La bioéthique : I) compréhension et origine de bioéthique 1)définition : Le ter
La bioéthique : I) compréhension et origine de bioéthique 1)définition : Le terme bioéthique a été inventé en 1970 par le biologiste américain Van Rensselaer Potter. La notion bioéthique s’agit à la foi d’éthique donc une réflexion philosophique à lieu on se pose différentes questions telles que « Est-ce bien ? Est-ce mal ? » Ce qui permet de régler notre conduite. Quand au bio désigne le domaine où s’applique cette réflexion. Donc « bio » pour Potter se rattache à l’être humain. On doit par conséquent mesurer et adapter nos conduites, c’est pourquoi nous avons besoin de débattre ce qui nous rattache très rapidement à la bioéthique médicale ou beaucoup de débat de société se sont étalés dans l’histoire : l’avortement, l’euthanasie, la relation médecin-patient. Cette notion de bioéthique va ensuite se confondre avec les enjeux médicaux qu’elle recouvre. Alors, dans les années 1980 au Etats-Unis, elle va donner naissance à une discipline autonome et on remarque par ailleurs qu’en France on utilise le terme bioéthique pour désigner seulement l’aspect médical de l’éthique donc l’éthique biomédical. 2)Installation dans la société L’émergence d’une médecine futuriste va marquer la fin du 20 ème siècle et changé la mentalité des usagers de la biomédecine. Pour une société qui a eut du mal à rendre gratuit l’avortement donc le besoin de mieux comprendre et d’apprivoiser le progrès médical dans ses retombées sociologiques car en effet les deux intervalles de la vie humaine était dans les mains de la biomédecine avec conception de la progéniture (IVG, fécondation in vitro etc.) et fin de vie ( avec l’acceptation de l’euthanasie plus ou moins voilée) donc ce choc culturel entre la médecine et la sociologie a permit la création d’un comité consultatif national d’éthique pour les SVS, ayant pour mission de donner son avis sur les problèmes moraux qui sont soulevés par la recherche dans les domaines biologiques, médical a été décrété en France en 1983. II) comité d’éthiques et la législation 1) comités national d’éthique en France Un comité d’éthique est une institution réunissant de manière permanente ou temporaire des scientifiques, des praticiens et parfois des personnes possédant d’autres compétences jugées utiles, afin d’examiner la recevabilité éthique de travaux scientifiques ou thérapeutiques concernant les sciences de la vie et de la santé sur l’homme. Les comités d’éthiques on vu le jour en France et dans le monde à partir des années 1970. En France, le comité d’éthique est composé de trois catégories de membres : -des représentants des principales familles philosophiques et spirituelles - des membres appartenant à des institutions publiques - des personnalités choisies par le ministre en raison de leurs compétences pour les problèmes d’éthiques Donc ces trois catégories représentent un partage des ces compétences entre trois pouvoirs : religieux, politiques et scientifiques, cette ouverture du comité nationale d’éthique sur les différentes composantes de la société ne se retrouvent pas dans les comités d’éthiques existant à la base il est fondé seulement sur la compétence médicale et hospitalière. 2)Législations: 3) les textes fondateurs L'apparition des nouvelles techniques de la génétique telles que la procréation médicalement assisté, le diagnostic prénatal, les transplantations d'organes, l’expérimentation humaine, la tentation de l'euthanasie et l'intrusion de l'informatique menaçant la confidentialité suscite un questionnement éthique. Ces avancés de la science conduisent à une réflexion qui concerne les médecins, les chercheurs, les philosophes, les juristes et l'ensemble des citoyens. D'où la création de différentes lois tels que : - la loi du 1er juillet 1994 : lève le secret professionnel lorsque c'est en faveur pour la recherche ( le médecin peut communiquer à un organisme de recherche des informations codés sur un patient, pour sa santé) - les lois du 29 juillet 1994: pour le respect du corps humain permettant le don d'organes assistance médicale à la procréation et le diagnostics prénatal. Ces lois auraient du être révisé au bout de 5 ans mais elles ont réellement était adopté en 2004 par le parlement. 5) leurs fonctions la loi du respect du corps humain permet le respect de la dignité d'une personne c'est à dire son inviolabilité et sa non patrimonialité ( droit à exprimer son consentement en cas d'atteinte à son corps). Et elle permet le respect de l'espèce humaine en interdisant toutes pratiques eugéniques tendant à l'organisation et à la sélection des personnes la loi relative au don d'organes permet d'obtenir des organes avec consentement du donneurs (par écrit où alors par témoignage de la famille lorsqu'il est décédé ), gratuité et interdiction de publicité. La loi sur l’assistance médicale à la procréation permet des pratique clinique et biologique tels que la conception in vitro, le transfert d'embryon, et l'insémination artificielle. Ainsi que toutes techniques permettant la procréation en dehors du processus naturel. Elle est accessible au couple marié ou en mesure d'apporter la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans. Et il faut diagnostiquer l'infertilité médicalement. Le diagnostic prénatal a pour but de détecter in utero une affection très grave chez l'embryon et le fœtus. Cela concerne des méthodes tels que : l'amniocentèse, la biopsie des villosités choriales. Ces interventions doivent être précédés d'une consultation médicale. Ce diagnostic est strictement encadré et limité en raison de certaines dérives eugéniques qui peut induire. III) les enjeux contemporains les grands enjeux contemporains sont: - le statut de l'embryon et du fœtus - la commercialisation des organes - l'anonymat - la fin de vie 1) le «statut» de l'embryon et du fœtus Le progrès de la science et de la médecine au niveau de l'assistance à la procréation a fait germer l'idée de conceptions d'embryons que l'on voudraient indemnes de maladie génétique. Mais certain pays envisage la possibilité dans un avenir futur de choisir le sexe de l'enfant. Donc pour permettre l'éclosion de cette idée le fœtus est soumis à une évaluation échographique constante, pour rechercher la moindre anomalie: et celle ci suscite des exploration beaucoup plus précises sur le fœtus ( liquide amniotique, examen sur le sang de la mère) et au final la grossesse est soumise à validation avant la mise au monde. Le problème posé par les progrès de la science et que certains veulent utiliser des embryons surnuméraires pour de la recherche car la recherche sur l'embryon est interdite. Lors d'une fécondation in vitro, les embryons peuvent être congelés avant d'être implantés plus tard dans l'utérus de la mère. S'ils ne font plus l'objet d'un projet parental et si les parents y consentent, les embryons surnuméraires peuvent faire l'objet de recherche sur les cellules souches sous certaines conditions, selon la loi française de bioéthique de 2004 qui a permis cela de manière provisoire et dérogatoire. Par contre l'utilisation de embryon pour la recherche par clonage est interdite même a fin thérapeutique. 2) la commercialisation des organes En France il est interdit de vendre une partie de son corps. Et céder ses organes ne peut se faire que bénévolement ( don organes, sang, etc). La vente d'organe s'inscrit dans un marché fleurissant mais illégale ou clandestin par exemple ( la vente d'ovule est très pratiqué pour remédier à la grande carence des dons pour la recherche et pour l'enfantement. 3) l'anonymat Lors de don de gamètes pour un couple stérile, l'enfant issu de cet fécondation ne connait pas l'identité de ses parents ou un parent biologique. La question posée par l'éthique est: «est ce que l'anonymat des parents biologique est une bonne chose pour l'enfant? ». D'un coté il est favorable si l'enfant a des problèmes de santé que l'on connaisse l'identité du ou des donneurs. Et d'un autre coté il est préférable pour le couple de préserver l'anonymat. 4) fin de vie la médecine s'engage dans les dernier instant à ce que la mort surviennent dans les meilleurs conditions possible. La question éthique primordiale n'est pas celle de l'euthanasie comme on pourrait s'y attendre mais celle de la mise en disposition des soins palliatif. Donc la loi du 4 mars 2002, puis la loi du 22 avril 2005 on fait de l'accompagnement en fin de vie et du soulagement de la douleurs une priorité. La question que reste essentielle et celle de respecter la vie de la personne. Conclusion: pour conclure nous voyons que la bioéthique est le fondement de questions sur ce que nous devons ou pas faire sur l'être humain dans le cadre de la médecine et de la recherche. Actuellement la bioéthique fait parti des mœurs mais elle n'est pas complètement définie dans certain cas tels que les enjeux actuels uploads/Philosophie/ la-bioethique.pdf
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- Publié le Nov 18, 2021
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