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MOREAU (Anlm) : • La contraction de textes aux examens et concours. LANGUES VIVANTES J. TEYSSIER (Bordtau,,) : • Anglais moderne et anglais ancien. ]. CHAUVIN. ] .• L. CHEVALIER. C. LACOTTE. B. LOING. F. M.c nlAIL (Ca",) : • Britaln observed, XXth century (2. vol.) HISTOIRE A. NOUSCm (Ni,,) : • Initiation aux sciences historIques. • Le commentaire de textes et de documents historiques. J. HARMAND (Cltrln.nd.Ferrand) • Les Celtes. C l'l.ditionl Fernand Nathan 1970. M. PACAUT (Lyon) : • Les ordres monastiques et religieux au Moyen Age. A. OLlVESr (Ai,,) et A. NOUSCHI (Ni«) : • La France de 1848 à nos jours. N. PIROVANO.WANG (Nia) : • L'Asie orientale de 1840 à nos jours. P. GUILLEN (Rabal) : • L'Allemagne de 1848 à nos jours. GÉOGRAPHIE G. VIERS (Touloult) : • ~Iéments de Géomorphologie. • ~léments de Climatologie. A. LACOSTE d R. SALANON (Ni,,) : • IDéments de biogéographie. E. DALMASSO (Stra,bourg). R. GUGLIELMO (Paris) .1 M. ROCHEFORT (Paris) : • éléments de science économique à l'usage des géographes, t. 1. ÉCONOMIE J. RrNAUDO .1 R. COSTE (Pari,) : • Initiation aux sciences économiques (2. vol.). • L'épreuve d'économie aux examens et concours. N. CAMPION. R. COSTE tl J.lUNAUDO (Pari,) : • Initiation aux textes et documents économiques. AVANT-PROPOS ~-----------------------. DEPARTAMENTO DE CLASICAS Il est difficile de prévoir, à l'heure où sont écrites ces lignes, quel sort l'avenir réservera aux études gréco-latines. Mais il est clair que ces disciplines seront vouées à une totale disparition si, sous le pré- texte d'étudier les civilisations antiques, on néglige d'accorder la priorité à la connaissance approfondie des langues, clef de toute documentation et de tous les textes. Il est clair, également, que la pédagogie de ces langues doit être considérablement rénovée. L'enseignement grammairien, encombrant l'esprit de nos étudiants d'une infinité de « règles» jamais sues, a multiplié les arbres et masqué la forêt. Il en résulte pour nos contem- porains l'impression confuse que la langue latine, définie comme une collection de difficultés, n'a jamais pu être une langue vivante sem- blable à celles que nous connaissons, et n'a dù constituer, pour ses usagers même, qu'un instrument incommode car trop complexe à maîtriser. A une pédagogie fondée sur de telles conceptions il convient, de toute évidence, de substituer le plus possible un appren- tissage rationnel de la langue, visant moins l'engrangement de détails isolés qu'une prise de conscience lucide des structures d'ensemble. En un mot, la perspective grammairienne doit céder le pas à la pers- pective linguistique. Il existe, entre ces deux perspectives, une diITérence profonde que nous résumerons comme suit: la grammaire prétend, parmi les usages que l'on observe, sélectionner certains seulement, qu'elle impose et érige en normes de la correction et du bien dire. Lorsqu'il s'agit d'enseigner à un non-initié une langue nouvelle, elle prolonge cette attitude d'une autre, qui consiste à procéder des catégories de la langue connue pour définir des catégories équivalentes dans la langue à apprendre; elle institue ainsi des « règles» de traduction, en perdant de vue que chaque langue possède ses catégories et son sys- tème propres, intelligibles à son seul niveau. La linguistique est, à l'opposé, l'attitude scientifique et objective qui, négligeant les aspects contingents et les prétentions normatives consiste à étudier . , spécifiquement une langue en tant que système d'expression. Cons.cient qu'une initiation linguistique doit être apportée à nos étudiants dès le début de leurs études supérieures (et il serait meilleur encore qu'elle leur fût apportée plus tôt), nous avons consacré ce bref ouvrage ~ux composantes concrètes (phonèmes et morphèmes) de la langue latme. Nous espérons consacrer ultérieurement un ou- vrage s.emblable aux. fonctions syntaxiques en cette même langue. Des eXlgen~es matérielles nous ont placé dans l'obligation d'être bref et conCIS, et nous regrettons d'avoir dû sacrifier plusieurs déve- loppements, au cours de l'exposé phonétique notamment. Nous espérons cependant apporter aux étudiants une première initiation suffisamment claire pour que leur soit facilitée la pratique ultérieure d'ouvrages plus complexes et plus complets. PRBLIMINAIRES Le lecteur de cet ouvrage (et du suivant plus encore) en assimilera mieux le contenu s'il est informé des conditions dans lesquelles s'est constituée la linguistique moderne, et des objectifs qui sont les siens. La linguistique moderne est née, à la charnière des XIXe et xxe siècles, de la réflexion lucide de savants divers, en général formés à l'école historico-comparative, mais que laissait insatisfaits le point de vue étroit des comparatistes d'alors. Parmi ces savants, une place prééminente revient à A. Meillet (1862-1937) et F. de Saussure (1857-1913). Le premier a surtout produit, sans esprit systématique, des articles et ouvrages où l'intuition et le bon sens, rayonnant de toutes parts, remettaient en cause les idées reçues. Le second, en revanche, a été le théoricien dont les idées, admises ou combattues, sont à la source de presque toute la linguistique d'aujourd'hui. Professant à l'université de Genève, depuis 1903, un cours de « lin- guistique générale », Saussure était surpris par la mort en 1913 sans avoir eu le loisir de publier le résultat de ses recherches. Par bonheur trois de ses étudiants, à partir des notes prises lors des leçons du maître, pouvaient publier en 1915 le Cours de linguistique générale de F. de Saussure, véritable acte de fondation de la linguistique en tant que science. C'est pourquoi il est indispensable de connaître les positions saussuriennes fondamentales. On en trouvera ci-après un bref résumé. Le langage humain juxtapose trois aspects: physiologique (émis- sion et perception de sons); psychologique (conception et expression d'une pensée); social (communication à autrui de cette pensée). Il serait toutefois illusoire de poser que le total physiologie + psycho- logie + sociologie constitue la science du langage. Le langage n'est pas la somme, mais le produit, original, de ces facteurs. En tant que tel, il doit faire l'objet d'une science spécifique, que l'on pourra approcher par le jeu progrcssif de quatre distinctions successives : 7 1. Langage et langue. Le langage est la faculté, commune à tous les membres connus de l'espèce humaine, de communiquer à leurs semblables des contenus de pensée grâce il des signaux sonores tour à tour émis et captés. Mais~ si cette faculté est une, il existe une multiplicité de langues, vivantes ou mortes. Une langue consiste en l'usage particulier que fait de la faculté de langage une communauté humaine donnée, grâce à la pratique d'un code déterminé de signes linguistiques. Chaque communauté peut avoir son code, difTérent de celui des autres; et un même contenu de pensée, en dépit de l'unité de la faculté de langage, pourra s'exprimer selon une multiplicité de codes, de langues, propres chacune à une communauté particulière, et inintelligible aux autres sinon au terme d'une initiation. En un mot, le langage est amorphe, et son utilisation passe nécessairement par le recours à une langue. Il en découle que la linguistique devra étudier la langue, ou les langues, pour atteindre à travers elles les caractères spéci fiques du langage. 2. Langue et parole. La langue, définie comme code, conven- tion d'expression, est en fait un système de référence, transcendant et idéal, qui existe à l'état immanent et virtuel dans la conscience de l'usager. Mais de même qu'un juge devant connaître d'un délit ne fait point usage pour sanctionner ce délit du code juridique dans sa totalité, et choisit, de ce code, les articles applicables à la situation du moment, de même l'usager de la langue ne fait point appel à tout instant, pour communiquer à autrui sa uploads/Philosophie/ monteil-elements-de-phonetique-et-de-morphologie-du-latin.pdf
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- Publié le Nov 15, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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