Fiche de lecture de l’œuvre l’enquête sur l’entendement humain de David Hume éc
Fiche de lecture de l’œuvre l’enquête sur l’entendement humain de David Hume écrit en 1748 Introduction Né le 07 mai 1711 à Édimbourg d’une famille de la petite noblesse des Borders, David Hume est le cadet fratrie de trois. Sa vie est importante pour la lecture de ses ouvrages , car elle a aussi participée à la compréhension de ses idées. Toujours en quête de succès, Hume tente de surmonter l’échec par la révision de ses propres textes. Après l’échec sur le traité de la nature humaine en 1739 , une œuvre de jeunesse, Hume fera une reforme de la première partie de son ouvrage intitulé « De l’entendement ». Cette reforme, constituant pourtant un ouvrage, sera intitulée Recherche sur l’entendement humain, plus tard, rebaptisée Enquête sur l’entendement humain parue pour la première fois en 1746. Il écrit d’autres ouvrages notamment Enquête sur les principes de la morale en 1749 et aussi Discours politique. David Hume est le précurseur de la métaphysique comme science , bien que l’on ne le prenne pour ennemi et destructeur de la métaphysique. Il est sceptique , philosophe empiriste du XVIIIème siècle. Ainsi, l’ouvrage soumis à notre étude est l’enquête sur l’entendement humain écrit en 1748 et traduit en français par Philippe Folliot en Août 2002 . Cet ouvrage alors, est un document produit en version numérique par Philipe Folliot , collaboratrice bénévole , professeur de philosophie au lycée Ango Dieppe en Normandie, dans le cadre de la collection ‘’ les classiques des sciences sociales , dirigé et fondé par Jean Tremblay, professeur de philosophie au cégep de Chicoutimi , de 132 pages avec des polices pour , le caractère utilisé : le texte : 12 points , les citations : 10 points , les notes de bas de pages : 10 points. Cet ouvrage est composé de 12 sections dont la section 4 ;5 ;8 ;10 ;12 comportes deux parties. Il est question dans cet ouvrages, des pouvoirs, organisations internes , et des différentes opérations de l’esprit humain ou de l’entendement. Pour sauver la métaphysique , il est nécessaire d’étudier les limites , capacités et pouvoir de l’entendement humain , afin de chasser la mauvaise métaphysique et d’orienter la nouvelle vers la voie d’une science. Développement Dans la première section intitulé ‘’ Des différentes sortes de philosophies , Hume peint deux façons différentes de traiter la philosophie morale ou encore science de la nature humaine. De ces deux façons de traiter la philosophie morale , l’on peut identifier encore deux philosophies . L’une de ces philosophies , s’intéresse plus à l’action humaine , à la culture des mœurs . À ce propos, Hume affirme ceci : « l’une considère l’homme avant comme tout comme né pour l’action , et comme influencé par ses goûts et ses sentiments. » p6 Cette sorte de philosophie est plus souvent nommée comme la philosophie facile, car l’objet de ses recherches est plus accessible à la compréhension humaine, et plus utile à la vie humaine. Hume affirme en ces termes : « Il est certain que la plupart des hommes préfèrent toujours la philosophie facile et claire à la philosophie rigoureuse et abstruse et que nombreux sont ceux qui la conseilleront , pas seulement parce qu’elle est plus agréable , mais parce qu’elle est plus utile que l’autre » p7. Toutefois, cette sorte de philosophie se diffère de l’autre philosophie qui considère l’homme avant tout comme un être raisonnable. Cette philosophie utilise l’homme lui-même comme sujet de spéculation, cherche à connaitre l’origine et le fondement des principes qui régissent nos mœurs, cherche à connaître le pouvoir et les opérations de l’entendement humain. Il affirme en ces termes : « les philosophes de l’autre sorte considère l’homme plus comme un être raisonnable que comme un être actif et cherchent plutôt à former son entendement que de cultiver ses mœurs » p7. Hume va plus loin, en disant que : « ils regardent la nature humaine comme un sujet de spéculation » idem . Cette sorte de philosophie, parce qu’elle semble être difficile, est dite philosophie abstruse et profonde , appelé aussi la métaphysique. Cette profondeur dans cette philosophie, la rend parfois abstruse et beaucoup sujette à l’erreur. Cependant, Hume fait signifier que , c’est seulement une partie de cette philosophie qui est beaucoup sujette à l’erreur , témoigne d’ailleurs les objections qui sont faites envers elle. Toutefois , Hume plaide en sa faveur en montrant qu’elle ne dois pas être récusée dans sa totalité. Cela se justifie par ces propos de Hume : « mais la chose va souvent plus loin , jusqu’au refus total de tous les raisonnements profonds, bref de ce que l’on appelle couramment la métaphysique. Nous allons maintenant envisager ce qui pourrait être plaidé en sa faveur » p9. Selon Hume , ce qui pourrait être plaidé en sa faveur , est son utilité « pour la philosophie facile et humaine qui, sans elle , ne peut jamais atteindre un degré suffisant d’exactitude dans ses opinions, ses préceptes ou ses raisonnements » p9. Pour dire qu’avant de s’aventurer dans les actions humaines, il faut aussi envisager de connaitre la nature humaine, le fonctionnement de l’esprit humain ou encore les différentes opérations de l’entendement humain. « Quelque pénible que puisse paraître cette recherche , cette enquête intérieure , elle devient, dans une certaine mesure , indispensable à ceux qui voudraient décrire avec succès les apparences visibles et extérieures de la vie et coutûmes » p9. Hume tente de reconstruire la métaphysique , de soutenir la métaphysique bien qu’une partie d’elle est à la base superstitieuse. À ce propos , il dit ceci : « mais est-ce une raison suffisante pour que les philosophes renoncent à de telles recherches et laissent la superstition tranquille , maitresse de son repère ? N’est-ce pas l’occasion de tirer une conclusion opposée , et de prendre conscience de la nécessité de porter la guerre au sein des plus secrets refuges de l’ennemi ? » p11 . Pour montrer concrètement les pouvoirs , capacités et les opérations de l’esprit humain, Hume commence dans la deuxième section à spéculer sur l’origine des idées qui constitue l’intitulé de la deuxième section. Alors de quoi s’agit-il dans la deuxième section ? Dans la deuxième section, il s’agit des différentes perceptions de l’esprit dont l’une de ces perceptions constitue la source ou encore le fondement de la création des idées. Hume divise « toutes les perceptions de l’esprit en deux classes » à savoir PENSÉES OU IDÉES et IMPRESSIONS. De ce fait, Hume fait signifier que la pensée est une perception faible , tandis que les impressions sont vivantes et fortes. À ce propos, Hume entend alors par les termes pensées ou idées « les perceptions les moins fortes, les moins vives. » et par impressions « toutes nos plus vives perceptions, quand nous entendons, voyons, sentons, aimons, haïssons, désirons ou voulons ». Quoi qu’il en soit, les idées sont plus faibles que les sensations, les impressions. Aussi, les idées dérivent des impressions. C’est pourquoi il dit : « toutes nos idées ou plus faibles perceptions sont des copies des impressions ou plus vives perceptions. » p17 En outre, La pensée humaine , à première vue , est illimitée et « n’est pas prisonnière des bornes de la nature et de la réalité » . Toutefois, lorsqu’on l’examine en profondeur, on perçoit qu’en réalité la pensée est « resserrée en de très étroites limites, et que tout le pouvoir de création de l’esprit se ramène à rien de plus que la faculté de mêler, transposer, accroître ou diminuer les matériaux que nous offrent les sens et l’expérience » p16 . En bref, l’origine de nos idées est l’expérience qui nous offrent des matériaux qui nous affecte par le biais de nos sens et que tous les opérations de l’esprit se font avec ce que nous offres l’expérience et les sens. Les idées dérivent de nos impressions , mais les idées elles-mêmes pour formée une idée complexe , s’associent entre elles. Comment l’association de nos idées fonctionnent-elles ? Dans la troisième section , Hume montre le fonctionnement de l’association de nos idées. En effet, Hume nous montre ici que , nos idées sont reliées grâce à des principes universels. « Il est évident qu’il y’a un principe de connexion entre les différentes pensées ou idées de l’esprit et que, dans leur façon d’apparaître à la mémoire et à l’imagination , ces pensées s’introduisent les unes les autres avec un certain degré de méthode et de régularité » p20. Ces principes de liaisons sont de trois sortes à savoir : « la relation de ressemblance , la relation de contiguïté dans le temps et dans l’espace et la relation de cause à effet » p21. En bref, toutes les opérations de l’esprit dépendent de la connexion ou encore associations entre idée. Hume expose les doutes sceptiques sur les opérations de l’entendement. C’est l’objet d’étude de la quatrième section , qui dans la première partie , Il s’agit pour Hume uploads/Philosophie/ fiche-de-lecture-hume-sur-l-x27-entendement.pdf
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- Publié le Mai 25, 2022
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