1 SOMMAIRE CHAPITRE I: Les connecteurs logiques……………………………………………….…..2 CHAPITRE
1 SOMMAIRE CHAPITRE I: Les connecteurs logiques……………………………………………….…..2 CHAPITRE II :Le texte argumentatif……………………………………………………..6 CHAPITRE III : L’épreuve du résumé et de la discussion………………………………10 CHAPITRE IV : La lettre administrative ou à de hautes personnalités ……….........…22 CHAPITRE V : La rédaction d’un curriculum vitae (cv)……………………………….26 CHAPITRE VI : Le rapport de stage……………………………………………………..30 CHAPITRE VII : L’accord du participe passé…………………………………………..33 CHAPITRE VIII : La concordance des temps……………………………………………40 2 CHAPITRE I: LES CONNECTEURS LOGIQUES Tout au long de notre parcours universitaire, dans notre future vie professionnelle et même dans notre vie civile, nos quotidiens seront suffisamment servis en textes de toutes tailles, de toutes formes que nous devrons chercher à comprendre. Mais on ne peut véritablement « saisir » le sens d’un texte si on n’en décèle pas les articulations c’est-à-dire le plan de construction du texte. L’importance des connecteurs logiques dans la compréhension du texte est incontestable d’où ce chapitre. 1°/ELUCIDATION CONCEPTUELLE 1-Généralité Ce thème « connecteurs logiques » correspond à une série de mots liée à notre vocabulaire, autrement, d’un point de vue strictement lexical et sémantique, ils sont désignés différemment : -thème d’application logique. -Mode d’application logique. -Mode du discours Cette terminologie plurielle inclut aussi ce qu’on appelle, traditionnellement les mots de coordination dont le model est représenté par cette phrase devenue familière : Mais, où, et, donc, or, ni, car. En réalité, il existe une nuance entre ces mots, leur rôle dans la langue et le discours. Certains ont un Rôle plus syntaxique que véritablement énonciatif. C’est le cas de ni, et…dont la fonction fondamentale est de coordonner c’est- à -dire d’assurer un lien syntaxique entre différents mots ou différentes parties d’une même phrase. De ce qui précède il résulte que la terminologie « connecteur logique » est un terme générique regroupant des morphèmes utilisables pour la logique dans l’argumentation et des morphèmes utilisés dans l’énonciation de façon générale. 2-Définition Le connecteur est un opérateur susceptible de faire de deux phrases de base, une seule phrase. Plus simplement, on appelle connecteur logique les mots qui tout en jouant le rôle de coordination de type cohérence et cohésion, permettent pour cette raison même de repérer les grandes étapes du développement de la pensée d’un auteur. Ils indiquent les relations et les enchainements au sein du même paragraphe ou d’un paragraphe à un autre. Leurs rapports à l’argumentation sont donc évidents. 2°/DE L’ETUDE DES CONNECTEURS LOGIQUES 1-Pourquoi étudier les connecteurs logiques ? Tels qu’ils viennent d’être succinctement définis, ils régulent l’expression d la pensée dans une continuité intellectuelle correspondant à la finalité logique de l’énonciation. Il peut s’agir d’un discours scientifique avec une théorisation sur une question donnée. Il peut s’agir d’un discours didactique ou pédagogique, d’une narration ou d’une description, d’une 3 argumentation. Quel que soit le genre, les connecteurs logiques confèrent à l’énonciation toute la logique nécessaire à la lisibilité du texte produit ou à produire. 2_Connecteurs logiques et argumentation Comme tous les termes qui s’achèvent par « ion », l’argumentation exprime le fait révélé par le verbe dont elle est issue c’est-à-dire argumenter. Dans la communication du type verbal, argumenter suppose, en effet, une finalité dans le discours, ce que l’énonciateur veut atteindre comme objectif ou vouloir atteindre. Un objectif est aussi de manière consubstantielle, prévoir les moyens d’y parvenir. Dans le discours argumenté on vise toujours à convaincre ou à persuader l’interlocuteur. Les moyens utilisés pour y parvenir étant l’expression langagière, le matériau linguistique devant être choisi pour être conformes à la fin poursuivie. C’est pourquoi les connecteurs logiques ne doivent être indifféremment utilisés ; c’est- à-dire les uns à la place des autres. 3-Comment les ranger ? Selon la morphologie ou le sens ? Nous distinguons les connecteurs simples et les connecteurs syntagmatiques. Les classer selon cet ordre serait fastidieux. C’est pourquoi le faire selon le sens nous parait commode : -CONJONCTION : En outre ; également ; de surcroît ; de plus ; il faut ajouter que ; comme ; ensuite ; enfin ; sans doute ; en effet ; et ; surtout ; ainsi que ; de même ; d’une part…d’autre part. -DISJONCTION Soit…soit ; ou bien. -L’EXPRESSION DE LA CAUSE La notion de cause est inséparable de la notion de conséquence. Cause et conséquence sont en effet les deux faces complémentaires d’une seule et unique relation entre les deux faits. On peut exprimer un rapport causal par les termes d’articulations suivants : -L’EXPRESSION DE LA CONSEQUENCE Pour exprimer la conséquence, les termes d’articulation utilisés sont : -à cause de -du fait de -à force de -grâce à -faute de -à défaut de -par manque de -sous prétexte de -en effet -sous l’effet de -en raison de -car -tant -tellement -vu que -Etant donné que -comme -parce que -puisque -non que…mais parce que -non pas que…mais que (verbe au subjonctif) -d’autant plus que -d’autant que -d’autant moins que -c’est que… 4 - L’EXPRESSION DU BUT Le but bien que proche de la conséquence, s’en distingue en ce qu’il envisage une intention ou un résultat (la fin que Ton se propose). Il se manifeste par les connecteurs ou liens logiques suivants : -afin de, -afin que, -de façon à, -de façon que, -dans le but, -dans le dessein, -dans l’intention de, -en sorte de, -de sorte que, -en vue de, -de manière à -pour que -de peur de, -de crainte de, -de crainte que. -L’EXPRESSION DE L’OPPOSITION L’opposition présente plusieurs formes : l’opposition simple, la concession et l’atténuation. 1-L’opposition simple ou forte contradiction Elle met en rapport deux faits perçus comme totalement antagonistes (opposés). On peut exprimer l’opposition simple en utilisant : -mais, or, quand, a contrario, -par contre, en revanche, -au contraire. -lorsque, alors que, tandis que, -pendant que, lors même que, -si (+ indicatif), à l’opposé… 2-La concession Elle met en relation deux faits dont on suggère que F un aurait dû ou devrait empêcher la réalisation de l’autre, mais qu’il n’y parvient pas. Elle se traduit par : -donc, alors, -ainsi, trop…pour que… -aussi, -c’est pourquoi, -en conséquence, -par conséquent, -dès lors, tellement…que -delà, si bien que, -d’où, de (telle) façon que -de (telle) sorte que, -au point que, -pour que, -si…que, -assez…que, -de (telle) manière que -à tel point que, -tel…que, -tant…une. 5 -malgré, toutefois, même si -en dépit de, quand même -pourtant, avoir beau (+ infinitif) -cependant, -néanmoins, -bien que, tout (+ adjectif ou nom) que -quoi que, quoique -pour (+adjectif) que, -quelque (-adjectif ou nom) que, -si (-adjectif ou nom) que, Verbe au subjonctif L'addition L'addition ajoute une idée à une autre. Elle peut préciser l'ordre des éléments développés, les hiérarchiser en fonction de leur importance. Pour commencer une argumentation : premièrement, d'abord, tout d'abord, en premier lieu... Pour continuer une argumentation : Et, en outre, puis, de plus, par ailleurs, ensuite, de surcroît, en plus de, voire... Pour terminer une argumentation : Enfin, en dernier lieu, en définitive, en conclusion. 6 CHAPITRE II : LE TEXTE ARGUMENTATIF INTRODUCTION Le discours argumentatif exprime une opinion, un jugement qui prend souvent la forme de l’éloge ou du blâme, cherche à prouver une idée, à convaincre, à séduire à l’aide d’arguments qui peuvent être illustrés d’exemples. Il est explicite quand il expose des thèses claires, fondées sur le raisonnement et la démonstration. Il est implicite quand il essaie de convaincre sur un mode indirect et allusif. I. LA THESE QUI STRUCTURE LE RAISONNEMENT 1) La Thèse défendue et la Thèse réfutée L’auteur développe une thèse, c’est à dire un point de vue à propos d’un thème. La défense de la thèse structure l’ensemble de l’argumentation. L’auteur peut également s’employer à réfuter, c’est à dire à rejeter une thèse à laquelle il s’oppose, en montrant le caractère erroné de cette dernière. Exemple : « L’étranger n’est pas accepté. On ne se donne pas forcement des raisons. On parle à la rigueur d’incompatibilité. Dans ces phrases, Tahar Ben Jelloun expose la thèse à laquelle il s’oppose pour le réfuter. 2) La Thèse explicite et la Thèse implicite La thèse défendue par l’auteur est en général affirmée explicitement, c’est à dire clairement au début ou à la fin du raisonnement. Lorsque ce n’est pas le cas, le destinataire peut la déduire explicitement de l’ensemble du raisonnement. Par ailleurs, dans le raisonnement, la thèse rejetée reste souvent implicite : l’auteur y fait allusion sans le développer. 2.1- Les arguments et les exemples Pour valider ou réfuter une thèse, le locuteur apporte des arguments ou des contre-arguments, les exemples permettent de passer d’une vision contraire à une vision concrète du problème posé. a. Les arguments et les contre-arguments Les arguments : Pour convaincre, l’auteur doit apporter au destinataire un certain nombre d’arguments ceux-ci appuient la thèse défendue. Les contre-arguments : Lorsque les arguments apportés répondent aux arguments défendus par l’adversaire, dans le cadre d’un débat par exemple, on parle de contre- arguments. Exemple : « On parle à la rigueur d’incompatibilité. On invoque le (seuil de tolérance). En fait, on se sent menacé dans son petit bonheur, car on s’est installé dans un territoire de uploads/Philosophie/ fasicule-francais-2eme-annee-2020.pdf
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- Publié le Jul 18, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
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