INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 NAISSANCE ET DÉFINI
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 NAISSANCE ET DÉFINITION DE LA TRADUCTOLOGIE .9 LES THÉORIES DE LA TRADUCTION . . . . . . . . . .27 A. La réflexion sur la traduction - survol historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 A.I. Traductions de la Bible - le Moyen Âge, la Renaissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 A.II. L´Humanisme français (+ anglais, espagnol) - Clément Marot, Étienne Dolet, Jacques Amyot, François de Malherbe . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 A.III. Le classicisme français - François de Malherbe, Claude Gaspard Bachet de Méziriac, Nicolas Perrot d´Ablancourt, Pierre-Daniel Huet, Gaspard de Tende . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41 A.IV. Le classicisme anglais - George Chapman, John Dryden, Alexander Pope, Alexander Fraser Tytler 57 A.V. Le classicisme et le romantisme allemand - Johann Christoph Gottsched, Johann Wolfgang Goethe, Wilhelm von Humboldt, Friedrich Schleiermacher . . . . . . . . . . . . . . . 61 A.VI. Angleterre, Allemagne, Espagne, France, XIXe siècle - première moitié du XXe siècle ; Walter Benjamin, José Ortega y Gasset, Valéry Larbaud 73 B. Théories, approches et modèles de la traduction au XXe siècle . . . . . . . . . . .84 B.I. Théories linguistiques - les années 1950 et 1960 . . . . . . . . . . . . . . . 88 B.II. Les approches tributaires des théories littéraires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .127 B.III. La première étape des Translation Studies . . . .134 B.IV. La théorie interprétative . . . . . . . . . . . . . . .144 B.V. La théorie du jeu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .153 B.VI. La théorie de l´action . . . . . . . . . . . . . . . . .163 B.VII. La théorie du skopos et les approches fonctionnalistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .168 B.VIII. Les «Études de traduction» (Translation Studies) et la théorie du polysystème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .197 B. IX. Les théories / perspectives sociologiques, féministes, postcoloniales . . . . . . . . . . . . . .212 TRADUCTOLOGUES CONTEMPORAINS INFLUENTS 218 OUTILS INFORMATIQUES POUR LE TRADUCTEUR .228 GLOSSAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .231 BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .251 SITOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .259 INTRODUCTION Le présent livre se donne pour objectif d´apporter un panorama des grands paradigmes (= cadres théoriques) contemporains relatifs à la traduction, l´évolution historique de la discipline (la traductologie) ainsi que l´aperçu de la réflexion théorique sur la traduction datant des périodes « préscientifiques ». Le nombre des théories de la traduction est énorme et aucun ouvrage ayant l ´ambition de donner leur aperçu ne peut prétendre à l´exhaustivité. Notre publication s´oriente dans la première partie sur les théoriciens occidentaux, surtout français, mais aussi allemands et anglais, de la Renaissance jusqu´au début du XXe siècle. La deuxième partie, consacrée à des théories contemporaines, apporte les informations sur les paradigmes traductologiques dominants dans la deuxième moitié du XXe siècle au début du XXIe siècle. Le panorama chronologique est complété en fin d´ouvrage par un chapitre consacré traductologues influents contemporains, ainsi qu´aux outils informatiques pour le traducteur, et par le glossaire alphabétique définissant des termes utilisés ayant rapport à la traductologie. Le classement des théories et approches traductologiques que nous adoptons n´est bien sûr pas le seul possible, on pourrait par exemple proposer un autre plan, regroupant sous un même titre plusieurs théories. Les théories « linguistiques » ainsi être considérées comme appartenant au paradigme de l´équivalence ; la théorie de l´action et celle du skopos pourraient être rangées sous la dénomination commune du paradigme de la finalité ; le formalisme russe, le structuralisme tchécoslovaque, le polysystème israélien et le descriptivisme hollandais, flamand et anglo-américain pourraient faire partie d´un même paradigme, celui du descriptivisme. Les autres théories que nous mentionnons parmi les théories contemporaines (théorie du jeu, déconstruction, approches postcoloniales, féministes, etc.) seraient à ranger parmi les théories indéterministes (voir la division des théories traductologiques contemporaines chez Pym, 2012), en ce qu´elles aspirent à valoriser le rôle des décisions personnelles du traducteur dans le processus de la traduction et le libérer du déterminisme linguistique (du paradigme de l ´équivalence). Chacune des théories de la traduction s´est formée dans un contexte historique bien précis ce qui signifie que chaque théorie que nous allons présenter dans notre travail est influencée par les idées et par les pratiques de la traduction dominantes à l´époque et dans la culture donnée. Par exemple, l ´« équivalence » n´est dans le fond rien d´autre que la « fidélité », proclamée pendant des siècles par des traducteurs, sauf qu´elle est reformulée selon les critères structuralistes (Pym, 2012 : 8) dans les années cinquante et soixante, ce qui lui confère un caractère scientifique et permet de préparer le terrain pour la naissance de la traductologie en tant que discipline scientifique autonome au début des années soixante-dix. Le paradigme de l´ « équivalence » est de l´autre côté tout à fait compatible avec celui de la théorie du skopos qui accepte le paradigme précédent de l´équivalence comme approprié dans certains cas spécifiques (Pym, 2012 : 17). On voit donc que les théories de la traduction ne sont pas toujours mutuellement exclusives (être partisan d´un paradigme n´empêche pas forcément la même personne d´adhérer à certaines idées de l´autre paradigme). Ce qui varie par contre de manière significative d´une théorie à l´autre, c´est la terminologie utilisée par les chercheurs des paradigmes différents. Et ce qui est encore plus déroutant, c´est l´homonymie des termes – un seul terme, comme par exemple « équivalence », « adéquation », « norme », « fonction », « système », etc., peut avoir des significations très différentes d´une théorie à l´autre. La théorie du skopos comprend le terme de « fonction » comme « l´usage prospectif du texte final », tandis que la « fonction » dans le cadre du paradigme du polysystème signifie « la position centrale ou périphérique [d´une oeuvre littéraire traduite] au sein d´un système littéraire national ». (Pym, 2012 : 9) Pourquoi est-il utile d´étudier l´histoire des théories de la traduction ? Aborder les théories de la traduction dans leur évolution chronologique permet de les comparer, de comprendre une partie de l ´histoire des idées et de s´ouvrir à l´échange des idées différentes. Connaître différents paradigmes théoriques relatifs à la traduction permet au traducteur de défendre ses positions, ses décisions, mais aussi d´être plus ouvert envers d´autres solutions, de chercher plusieurs solutions possibles. Il est vrai que cela n´est pas forcément la voie la plus rapide, ni la plus rentable à court terme, mais c´est certainement une voie qui mène à l´amélioration du travail du traducteur et à l´autoréflexion de celui-ci. Connaître différentes théories peut ouvrir l´âme du traducteur à chercher tout une gamme de solutions les plus variées, et peut aussi faciliter au traducteur la justification voire la défense nécessaire de ses choix. NAISSANCE ET DÉFINITION DE LA TRADUCTOLOGIE La traductologie est une discipline universitaire et scientifique relativement récente, ce qui se manifeste entre autre par le fait qu´un grand nombre de membres de la communauté universitaire ne savent pas très exactement ce qu´est la traductologie. Il est assez courant, même parmi les spécialistes des disciplines voisines (linguistique, théorie et histoire littéraire) de confondre la traductologie avec la pratique de la traduction. Les traductologues eux-mêmes définissent la traductologie comme la discipline universitaire étudiant la traduction, voire parfois comme la science de la traduction, puisqu´ils aimeraient que la traductologie soit associée à une «discipline scientifique ayant la traduction comme objet de recherche » (les Translation Studies selon James Holmes, la Übersetzungswissenschaft en allemand). Or parfois la réalité est différente. (Gile, 2005 : 234) Du statut officiel non encore pleinement assumé de la traductologie témoigne entre autre la place qui revient aux oeuvres traductologiques chez certains uploads/Philosophie/ les-fameux-theories-de-la-traduction.pdf
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- Publié le Jui 18, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
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