PHILOSOPHIE 1BTO IES MARE NOSTRUM LA CONNAISSANCE LEÇON 2 SOMMAIRE 1. Eléments,

PHILOSOPHIE 1BTO IES MARE NOSTRUM LA CONNAISSANCE LEÇON 2 SOMMAIRE 1. Eléments, sources et types de connaissance 2. La connaissance et la méthode scientifique 3. Problèmes moraux de la science 4. La vérité NOM: ___________________________________________ L’analyse philosophique de la connaissance. CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: La connaissance est l'activité par laquelle l'homme cherche á comprendre la réalité. La connaissance s’exprime dans un ensemble d'énoncés communicables. On nomme aussi connaissance le résultat de cette recherche, c'est-à-dire le savoir. 1. Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (CONDILLAC) 3. Posséder une représentation de quelque chose, en part une représentation exacte. 4. Connaissance: a) Acte par lequel un sujet s'efforce de saisir de saisir et de se représenter les objets qui se présentent à lui. b) Résultat de cet acte. Connaître, c'est penser ce qui est: la connaissance est un certain rapport - de conformité, de ressemblance, d'adéquation - entre l’esprit et le monde, entre le sujet et l’objet. Connaître signifie se rendre compte de quelque chose et pour cela l'existence de deux éléments qui s'opposent est nécessaire et ils ont mutuellement besoin l’un de l’autre. Ces deux éléments entre lesquels on établit la relation cognitive sont le sujet qui connaît et l'objet connu. La philosophie de la connaissance réfléchit sur tous ces sujets en essayant de découvrir des bases solides à partir desquelles on peut construire des connaissances sûres. L’épistémologie s’occupe des conditions de la connaissance scientifique Sección Bilingüe Isabel Blasco ÉLÉMENTS DE LA CONNAISSANCE • Le sujet qui connaît est tout être qui a la capacité de se rendre compte de quelque chose, c'est-à-dire, qui a un certain degré de conscience. En ce sens, aussi les animaux peuvent connaître, mais leur connaissance ne transfère pas les limites du sensible. L'être humain, toutefois, en plus de connaître de manière sensible, connaissance de choses concrètes qui imprègnent ses sens, comme cette maison, cette voiture, cet arbre, cette femme qui passe dans la rue, peut connaître de manière abstraite, intellectuelle ou conceptuelle. • L'objet de la connaissance est tout ce dont nous pouvons nous rendre compte. D'abord, nous nous rendons compte de nos expériences immédiates et des objets qui les causent. Mais nous pouvons aussi nous rendre compte d’idées, de jugements, de croyances… La connaissance se présente sous deux aspects : connaître une chose consiste d'abord á avoir une opinion sur elle : c'est 1'aspect subjectif de la connaissance. Mais cette opinion relative á un objet peut être vraie ou fausse, c'est-à dire plus ou moins conforme á son objet, plus ou moins objective. Depuis la naissance de la philosophie, le débat sur la connaissance oppose deux doctrines. D'une part celle de ceux qui, comme les sophistes, pensent qu'elle réside entièrement dans l'opinion subjective de chacun. D'autre part celle de ceux qui, comme Platon, pensent qu'elle consiste á savoir ce que sont les choses en elles-mêmes, objectivement, indépendamment de l'opinion que 1'on peut en avoir. OPINION. Dans le langage philosophique, le terme d'opinion a conservé le sens de croyance subjective, relative á chacun sans garantie de validité objective. Le langage courant emploie le mot opinion dans un sens voisin, par exemple: lorsqu’on dit que « chacun a le droit d'avoir une opinion » ; on pense aloi plutôt aux opinions politiques ou religieuses, c'est-à-dire des domaines( dans lesquels il serait bien hasardeux de prétendre savoir où est la vérité, Certes, toute opinion n’est pas une vérité. L’opinion reste alors du côté des valorisations ou des affirmations sur lesquelles n’est pas possible un accord objectif. FORMES DE LA CONNAISSANCE (SELON LE PROCESSUS) INTUITION- DÉDUCTION : Deux formes de parvenir à la connaissance de l’objet De toutes ces choses nous pouvons nous rendre compte d'une manière immédiate, sans avoir besoin de recourir à aucun type de raisonnement (intuition), ou d'une manière médiate, en recourant à des connaissances préalablement acquises (déduction). Nous pouvons avoir connaissance immédiate des données que nous fournissent les sens, des contenus de la mémoire et de l'imagination, de quelques événements intérieurs, de notre propre moi et de quelques idées et de jugements. Des objets physiques nous connaissons de manière immédiate leurs aspects, ce qu’ils nous montrent ; de ce qui est au-delà de ces aspects nous pouvons seulement avoir une connaissance médiate. L’INTUITION peut être sensible ou intelligible. LES SOURCES DE LA CONNAISSANCE Les facultés humaines. Sensibilité et entendement. LA SENSIBILITÉ est la faculté de recevoir des objets extérieurs des impressions, des sensations. Elle assure par conséquent notre contact direct avec des choses « présentes en chair et en os ». Elle reçoit d’une certaine manière les qualités ou propriétés des objets (littéralement, de ce qui se tient devant nous), celles-ci s’imprimant en nous. En ce sens, la sensibilité est une faculté réceptive, passive, qui, du point de vue de la connaissance, dévoile notre dépendance à l’égard du monde extérieur, notre finitude. • Le niveau le plus basique de la connaissance sensible est la sensation. La sensation est la première étape d'une chaîne d'événements biochimiques et neurologiques allant du stimulus énergétique d'un organe sensoriel à la perception. • Le mot perception a un double sens : il désigne soit l'activité de perception par les sens et par l'esprit, soit le résultat de cette activité. En psychologie, la perception est le processus de recueil et de traitement de l'information sensorielle. Percevoir quelque chose est l’identifier, la rapporter à un concept par lequel les donnés sensoriels prennent un sens pour moi. La perception est "l'acte par lequel un individu, organisant immédiatement ses sensations, les interprétant et les complétant par des images et des souvenirs, s'oppose un objet qu'il juge spontanément distinct de lui, réel et actuellement connu de lui." (Lalande) Dans la perception, le sujet percevant n'est pas un spectateur passif de formes objectives: les objets qui sont investis par mes préoccupations subjectives sont valorisés dans le champ perceptif. Cf. Merleau-Ponty, phénoménologie de la perception La perception ne peut se comprendre qu'à partir de l'être vivant, de ses besoins, de ses valeurs. Je vois le monde comme je suis, disait Eluard, je ne le vois pas comme il est. Le monde perçu est tout plein de nous-mêmes. Il sourit de nos joies et grimace de nos angoisses, ressemble à nos préjugés. Il n'est pas le monde objectif de la science. L’ENTENDEMENT est, quant à lui, la faculté de former des concepts, de saisir ou contempler des idées, de reconnaître (position réaliste) ou construire (position nominaliste) des universaux, etc. L’entendement est ainsi proprement la faculté active. Il n’a de rapport avec la sensibilité qu’en tant qu’il a à lutter contre elle, à se détacher d’elle, à sortir du règne du sensible. PENSER c'est aussi unir les représentations dans une conscience. Comment les unir? Par abstraction (= tirer de) de caractéristiques communes aux éléments d'une diversité: par exemple devant la diversité de tous les arbres, j'abstrais quelques caractéristiques communes: racines, tronc, branches, feuilles. J'obtiens un concept, l'arbre en général, et grâce à ce concept, je peux prendre en un mot la diversité de tous les arbres:du même coup j'ai la règle de composition du concept, j'ai une définition en quelque sorte: concept vient du latin cum (ce avec quoi), capio (je prends). • Les concepts sont des signes mentaux qui représentent les choses de manière universelle et abstraite. Ils sont des représentations universelles, parce qu'ils peuvent être appliqués à chacun des éléments qui appartiennent à une certaine classe. Et ils sont abstraits, parce qu'ils représentent les choses en se passant de leurs traits exclusivement individuels. Ainsi, quand nous parlons de maison, voiture, arbre, femme nous ne nous référons pas à la réalité individuelle et concrète de certaines maisons, de voitures, d’arbres ou de femmes, mais aux propriétés communes et définitoires de l'organisme particulier de toutes les choses qui peuvent être identifiées comme maisons, voitures, arbres ou femmes. • Les jugements. Les concepts, je peux les réunir dans un jugement: par exemple, l'homme est mortel. Dans ce jugement il y a le sujet: l'homme (concept) Puis le prédicat, ce que l'on attribut au sujet (mortel, autre concept) enfin la copule (est) ce qui opère l'attribution, la liaison. Le jugement est l'acte de la pensée qui affirme ou nie, et qui ainsi pose le vrai ; plus largement, c'est le point d'arrêt d'un problème, qui s'achève dans une décision. L'existence du jugement est donc au point de rencontre de multiples approches, celles de la logique, de la psychologie, ou même de la doctrine de l'activité. • Les raisonnements. Les jugements, je peux les enchaîner (autre manière d'unir) dans un raisonnement: 1- Socrate est un homme. 2- Les hommes sont mortels. 3- Donc Socrate est mortel (conclusion). Nous pouvons conclure de ce qui précède que penser c'est concevoir, juger, raisonner: dans les trois cas, l'activité consiste à relier des représentations plus ou moins élaborées. Ce pouvoir de liaison à l’œuvre dans toute pensée, on l'appelle raison. http://www.forum-de-philosophie.com/t2364.html http://www.maphilo.net/theorie-experience-cours.html http://www.philonet.fr/cours/Epro/Percep.html TYPES DE CONNAISSANCE SELON LA FINALITÉ THÉORIQUE (CONNAÎTRE) TECHNIQUE (PRODUIRE) SELON L’OBJET PRATIQUE (AGIR) EMPIRIQUE uploads/Philosophie/ lecon-2.pdf

  • 21
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager