- 2 Introduction. Chapitre préliminaire : La ruptures avec les théories traditi

- 2 Introduction. Chapitre préliminaire : La ruptures avec les théories traditionnelles, et l’introduction de l’élément technologique dans l’explication des échanges. Chapitre 1: La thèse de l’écart technologique. Section A : définition. Section B : Modèle de L’écart technologique selon Michael Vivian Posner. Section C : Modèle de L’écart technologique selon Krugman. Chapitre 2: Cycle de Vie de Produit. Section A: les phases de cycle de vie de produit. Section B: CVP et les stades d’internationalisation de la firme. Chapitre 3: Concurrence internationale par l’innovation. Section A: Généralités. Section B: La théorie de la concurrence internationale par l’innovation. Section C: Critiques de la théorie. Conclusion. 2 De nos jours les avantages dont peut disposer un territoire sont souvent liés, non plus à l'existence de ressources naturelle, mais à la maîtrise du savoir et de technologies, à l'existence d'un capital humain particulier. On parle à ce sujet de pôle de compétitivité. Les pays se spécialisant et exportant les produits nécessitant les facteurs de production les plus abondant chez eux, et importés ceux recourant à des facteurs relativement rares, delà nous pouvons avancer que le Commerce International n’est que l’échanges de facteurs de productions abondants contres rares. Il apparaît de plus en plus évident que les théories traditionnelles sont incapables d’expliquer les caractéristiques du Commerce International actuel. D’abord dans la recherche des déterminants des échanges internationaux, l’accent va être mis sur la R&D et ses conséquences, le progrès technique et la concurrence internationale par l’innovation. La base même de ces théories est apparue au début des années soixante, elle trouve l’une de ses formes les plus populaires dans « le cycle de vie de produit » exposé par Vernon en 1966, mais aussi par la théorie de Ricardo sur « l’avantage comparatif ». La période d'intenses développements technologiques que nous connaissons et que certains qualifient de quatrième révolution industrielle se caractérise par une croissance sans précédent des activités liées à la connaissance. Dans une très large mesure, les problèmes de gestion internationale de la technologie (transferts de technologie, création de 2 partenariats internationaux pour la création de technologie, outsourcing ou internalisation des unités internationales de R&D, etc.) peuvent aujourd'hui s'interpréter en termes d'application spécifique à l'international de la gestion des connaissances (ou « Knowledge management »). Cette perspective amène à repenser en profondeur les cadres classiques dans lequel étaient appréhendés les problèmes de transferts de technologie, ou les choix stratégiques de technologie (matrices de positionnement stratégique). Ainsi donc le thème de notre de sujet de recherche ici, s’intitule les théories fondées sur les différences de technologies internationales. Ce thème nous amènes à poser la question suivante, la base de ces théories pourrait elle constituer le déterminant du commerce international et des échanges internationaux et d’expliquer réellement les différences entres les technologies des nations? Dans une première approche nous dirions que la réponse est sans doute oui et nous tenterions d’expliquer et de vérifier empiriquement comment cela est possible par les éléments de réponse que constitue notre sujet de recherche a savoir par un chapitre préliminaire sur La rupture avec les théories traditionnelles, et l’introduction de l’élément technologique pour l’explication des échanges, un suivant chapitre sur La thèse de l’écart technologique (l’analyse de Posner & Krugman), un autre sur le cycle de vie de produit avec apports et critiques, et enfin le dernier chapitre portant sur la concurrence internationale par l’innovation (Le rôle de la R&D). 2 Chapitre préliminaire : La rupture avec les théories traditionnelles, et l’introduction de l’élément technologique dans l’explication des échanges. - Depuis près de deux siècles et demi, les économistes ont développé un corpus théorique visant à décrire les lois qui régissent le commerce international en expliquant la composition et le volume des échanges internationaux. Ces théories apportent de multiples explications au commerce international qui sont davantage complémentaires que contradictoires, mais elles ne relèvent pas d’une théorie intégrée et chacune possède des fondements spécifiques. On dispose donc plutôt d’une panoplie de théories susceptibles d’être articulées les unes aux autres. - Les théories dites traditionnelles (A. Smith, D. Ricardo, H.O.S. ) furent durant longtemps le recueil des analystes et chercheurs du commerce international, il est certain que ces théories sont riches d’enseignements sur l’évolution du commerce international, néanmoins elles ne peuvent donner une explication sur la structure et le volumes du commerce international dans sa globalité. De même, certains de leurs principes se sont avérés infondés avec les évolutions que connaît le monde actuellement. Dans ce sens plusieurs points peuvent être sujet à contestation, tel le fait que le facteur travail est homogène alors que sa qualité doit être prise en compte (éducation et formation). En ce qui concerne les technologies de production, Ricardo considère qu’elles sont durablement différentes entre pays (pas de rattrapage!), & pour H.O.S., c’est l’inverse : il n’y a pas de différence de technologies de production entre les pays, seules comptent les différences de 2 dotations en facteurs, mais la réalité n’est-elle pas entre les deux avec la diffusion technologique. - Dans les années 60, une nouvelle dimension dans l’analyse des échanges commerciaux mondiaux sera mise à jour : Le rôle de la « technologie ». Léontief a tenté de vérifier la validité des propositions de la théorie H.O.S. pour le commerce étranger US. Les résultats obtenus étaient contraires à la théorie, il proposa alors de prendre en compte l’hétérogénéité interne du travail (considérant qu’un travailleur américain « vaut » plusieurs travailleurs étrangers), raisonnant ainsi sur les différences dans la qualification des travailleurs, l’accent mis sur le travail le plus qualifié (ingénieurs). C’est à cette période des années 60, que les travaux relatifs à l'analyse du commerce international vont emprunter trois directions distinctes de recherche :  La 1ère considère que les théories traditionnelles du commerce international constituent un cadre de réflexion valable, et qu’il est simplement nécessaire d’affiner les hypothèses de base des modèles concernant notamment le nombre et la qualité des facteurs : les approches néo-factorielle et néo-technologique (Posner ; Vernon).  La 2ème direction de recherche est centrée sur les échanges intra-branches entre pays à développement économique comparable.  La 3ème voie de recherche explique le commerce international par l’existence d’économies d’échelle et la différentiation des produits. - Ainsi, il est important de noter que le principe selon lequel les différences de technologies expliquent les spécialisations est d’inspiration Ricardienne, les prolongements de cette intuition vont conclure à la dynamiques des ces différences technologiques. C’est 2 une nouvelle conception du commerce international, qui met l’accent sur le rôle joué par les innovations et sur les décalages temporels dans l’apparition de ces innovations entre les nations. - L ’approche néo-technologique explique ainsi la dynamique des échanges internationaux en termes d’écart technologique entre pays et de cycle de vie des produits. La théorie de l’écart technologique, développé par Posner (1961), prône l’idée que l’innovation crée un avantage comparatif pour le pays innovateur, avantage qui demeure tant que la propagation internationale de l’innovation ne l’a pas évincé. L ’écart technologique entre les pays constitue le déterminant du commerce international, qui devient (le C.I.) temporairement indépendant des rapports de coûts et s’explique avant tout par l’innovation. Dans ce sens plusieurs auteurs centrent leurs recherches sur la question de l’évolution des spécialisations, c’est-à- dire des avantages comparatifs : Si ces derniers sont ainsi fondés sur des écarts technologiques, que se passe-t-il si le progrès technique* n’affecte pas de la même façon toutes les technologies, ou tous les pays ? L’écart technologique devient une explication intégrant la dynamique de l’innovation (Gary Clyde Hufbauer va montrer comment cet avantage comparatif ce déplace). Ça seras le fondement même de la théorie du cycle de vie des produits de (Robert Vernon, 1966), qui n’est de ce fait qu’un prolongement de la théorie de l’écart technologique qui explique le Commerce international par la dynamique du monopole d’innovation en analysant les causes de l’innovation et les modalités de sa diffusion internationale. - Ainsi, contrairement à ce qu'enseigne la théorie classique du commerce international, la spécialisation des pays n'est pas neutre. La dimension dynamique de l’insertion dans le commerce international est essentielle, dans la mesure où les écarts de 2 contenu technologique des branches, dans lesquelles les pays sont inégalement engagés (écarts terchnologiques sectoriels), sont susceptibles d’avoir des effets permanents sur la croissance. Le type d'activité dans lequel l'économie se spécialise procure un gain dynamique, par opposition au gain statique d'ouverture. Delà, il est important de noter que le niveau d’effort technologique à travers la R&D, n’est pas le seul élément à prendre en compte pour rendre positive la balance commerciale. Sa répartition sectorielle et sa capacité à se transformer en produits concurrentiels sont également à prendre en considération (les politiques commerciales stratégiques du Japon*). - À la lumière de toutes ses explications alors, peut-on considérer les avantages comparatifs comme un phénomène « naturel », avec lequel on ne peut que s’accommoder, ou faut-il voir en eux le résultat (complexe) des choix passés et présents des Etats, choix qui ont pu porter sur l’éducation, la formation, la mise en place d’infrastructures et de secteurs d’activité uploads/Philosophie/ 537-f-170019716.pdf

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