage. III-QUELS SONT LES ACQUIS DE KANT ? 1-LE CONCEPT DE L’INDIVIDU Kant écrit en 1775 « Des différentes races humaines », où il soutient que l'humanité est une seule espèce biologiquement parlant, à partir du critère de la reproduction possible. Mais l'humanité se divise en tant qu'espèce en quatre races, les Blancs, les Noirs, les Huns et les Indiens. Le critère de distinction est la transmission de caractère héréditaires, qui ne changent pas même si les membres d'une race sont « transplantés » sur un autre sol et sous un autre climat. Kant fait également remarquer que le métissage est possible entre races. Il soutient que les humains travaillent à l'accomplissement du dessein de la nature, sans en avoir conscience. Cela ne veut pas pour autant dire que les humains agissent mécaniquement, au contraire cette même nature les a dotés de la « liberté du vouloir » et de la « raison » par lesquelles ils réalisent les fins de l'humanité. 2-AU SERVICE DE LA PAIX Si la liberté est un droit propre à l'humanité, c'est-à-dire réciproque ou universel, la possibilité de sa réalisation suppose que soient pensés conjointement, et non séparément, le droit civique, le droit des gens. Une telle perspective de paix n'est pas seulement un état de non-guerre, mais un état juridique à construire, emportant le devoir de renoncer aux politiques de puissance conquérante ou colonialiste et à ce qui les fonde : armées permanentes, pouvoir exécutif hégémonique, économie de domination des nations commerçantes de l'Europe en particulier. Se dégage alors un droit d'hospitalité conçu par Kant comme un droit de visite qui appartient à tout être humain, mais qui ne saurait être confondu avec les pratiques dangereuses d'une appropriation du sol, des richesses ou des habitants. IV-KANT FACE A L’EDUCATION uploads/Philosophie/ emmanuel-kant 2 .pdf

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