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DEVOIR DE MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DEVOIR DE MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DEVOIR DE MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE PRÉPARÉ PAR : PRÉPARÉ PAR : Samuel CANGÉ Harry Claude DÉLICE Emmanuel DÉMOSTHÈNE Volmar Nick A. PETIT DAY Nathalie Fidelita THÉODORE NIVEAU : 4eme année PROMOTION : 2015-2019 SOUS LA DIRECTION DE : Monsieur Justin LYBERAL DATE : 31 JUILLET 2020 CENTRE DE TECHNIQUES DE PLANIFICATION ET D’ÉCONOMIE APPLIQUÉE 2 Groupe 4 : Introduction (p9-11), Chap3 (p32-39), Chap5 (52-58), Conclusion (p 65-66) ◄► TRAVAIL A FAIRE : Effectuez un résumé critique des chapitres précités du texte de Malbranque sur la méthodologie économique Plan Introduction Développement 1- Résumé 2- Appréciation critique a. Critiques internes (points forts, points faibles et points à retenir) b. Critiques externes (idéologie véhiculée par le texte, contexte historique de sa production, intention de l’auteur) Conclusion Bibliographie 3 INTRODUCTION Comme l’a si bien dit l’un : « le travail sans méthodes est comme un cheval aveugle ». Les erreurs de méthodologies ne cessent de répéter dans de nombreux champ de la science. Dès fois, soit des erreurs dues à des approches trop minimalistes ou soit par des approches holistiques, la nécessité de méthodologie est indispensable en vue de mieux appréhender les problèmes. C’est dans le cette lignée que s’inscrit l’ouvrage de Benoît Malbranque ; doter les chercheurs en économie d’un ouvrage leur permettant de mieux s’orienter dans la résolution des problèmes économiques avec des bagages méthodologies solides. Au début du 20ème siècle, les économistes néoclassiques ont abordé l’économie avec le concept « homo economicus », agent économique supposé rationnel dont l’objectif serait de maximiser ses fonctions d’utilités. Cette approche s’est reposée sur un ensemble de principes et d’outils mathématiques avec des fonctions d’utilités forme équationnelles. Cette approche trop minimaliste n’a pas su comprendre les fondements des besoins de l’individu. En ce sens, pour éviter des erreurs d’analyse Malbranque nous invite à avoir des lignes méthodologiques propres pour les sciences économiques qui sauront cerner l’homme dans toutes ses dimensions. Malbranque part du principe que l’économie en tant que science doit avoir sa méthodologie particulière d’aborder les problèmes. La façon dont certains concepts sont traités dans d’autres domaines scientifiques ne doit pas être la même dans les sciences économiques. La science économique doit prendre en compte toutes les dimensions de son objet d’étude. L’homme ou l’individu doit être analysé avec le milieu avec lequel il interagit. Et ces analyses doivent se faire en intégrant toutes les lois économiques. Malbranque définit la méthodologie économique comme : «une branche de la science économique et de la philosophie des sciences qui a pour objet de définir les conditions par lesquelles il est possible d’obtenir des vérités économiques, et celles par lesquelles il ne l’est pas ». La méthodologie n’a pas à enseigner à l’économiste pourquoi étudier mais l’apprendre à connaitre les moyens d’études les plus appropriés pour l’obtention de vérités dans la science économique. Dans cet ouvrage, pour faire l’exposé de la méthodologie, l’auteur scinde ses idées en six chapitres. Chacun de ces chapitres traite un aspect de la méthodologie. Globalement, Malbranque a dans un premier temps développé les problématiques liées à la méthodologie. Après, il s’ensuit avec la bataille des méthodes entre l’école Autrichienne et l’école Allemande. Il enchaine avec un compte-rendu sur la critique « positiviste » de cette orthodoxie, et sur le succès des arguments du « falsisficationnisme » et de l’instrumentalisme. Et dans les trois dernières parties, il élaborera l’ensemble de controverses liées à l’utilité mathématique et les enjeux des données statistiques. Dans le cadre de ce travail, nous aurons à faire un résumé critique de ces différentes parties « Introduction, chapitre3, chapitre5, Conclusion » du livre de Benoit Malbranque sur la 4 méthodologie économique en suivant le plan suivant : Nous ferons dans un premier temps un résumé des parties précitées et dans un second temps nous ferons une analyse critique de ces dernières. RÉSUMÉ La méthodologie économique est une branche de la science économique et de la philosophie des sciences qui a pour objet de définir les conditions par lesquelles il est possible d’obtenir des vérités économiques, et celles par lesquelles il ne l’est pas. Aussi, “ L’introduction à la méthodologie économique” est un document élaboré par Benoît Malbranque. A travers ce document, l’auteur veut permettre à chacun d’appréhender les grands débats touchant à la méthodologie économique et, ce faisant, de mieux comprendre ce qu’est devenue la science économique, et ce qu’elle pourrait être. Ce document parut à Paris, en février 2013 dans L’institut Coppet et comporte 6 chapitres. Cependant, dans les paragraphes qui suivent, parmi ces 6 chapitres nous allons présenter un résumé de deux d’entre eux (chap. 3 &5) : Le premier apporte un compte- rendu sur la critique « positiviste » de cette orthodoxie, et sur le succès des arguments du « falsificationnisme » et de l’ « instrumentalisme ». Le second nous parle des enjeux de l’usage des données statistiques et historiques dans le cadre de recherches économiques. Chapitre 3 : les croisades contestataires Dans le troisième chapitre, Benoît Malbranque nous parle d’une série de croisades contestataires. En effet, dès les années 1940, l’ancienne orthodoxie établit par l’École Autrichienne s’est vu perdre étonnamment tous ses défenseurs. Plusieurs actes ont conduit à la destruction de cet édifice classique en méthodologie économique. Mais les principales contributions à cette contre- offensive furent : l’introduction en économie du falsificationnisme de Popper (Hutchison, puis Blaug), et l’instrumentalisme de Milton Friedman. Pour sa part, le falsificationnisme de Popper fut mis en exergue en 1938 par Terence Hutchison, dans son ouvrage « La signification et les postulats de base de la théorie économique ». En effet, il montrait la nécessité d’une appréciation « poppérienne » des théories économiques. Cela ne consistait ni plus ni moins pour les économistes à avoir recours aux données empiriques pour tenter d’infirmer leur travail. L’ouvrage a été attaqué, surtout par Frank Knight qui estimait qu’ « il n’est pas possible de vérifier les propositions sur le comportement économique avec une procédure "empirique". » Au-delà des pensées de Hutchison sur le falcificationnisme, ce courant méthodologique a pour figure principale Mark Blaug vu qu’il est celui lui a fourni la formulation la plus pure et la plus aboutie. Il eut à dire ceci : « Je suis en faveur du falsificationnisme, défini comme une posture méthodologique qui considère que les théories et les hypothèses sont scientifiques si et seulement si leurs prédictions sont falsifiables, au moins en principe. » 5 En fait, le falsificationnisme soutient l’économiste dans son travail se doit de produire des théories qui pourront être invalidées par les faits. Ce qui sous-entend que ce dernier ne sera jamais capable de confirmer une théorie mais plutôt de l’infirmer. Milton Friedman pour sa part défendit l’instrumentalisme, méthodologie économique qui s’en tient à la concordance entre les faits et la théorie sans se prononcer sur le réel en soi. Les propositions de ce dernier tournaient autour de deux grands points : 1) L’analyse peut et doit se reposer sur des hypothèses farfelues 2) Une bonne théorie est une théorie qui prédit correctement les phénomènes économiques. Ce qui est étonnant venant de Friedman, vu son engagement libéral et ses recommandation politiques. Son objectif unique était de fournir à la théorie économique « la prédiction » en utilisant les théories comme instrument. Cette recommandation a connu de nombreuses critiques. On peut citer celle de l’Autrichien Murray Rothbard, qui trouve qu’un tel procédé donnerait la possibilité aux économistes de fonder des hypothèses très fantaisistes dans leurs travaux. Il est alors inconcevable de considérer comme satisfaisante une théorie qui repose sur des fondements incorrects. Toutes ces croisades contestataires portent à se demander quelle(s) est (sont) la (les) méthodologie(s) en usage actuellement chez les économistes professionnels. Bien que les économistes modernes prêchent en faveur du fallascionnisme, ils en font usage rarement ; vu que les exigences prônées par cette dernière sont difficiles à appliquer. Faut croire que l’instrumentalisme a pris le dessus de ces contestations. Chapitre 5 : Statistiques et histoire économique Dans ce chapitre, l’auteur nous parle des enjeux de l’usage des données statistiques et historiques dans le cadre de recherches économiques. En effet, La place que doivent occuper les statistiques et l'histoire économique dans la recherche économique a longtemps restée un sujet très controversé dans la méthodologie économique. L' utilisation des statistiques et de l' histoire économique a conduit en grande partie à des résultats non pertinents. Parmi les résultats non pertinents, on pourrait considérer celui de l'Ecole historique allemande qui a recouru à l'usage aux données historiques pour appuyer la thèse selon laquelle aucune loi économique, corrélations ou tendance ne peuvent être fournis en économie. Les positivistes, par la suite, vont affirmer qu'il existe bien des régularités ou tendance en économie mais qu'on peut les dégager qu'en utilisant les statistiques. Ces interprétations sont, bien-sûr, erronées et auront du mal à résister face à une analyse économique pertinente. Cependant, cela ne permet de rejeter catégoriquement l'usage des statistiques et de l'histoire économique dans la recherche économique. En effet, uploads/Philosophie/ groupe4-devoir-de-methodologie-de-la-recherche.pdf
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- Publié le Mai 11, 2022
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