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1 néologie économie lang nymie transparence obj terminologisation univoc néologie domaine écono onomasiologie motivatio néologie lexicale dérivat dérivation onomasiologie motivation terminologie économie domaine term téristique objet motivat concept dérivation term caractéristique terme né parence objet langue de terminologisation néolog onomasiologie économie caractéristique objet né néologie morphologique néologie lexicale transpa terme univocité termino néologie économie lang minologisation motivatio parence dérivation cara néologie onomasiologie néonymie domaine term sation domaine transpa terme caractéristique éc onomasiologie concept terme motivation caract domaine objet terminol transparence néologie m économie néologie lexica onomasiologie néologie Terminologie Terminologie Terminologia Terminologia Terminology GUIDE DE NÉOLOGIE TERMINOLOGIQUE 2 3 1 Qu’est-ce que la néologie ? 1.1 Néologie morphologique 1.2 Néologie lexicale 2 Importance de l’activité néologique terminologique 3 Situations de création terminologique 3.1 Néologie primaire 3.2 Néologie traductive 4 Typologie des néologismes 5 Implantation des néologismes 5.1 Lexicalisation 5.2 Anglicismes 6 Principes de la néologie terminologique ou néonymie 6.1 Principes de base 6.1.1 Notions de terminologie 6.1.2 Formes du terme 6.1.3 Critères de qualité d’un néologisme 6.2. Recommandations pour la création de termes 6.2.1 Démarche onomasiologique 6.2.2 Rattachement à un domaine 6.2.3 Définition de la notion 6.2.4 Création d’un terme nouveau 7 Analyse d’exemples de création terminologique 8 Exemples de procédés de formation en français 9 Conclusion Bibliographie 5 5 5 7 8 8 8 11 13 13 13 15 15 15 15 16 19 19 19 19 20 22 27 30 32 Sommaire 4 5 Le Grand Robert définit la néologie comme un ensemble de processus par lesquels le lexique d’une langue s’enrichit : dérivation et composition, évolution sémantique, em prunts, calques ou tout autre moyen (sigles, acronymes…). La question de la néologie est le plus souvent abordée sous l’angle de la langue générale, mais ce sont les langues de spécialité qui produisent le plus de termes nouveaux, en relation avec le développement des sciences et des techniques. La néologie est souvent un acte individuel1. L’avenir des néologismes est donc très incer tain, raison pour laquelle il est important d’impliquer le plus grand nombre de personnes possible dans le processus de création terminologique. 1.1 Néologie morphologique Chacun d’entre nous peut créer des mots dans sa propre langue et sait intuitive ment quels moyens employer. À partir de la racine d’un mot il est possible de former d’autre mots, comme des substantifs, verbes, adjectifs, adverbes : p. ex. varier, variation, variable, variabilité, invariable, etc. Un mot peut être créé et utilisé pour répondre à un besoin spontané, ponctuel et disparaître aussi vite qu’il est né. On parle alors de « néologie morphologique », fréquente dans la langue gé nérale. Les possibilités sont quasiment infinies, c’est ce qui explique que tous les mots « possibles » du vocabulaire d’une langue ne soient pas répertoriés dans les dictionnaires de langue. 1.2 Néologie lexicale En langue de spécialité, la néologie consiste dans la création de termes spécia lisés. Ce type de néologie est dite « lexicale », car les termes créés vont enrichir le vocabulaire d’un domaine de spécialité. La création lexicale, appelée aussi « néonymie »2, répond à un besoin impératif de dénommer, de désigner de façon 1 Leroy Louis (1971). Néologie et néologisme, Essai de typologie générale. Paris : CILF, La banque des mots n° 1, p. 7 2 Rondeau Guy (1984). Introduction à la terminologie. 2e éd. Québec : Ed. Gaëtan Morin, p. 121 1 Qu’est-ce que la néologie ? 6 univoque des notions nouvelles, que ces notions correspondent à des objets concrets ou abstraits, des processus, des propriétés, voire des sentiments. Dans de nombreux domaines (informatique, économie et gestion, médecine, etc.) la création de termes nouveaux se fait en anglais. 7 En général, un terme est utilisé par les spécialistes d’un domaine précis et contribue à la qualité de la communication à l’intérieur de ce domaine. Grâce à une terminologie de qualité, la communication spécialisée est sans équivoque. La qualité de la communica tion réside, notamment, dans la transparence (le lecteur doit comprendre instantané ment la teneur du message), l’univocité (le message délivré doit être exempt d’ambiguïté), l’économie (le texte spécialisé doit être le plus court possible) et l’adéquation avec les systèmes linguistiques concernés. En langue de spécialité, c’est le terme qui véhicule le contenu technique (au sens large) d’un texte ou d’un document. Un terme mal choisi aura un effet néfaste sur la communication, jusqu’à rendre celle-ci opaque et confuse. Il est donc important d’apporter un soin particulier à la création de termes nouveaux. La langue, en tant que vecteur de communication, a besoin de termes nouveaux. La création de termes nouveaux répond aux besoins d’expression et de communication des locuteurs. Une langue qui crée des termes est une langue qui s’enrichit ; à l’inverse, une langue qui n’évolue pas, une langue qui ne se renouvelle pas en créant du vocabulaire spécialisé est destinée à disparaître. Selon Diderot, « si la langue d’un peuple donne son vocabulaire, il est également vrai que ce vocabulaire est un tableau assez fidèle de toutes les connaissances de ce peuple » ; toujours selon Diderot, « sur la seule comparaison du vocabulaire d’une nation en différents temps, on pourrait se former une idée de ses progrès »3. Les néologismes sont donc les témoins des évolutions d’une société et reflètent l’état de développement scientifique, technique et culturel de cette société à une période précise. Les néologismes peuvent avoir un impact non négligeable sur l’image d’une entreprise ou d’une institution, sur ce qu’on appelle l’identité visuelle. Ce n’est pas un hasard si des entre prises comme Microsoft, IBM, Google, Twitter ou encore Facebook, dans le monde de l’informatique et de l’internet, rivalisent d’ingéniosité pour créer des noms et des termes qui marquent les esprits et s’imposent dans leur secteur d’activité. Microsoft a créé les fenêtres, Facebook, les amis4, Twitter, les tweets et les followers, etc. 3 Naigeon Jacques-André (1821). Mémoires historiques et philosophiques sur la vie et les ouvrages de Denis Diderot. Paris : J.L.J. Brière, p. 83, Livre numérique Google 4 « Fenêtre » et « amis » sont deux exemples de terminologisation. 2 Importance de l’activité néologique terminologique 8 3.1 Néologie primaire La création de termes intervient le plus souvent à la suite de l’apparition, dans le milieu socioprofessionnel, de nouvelles notions qui correspondent à des techniques ou des technologies nouvelles, des documents ou des instruments nouveaux, etc. Les auteurs de ces néologismes sont des spécialistes (ingénieurs, chercheurs) qui souhaitent communiquer entre eux, à l’intérieur de leur domaine de spécialité, rarement des linguistes. G. Rondeau parle de « néonymie d’ori gine »5, d’autres auteurs de « néologie primaire ». Les spécialistes d’un domaine connaissent parfaitement l’« objet » qu’ils doivent dénommer, en particulier ses caractéristiques essentielles, et ils font intuitivement le bon choix de dénomina tion. Cependant, il arrive parfois que leur choix soit guidé par des préoccupations d’ordre idéologique (moderne ou désuet : efficience plutôt qu’efficacité), politique (politiquement correct, dans l’air du temps : non voyant plutôt que aveugle), voire affectif (flatteur, valorisant Strassenfachmann plutôt que Lastwagenfahrer ou en core apprenant plutôt qu’apprenti), ce qui est souvent préjudiciable à la qualité du choix néologique. 3.2 Néologie traductive À l’inverse, les traducteurs sont rarement appelés à créer des termes nouveaux. Cependant, traducteurs et linguistes (rédacteurs ou terminologues) peuvent être amenés à proposer des « équivalents » lorsqu’il n’existe pas de terme, dans leur langue, pour dénommer des « objets » spécifiques dans une autre langue. C’est ce que certains appellent la « néologie traductive »6, d’autres, la « néonymie d’appoint »7. Parmi les moyens qui se présentent à eux, les traducteurs ont notamment re cours au calque (cf. 8 Exemples de procédés de formation en français). Le calque consiste à intégrer un mot étranger dans une langue, par exemple en le « franci 5 Rondeau Guy (1984). Introduction à la terminologie. 2e éd. Québec : Ed. Gaëtan Morin, 238 p. 6 Hermans Adrien, Vansteeland Andrée (1999). Néologie traductive (1999). RINT, Terminologies nouvelles, n° 20, p. 37 7 Rondeau Guy (1984). Introduction à la terminologie. 2e éd. Québec : Ed. Gaëtan Morin, p. 124 3 Situations de création terminologique 9 sant », ou en traduisant « mot à mot » le terme de la langue étrangère. Le proces sus de néologie s’appuie alors sur le « mot », c’est-à-dire sur la forme8, et non pas sur le contenu9, c’est-à-dire la notion à dénommer. La solution la plus fréquemment utilisée est le recours au syntagme descriptif à travers lequel ils traduisent avant tout des idées. Le recours aux syntagmes « descriptifs » constitue 60% de la terminologie traductive. Le risque de ce procé dé est que plusieurs syntagmes, non lexicalisés (cf. 5.1 Lexicalisation), donc non stables, soient créés et diffusés par différents traducteurs pour décrire une même notion, induisant ainsi une large dispersion terminologique. La législation suisse en fournit de nombreux exemples : être capable de prendre part aux débats10, être apte à prendre part aux débats11, être en état de prendre part aux débats12, en français, et autorità di rilascio, autorità rilasciante il visto, autorità che rilascia il visto13, uploads/Philosophie/ guide-de-neologie-terminologique.pdf
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- Publié le Mai 29, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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