3 PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT DE LA PHILOSOPHIE EN CLASSE TERMINALE DES SÉRIES GÉN

3 PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT DE LA PHILOSOPHIE EN CLASSE TERMINALE DES SÉRIES GÉNÉRALES « Le domaine de la philosophie se résume à ces questions : Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que puis-je espérer ? Qu’est-ce que l’homme ? […] Mais au fond, on pourrait tout ramener à l’anthropologie, puisque les trois premières questions renvoient à la dernière » ; Kant (Logique). Le programme propose une liste de notions, classées en cinq rubriques correspondant plus ou moins aux trois parties de la philosophie distinguées par Kant : la métaphysique, la morale, la religion, toutes en dernière instance se ramenant à l’étude de l’homme, l’anthropologie. Notions L ES S Le sujet • La conscience • La perception • L’inconscient • Autrui • Le désir • L’existence et le temps • La conscience • L’inconscient • Autrui • Le désir • La conscience • L’inconscient • Le désir La culture • Le langage • L’art • Le travail et la technique • La religion • L’histoire • Le langage • L’art • Le travail et la technique • La religion • L’histoire • L’art • Le travail et la technique • La religion La raison et le réel • Théorie et expérience • La démonstration • L’interprétation • Le vivant • La matière et l’esprit • La vérité • La démonstration • L’interprétation • La matière et l’esprit • La vérité • La démonstration • Le vivant • La matière et l’esprit • La vérité La politique • La société • La justice et le droit • L’État • La société et les échanges • La justice et le droit • L’État • La société et l’État • La justice et le droit La morale • La liberté • Le devoir • Le bonheur • La liberté • Le devoir • Le bonheur • La liberté • Le devoir • Le bonheur Cette liste de notions sur lesquelles porteront les trois sujets proposés à l’examen de fi n d’année s’accompagne d’une liste de repères, notions fondamentales et outils conceptuels dont la maîtrise favorisera le travail de réfl exion de l’élève quel que soit le sujet qu’il aura à traiter. 4 Les repères Absolu/relatif – Abstrait/concret – En acte/en puissance – Analyse/synthèse – Cause/ fi n – Contingent/nécessaire/possible – Croire/savoir – Essentiel/accidentel – Expliquer/ comprendre – En fait/en droit – Formel/matériel – Genre/espèce/individu – Idéal/réel – Identité/égalité/différence – Intuitif/discursif – Légal/légitime – Médiat/immédiat – Objectif/subjectif – Obligation/contrainte – Origine/fondement – Persuader/convaincre – Ressemblance/analogie – Principe/conséquence – En théorie/en pratique – Transcendant/ immanent – Universel/général/particulier/singulier Et, bien évidemment, l’année de terminale doit permettre à l’élève de se familiariser avec les idées de quelques philosophes. Les auteurs Platon ; Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; Augustin ; Averroès ; Anselme ; Thomas d’Aquin ; Guillaume d’Ockham ; Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ; Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Condillac ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ; Kant ; Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ; Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Durkheim ; Husserl ; Bergson ; Alain ; Russell ; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ; Arendt ; Merleau-Ponty ; Levinas ; Foucault. 5 INTRODUCTION : PRÉSENTATION DE L’OUVRAGE Cet ouvrage s’adresse aux lycéens de L, ES, S qui passent une épreuve de philosophie d’une durée de quatre heures. Recueil de fi ches synthétiques des notions au programme, il permettra soit d’accompagner le travail régulier de l’année soit de réviser ponctuellement. « On n’apprend pas la philosophie ; on apprend à philosopher » ; Kant (Annonce du programme des leç ons de M. E. Kant durant le semestre d’hiver 1765-1766), Les élèves intéressés et motivés par la philosophie continueront à apprendre à philosopher, réfl échir, se questionner et inlassablement questionner les autres pour toujours chercher et apprendre. Les autres apprendront la philosophie : ils acquerront les notions fondamentales, les références minimales requises pour une réfl exion philosophique, les techniques pour convaincre ou persuader… Dans les deux cas, ce livre a sa raison d’être. Composition : • une première partie présente la méthodologie et un chapitre 0 consacré à « Qu’est-ce que la philosophie ? » • une deuxième partie est constituée de 23 fi ches notionnelles, chacune suivie d’une fi che méthodologique. La démarche adoptée dans les fi ches méthodologiques consiste à disséquer les différentes étapes de la réfl exion philosophique pour traiter chacune à l’occasion d’une notion ; ce sont les points clefs. Deux types d’exercices sont proposés aux élèves à l’examen du baccalauréat : la disser- tation et le commentaire de texte. La dissertation est étudiée dans les deux premières parties du programme ; le commentaire dans les trois dernières parties. Sont précisées la série et l’année lorsqu’il s’agira de sujets donnés au baccalauréat à partir de 1999, date de mise en application du nouveau programme de philosophie. Bien évidemment, l’élève veut aussi savoir à quoi doit ressembler le produit fi ni. C’est pourquoi chaque grande partie du programme s’achèvera sur une proposition de devoir semi-rédigé ou rédigé. Là encore, les choses se feront de manière progressive. L’élève pourra donc assimiler peu à peu la technique de la dissertation et du commentaire. Il progressera et acquerra en outre quelques automatismes s’il s’entraîne à revenir sur les points clefs déjà étudiés ou à préparer ceux qui vont suivre, comme le recommande la rubrique « travail personnel ». L’objectif de cet ouvrage est de faire comprendre à tout élève de terminale les exigences de l’épreuve de philosophie en procédant pas à pas afi n qu’il se rende compte qu’il n’y a là nulle diffi culté insurmontable mais que, bien au contraire, en travaillant avec méthode on a toutes les chances de réussir. 6 LA MÉTHODOLOGIE I. Conseils préliminaires Trois sujets au choix vous sont proposés : deux questions de dissertation et un texte à expliquer. A. Le choix du sujet 1. Première diffi culté : Dissertation (quel sujet ?) ou commentaire ? Aucun exercice n’est bon en soi ni meilleur qu’un autre. Tout dépend des autres sujets proposés pour un candidat donné. Que savez-vous ? Avez-vous travaillé régulièrement ? Un élève sérieux, consciencieux, appliqué qui a fourni un travail régulier mais sans grande originalité aura intérêt à opter, s’il en est un, pour le sujet classique. Il existe en effet de grandes questions récurrentes en philosophie et qui ne demandent pas de réelle « prise de risque » (Le travail est-il l’ennemi de la liberté ?, L’État est-il l’ennemi de la liberté ?) Ces questions ont forcément été abordées en cours, de manière plus ou moins développée. L’élève sérieux et prudent a tout intérêt à les sélectionner car elles valoriseront ses connaissances, ses compétences, son travail. Un élève sérieux qui a acquis une culture philosophique mais s’égare parfois dans le hors sujet aura quant à lui tout intérêt à se diriger vers le texte. Cet exercice peut au premier abord lui paraître moins intéressant, puisqu’il devra s’effacer devant le philosophe, mais il présente l’immense avantage de le canaliser. Il est plus facile de dégager un plan déjà là et de le respecter que de découvrir par soi-même un plan avec le risque de se fourvoyer. L’essentiel est donc de disposer de quelques connaissances solides afi n d’avoir suffi - samment confi ance en soi et de sentir quels sujets sont abordables et lesquels sont risqués. Il n’est pas de philosophie sans une part de subjectivité. Le bon sujet naît d’une rencontre entre un élève, doté de certaines qualités, qui a travaillé plus ou moins, qui a un passé, des préoccupations, une personnalité et déjà une vision du monde qui lui sont propres, et une question qui, pour x raisons, éveille son intérêt et le motive. Le même sujet, qui passionnera un élève en faisant émerger tout un monde de questions et en lui permettant de mobiliser des connaissances précises, découragera un autre qui va rester déconcerté sans discerner ce qu’il pourrait dire. L’art de choisir le bon sujet, SON sujet, suppose donc une certaine connaissance de soi, de sa personne, de ses compétences (est-on un esprit original ? Ou est-on doté d’un naturel prudent ? Y a-t-il des notions et/ou des questions que l’on maîtrise mal ?), de ses défauts (hors-sujet, digressions, longueurs ou inversement style elliptique, tendance à réciter le cours…) et, bien sûr, de son degré de compréhension du sujet. Choisir son sujet demande du temps. 7 2. Prendre le temps de la réfl exion Un choix éclairé suppose une délibération et donc une réelle prise en compte de chacun des trois sujets proposés. Tous les enseignants sont d’accord sur ce point. Qu’il s’agisse de nos propres élèves ou des inconnus que nous surveillons le jour de l’examen, ils sont bien trop nombreux ceux qui se précipitent sur un sujet. Trois sujets sont proposés et il s’agit de choisir, d’autant que uploads/Philosophie/ extrait 9 .pdf

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