COURS DE PEDAGOGIE GENERALE Pr. LIFA PEPM L’APPRENTISSAGE : THEORIES ET PROCESS

COURS DE PEDAGOGIE GENERALE Pr. LIFA PEPM L’APPRENTISSAGE : THEORIES ET PROCESSUS 1- Définitions : a- Hilgard : défini l’apprentissage comme suit : L’apprentissage concerne un changement du comportement chez un sujet ou un comportement potentiel à une situation donnée. b- L’apprentissage : Consiste à acquérir ou à modifier une représentation de l’environnement, l’apprentissage se caractérise par :  Un changement dans l’organisation conceptuelle.  Un changement dans la connexion stimulus  Réponse (SR). L’apprentissage est donc l’acquisition du savoir, des connaissances, l’acquisition réfère aux changements dans la possession. L’expérience peut provoqué un changement dans le savoir d’un organisme. Selon Le Professeur PHILIPPE MARTON (Université de LAVAL « Canada »), plusieurs variables font partie de l’apprentissage :  La nature de l’apprentissage : « l’acquis ou le retenu, la performance (exemple : domaine sportif) et l’amélioration ».  L’acquisition.  La rétention (stockage en mémoire).  Le transfert.  La motivation. 2- Données générales : - Apprentissage acquis et inné : Tous les organismes pluricellulaires sont capables d’apprendre et de se souvenir parmi ces dernières l’être humain à pousser ses capacités au-delà de celle des autres organismes pluricellulaires, ce qui prouve que tout n’est pas fixer dés le départ puisqu’il y a apprentissage, au fait chacun de nous est le produit de son hérédité et de son milieu. - Apprentissage pédagogique et Neuro – Sciences : L’apprentissage peut être un phénomène individuel ou collectif.Des recherches récentes sur les neurones miroirs tendent à prouver qu’une partie du mécanisme cérébral peut être identique lors de l’observation et la pratique (d’un mouvement par exemple), autrement dit observer serait déjà un peu pratiquer. 3- Les théories de l’apprentissage : 3-1 Les théories connexionnistes : Le connexionnisme a dominé toutes les autres théories d’apprentissage en Amérique. Le connexionnisme fut aussi estimé par TOLMAN. Ce dogme fait allusion aux connexions qui se font entre un comportement et le stimulus qui l’a enclenché. 1  Thorndike : Thorndike est né au Massachusset (1874-1949). Sa thèse de doctorat a ceci pour titre : An experimental study of associative processus in animals. La base de l’apprentissage selon Thorndike résulte en une association entre les impressions senties et les impulsions, actions (réponses). Donc, selon lui, l’étude du comportement doit être ramenée à ses éléments les plus simples : le stimulus et la réponse. Un comportement est donc engendré ou modifié par association avec un stimulus, ce dernier devant être répété pour aboutir à une modification du dit comportement. Il ne se décrit pas en termes d’idées ou de sensations enregistrées dans des ensembles de cellules, mais en termes de liaisons entre S et R, en termes de connexions entre S et R. Le système d’apprentissage de Thorndike était parfois appelé un « bond » en psychologie ou simplement connexionnisme. L’apprentissage dépend, selon ce chercheur, de la fixation du lien entre S et R. Les plus grandes formes de caractéristiques d’apprentissage et chez les humains et chez les animaux ont été identifiées par Thorndike comme les apprentissages par essais/erreurs. Les sujets choisissent une réponse et ils ont la conséquence de ce choix. C’est la loi d’essais/erreurs. De fait, selon la théorie de Thorndike, plusieurs réponses sont fournies avant d’obtenir la bonne. Un essai est défini comme étant la& durée de temps que prend un sujet pour trouver un seul but. Thorndike a fait des expériences avec des chats, des poissons, des singes et des chiens (1898-1911). Selon lui, l’apprentissage fait graduellement. Il a établi une loi : la loi de l’exercice qui consiste en ceci : la répétition d’une réponse conditionnée renforcée par un stimulus agréable tend à persister et une réponse suivie d’un stimulus désagréable tend à diminuer. Déjà il annonce la théorie de renforcement de Skinner. La contribution générale de Thorndike fut de formuler la loi de l’effet. Thorndike prétend qu’il doit y avoir répétition d’un comportement et l’apparition d’une récompense pour créer une habitude, puisque l’apprentissage dépend du lien entre S et R. Pour lui, la perception est un procédé associatif. Il parle de la théorie du synapse : déjà, il avance ce postulat qu’il existe des liens entre les neurones. Mais il ne peut s’étendre davantage là-dessus, compte tenu de l’état des sciences biologiques à l’époque. 3-2 La théorie du conditionnement classique :  Pavlov : Les réflexes conditionnés ont été étudiés par Pavlov (1849-1936), d’origine russe. Il commença ses recherches vers l’âge de 50 ans. Ses recherches portent sur :  Le stimulus inconditionné ;  Le réflexe inconditionné (réponse ion conditionnée) ;  Le stimulus conditionné ;  Le réflexe conditionné (réponse conditionnée). Le conditionnement s’obtient par l’association en contiguïté de deux stimuli. Les réponses réflexes à des stimuli correspondent aux comportements répondants. Ces réponses ne sont pas apprises et sont déclenchées par les stimuli qui les précèdent. 2 Voici un exemple d’un comportement répondant : Une fois que vous brûlez sur un feu de camp, le comportement répondant sera d’éviter de vous approcher trop près d’un feu de camp. Pavlov a débuté sa carrière en faisant des recherches sur la circulation du cœur pour ensuite étudier le processus de secrétions des glandes gastriques, recherche pour laquelle il a obtenu le prix Nobel de physiologie et de médecine en 1904. La grande partie du travail sur les réflexes conditionnés a commencé en 1899 avec la publication de la thèse de Wolfson dirigée par Pavlov dont le titre est : Observations sur la sécrétion de salive. Les nouveaux réflexes découverts furent appelés alors : Sécrétions psychiques. Pavlov a écrit deux livres sur ce travail : Les réflexes conditionnés (1927) et Lectures sur les réflexes conditionnés. Il avait 75 ans à cette époque. On se souvient surtout de Pavlov pour toutes les expériences qu’il a menées avec des chiens en laboratoire. En effet, il s’intéressa beaucoup aux réponses de salivation chez le chien. Stimulus inconditionnel (SI) : nourriture pour le chien. Cela déclenche une réponse de salivation appelée réponse inconditionnelle (RI). La cloche en contiguïté avec la nourriture est un stimulus neutre (SN). Si le son de la cloche se fait entendre à chaque fois que l’on présente de la nourriture au chien, le chien associe le son de la cloche à la nourriture. Donc, le son de la cloche va enclencher le processus de salivation, la réponse de salivation. Le son de la cloche devient le stimulus conditionnel. Malcuit et Pommerleau définissent le stimulus conditionnel ainsi : « le stimulus conditionnel (SC) est un stimulus neutre à l’origine qui, par suite de son couplage avec un autre stimulus déclenchant de façon stable une réponse, en vient à déclencher une nouvelle réponse qu’il ne provoquait pas avant » (GOUPIL et LUSIGNAN, 1993). D’autre part, par ses différentes recherches, Pavlov met en évidence le processus d’extinction. Malcuit et Pommerleau le définissent ainsi : « L’extinction est l’opération qui consiste à ne plus jamais faire suivre le stimulus conditionnel (SC) du stimulus inconditionnel (SI) ; ainsi la réponse conditionnelle (RC) n’est plus renforcée. En tant que processus, il s’agit de la baisse progressive de la réponse conditionnelle jusqu’à sa disparition, par la suite de la cessation de son renforcement ». (GOUPIL et LUSIGNAN, 1993). Pavlov démontre aussi les processus de généralisation et de discrimination. La psychologie a été dominée pendant plusieurs décennies par le modèle béhavioriste qui s’intéresse essentiellement aux comportements d’apprentissage observables. Mais l’approche cognitiviste qui, à l’inverse, étudie les processus mentaux, a progressivement gagné du terrain, jusqu’à devenir le modèle triomphant de cette fin de siècle. 3 a- La Théorie BEHAVIORISTE : (comportement observable) Le Béhaviorisme à largement dominer les recherches en psychologie de la première guerre mondiale à la seconde, selon cet approche, l’apprentissage est une modification du comportement provoquer par les stimuli venant de l’environnement. C’est surtout SKINNER (1904-1990) psychologue Américain qui à développer cet approche et on à tirer une pratique pédagogique (renforcement positif) exemple : une bonne ou une mauvaise note. L’apprentissage peut être obtenu par l’utilisation de récompenses appelées (renforcement positif) exemple : bonne note chez l’élève, mauvaise note (renforcement négatif). L’individu adopte un comportement lui permettant d’éviter les renforcements négatifs et d’augmenter la probabilité de survenu de renforcements positifs, cette procédure s’appelle le CONDITIONNEMENT OPERANT . SKINNER à critiquer le mode d’enseignement traditionnel essentiellement fondé sur les renforcements négatifs et à proposer de remplacer ceci par des renforcements positifs, sa théorie est à l’origine de l’enseignement programmé. b- La Théorie de la forme : LA Gestalt théorie (1930-1960) compréhension Au cours de la période 1930 – 1960, les théoriciens de la théorie de la forme, les gestaltistes se sont radicalement opposés au béhavioristes, les expériences effectuées avec des singes, mettent en évidence que la résolution d’un problème, ne résulte pas de simples conditionnels mais suppose également la compréhension des Schèmes d’action complexes articulés entre eux, par exemple KOHLER à observer comment les chimpanzés apprenaient à attraper des bananes situés à l’extérieure de leurs cages, grâce à un bâton (segment de bout à bout), c’était le fruit d’une période de tâtonnement, puis d’une phase très courte de réflexion, puis d’une soudaine compréhension uploads/Philosophie/ les-theories-de-l-x27-apprentissage.pdf

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