L’axonométrie et la représentation conceptuelle Projet 5 Des espaces pour les p

L’axonométrie et la représentation conceptuelle Projet 5 Des espaces pour les pierres Volume-espace ENAC / LATER – 1ère année Ecole d’architecture Professeur Vincent MANGEAT http://later.epfl.ch 3 THP5 / Représentation L’axonométrie et la représentation conceptuelle Table des matières L’espace muséal Référence au Musée National d’Art Romain de Mérida 5 Le géométral : représentation de l’espace cryptique et de l’espace muséal 9 Principes graphiques 9 P.1 L’espace cryptique 9 P.2 L’espace muséal 9 Conventions graphiques 9 C.1 Emploi des styles de trait 9 C.2 Le territoire 9 L’axonométrie 11 Définition 11 Référence à Auguste CHOISY 13 La représentation conceptuelle / projectuelle 15 Référence à Dominique PERRAULT 15 Les tracés régulateurs 19 Référence à Le Corbusier 19 Bibliographie 21 fig.1 et 2[7] Musée National d’Art Romain, Mérida, Espagne. Vues extérieure et intérieure. Rafael MONEO architecte. Mérida devint la ville la plus impor- tante d’Espagne à la fin de l’Empire Romain. 5 THP5 / Représentation L’axonométrie et la représentation conceptuelle fig.2 fig.1 L’espace muséal Référence au Musée National d’Art Romain de Mérida THP5 / Représentation 6 L’axonométrie et la représentation conceptuelle fig.4 fig.3 7 THP5 / Représentation L’axonométrie et la représentation conceptuelle fig.6 fig.7 fig.5 fig.3 [8] Détail constructif d’un dispositif de support mural. fig.4 [8] Intérieur : brique rouge. fig.5 [8] Croquis de situation. fig.6 [7][8] Plans et coupe longitudinale. fig.7 [8] Coupe transversale Plan niveau fouille Plan niveau +1 +1 — 0 — -1 — THP5 / Représentation 8 L’axonométrie et la représentation conceptuelle fig.9 fig.8 9 THP5 / Représentation L’axonométrie et la représentation conceptuelle fig.8 [8] Vue axonométrique par en-dessus. fig.9 [8] Vue axonométrique par en-dessous. Le géométral : représentation de l’espace cryptique et de l’espace muséal Principes graphiques P.1 L’espace cryptique En s’élevant on trouve le soleil, en creusant on illumine l’obscurité. Rudolph ARNHEIM Pour représenter la lumière qui illumine l’obscurité, le géométral adopte certains principes graphiques qui sont : • la localisation d’un / des plans de section verticale sur les dispositifs de prises de lumière naturelle, • le tracé en coupe horizontale (plan) des ouvertures pour la distribution de la lumière et aussi des personnes (en traits interrompus pour les ouver- tures situées au dessus du plan de section; en traits continus pour les ouvertures en vue). P.2 L’espace muséal (ill. pp. 5-8) Ce thème se réfère à l’exposition et à la conservation. Ainsi, la représenta- tion illustre les dispositifs (mur, socle, …) mis en œuvre pour exposer et con- server, dans le cas présent, des pierres. Conventions graphiques C.1 Emploi des styles de trait Structure spatiale et structure constructive sont représentées avec leurs codes graphiques usuels. Les éléments porteurs tels que poutre, sommier et linteau sont représentés en traits interrompus sur la coupe horizontale située en dessous. C.2 Le territoire Pour articuler / rendre lisible la structure d’accueil proposée par le creux / vide du musée d’Art et d’Histoire et le projet, on représente les par- ties coupées du projet par un poché noir et celles du musée d’Art et d’His- toire par un surlignage (0.7mm). THP5 / Représentation 10 L’axonométrie et la représentation conceptuelle Notre Dame de Bon Conseil Lourtier, 1932, Alberto SARTORIS architecte. In Alberto Sartoris : Novanta Gioielli, A. ABRIANI, J. GUBLER, Mazotta, Milan, 1992. Axonométrie aérienne – axonométrie de plan. fig.10 11 THP5 / Représentation L’axonométrie et la représentation conceptuelle X (a) Z (b) Y (c) X (1) 1500 1200 900 Z (1/2) Y (1) X (1) 1500 1200 900 Z (1) Y (1/2) X (a) Z (b) 120° 120° 120° Y (c) fig.14 fig.13 fig.12 fig.11 L’axonométrie Définition A partir d’une projection orthogonale qui précise deux dimensions à la fois (le géométral), la perspective parallèle ou axonométrie permet d’intégrer la troisième dimension. L’angulation choisie pour la représentation des trois directions X,Y,Z (fig.11) et les rapports de dimensions entretenues entre ces trois directions de référence désignent autant de types ou variantes axono- métriques . • Axonométrie aérienne – axonométrie de plan – axonométrie plongean- te – perspective militaire (fig.12) : le plan conserve sa forme et sa dimension. ß = 90° et X(a) = Y(c). La non- déformation du plan permet une lisibilité optimum de celui-ci et en écorchant la représentation par l’absence de la toiture (aérienne par- dessus, fig.8 p.8) ou par l’absence du sol (de plan par en-dessous, fig.9 p.8 et fig.15 et 16 p.12) on visualise l’espace interne. Ce type d’axono- métrie est fréquemment utilisé pour la représentation de plans de ville. • Axonométrie cavalière – axonométrie de façade (fig.13) : la facade ou élévation conserve sa forme et sa dimension : ∑ = 90° et X(a) = Z(b). On corrige l’apparence d’une grande profondeur du volume en appliquant un coefficient de réduction sur la direction Y, par exem- ple c = 1/2 (c < 1). • Isométrie (fig.14) : les rapports de proportions des arêtes des 3 directions de l’espace XYZ et leurs rapports d’angles sont invariables. A l’inverse des axonométries décrites ci-dessus, aucune des faces de l’objet ne sont représentées frontalement mais elles le sont toutes suivant une même direction obli- que avec un même rapport de dimensions. Cette vue oblique de l’objet est assimilée par le spectateur à une vue perspective à point de fuite qui est proche de ce que voit l’œil humain. Il existe une grande diversité pratiquée aussi bien dans la dénomination générale de cette catégorie de représentation que dans la dénomination des variantes ou différents types. En ce qui nous concerne, les descriptions ci-dessus se réfèrent à la terminologie du manuel de cours de géométrie spatiale de l’EPFL et, pour la méthode didactique, à celle du manuel La perspective pas à pas (cf. Bibliographie p.21). THP5 / Représentation 12 L’axonométrie et la représentation conceptuelle fig.15a fig.15b Projections axonométriques renver- sées (axonométries de plan par en- dessous) du Panthéon pour fig.15 a et de la basilique de Maxence à Rome pour pour fig.15 b. Sur une même représentation figure le plan (poché en noir), la coupe (hachurée), l’extérieur de l’édifice et ses dispositions intérieures. In L’histoire de l’architecture, Tome premier, Auguste CHOISY, pp. 418– 420. [2] 13 THP5 / Représentation L’axonométrie et la représentation conceptuelle fig.17 Référence à Auguste CHOISY (1841–1909, ingénieur et architecte français) […]“Lisez le Choisy”, disait le Corbusier à ses élèves. Il voulait ainsi désigner l’Histoire de l’architecture. […] Auguste Choisy a su condenser dans un ouvrage simple l’histoire universelle de la technique de bâtir. Il a analysé l’art de composer chez les Egyptiens, les Byzantins, les Grecs et les Romains. Grâce à lui, l’organisation du paysage urbain, l’installation dans la nature isolée nous apparaissent toujours éternelles et sensibles. Grâce à lui, nous savons que les méthodes actuelles ont une source, que la continuité des recherches repose sur l’expérience acquise à la suite d’une lente évolu- tion. Cet ingénieur lucide a pensé que son siècle, celui du fer et du béton, avait besoin de connaître les fondements de son art. Il ne s’est pas trompé. Près d’un siècle après leur obscure édition, ses ouvrages restent les vivants monuments de la culture utile. […] Fernand POUILLON, architecte. [1] fig.16 fig.16 Projection axonométrique renversée (par en dessous – en vue isométrique) de Sainte Sophie de Constantinople. Auguste CHOISY. THP5 / Représentation 14 L’axonométrie et la représentation conceptuelle Méthode pour le tracé d’une axonométrie renversée fig.18 fig.18 et 19 Le procédé de “retournement verti- cal” permet de tracer la représenta- tion axonométrique sur un calque à partir du plan en tirant les verticales vers le bas. PLAN COUPE fig.19 15 THP5 / Représentation L’axonométrie et la représentation conceptuelle fig.21 fig.23 La représentation conceptuelle / projectuelle Référence à Dominique PERRAULT fig.20 - 23 Centre culturel de Galice à Saint- Jacques de Compostelle (E). Extraits du rendu de concours, 1999 [3] [4]. fig.20 fig.22 THP5 / Représentation 16 L’axonométrie et la représentation conceptuelle fig.24 Hôtel industriel Jean-Baptiste Berlier, Paris, 1986–1990 [4][5]. Au bas de l’extrait : Le Corbusier, Vers une architecture ; La leçon de Rome : les volumes simples. fig.24 17 THP5 / Représentation L’axonométrie et la représentation conceptuelle fig.25 THP5 / Représentation 18 L’axonométrie et la représentation conceptuelle fig.26 En posant le château sur un plateau de verre, on définit un lieu évident et un signe identifiable. La partie nouvelle est insérée dans un volume de verre enchassé dans le sol, incluant les dessous du château. Le disque de verre filtre la lumière naturelle et joue avec la lumière artificielle. […] Les réactions de cet instrument de verre et d’acier témoignent de la vie de l’objet bâtiment en même temps que celle de l’environnement. Dominique PERRAULT [5] fig.26 Centre de conférences Usinor-Sacilor, Saint-Germain-en-Laye, 1981-1991. [4] 19 THP5 / Représentation L’axonométrie et la représentation conceptuelle Les tracés régulateurs Référence à Le Corbusier [6] La méthode des tracés régulateurs est présentée pour le première fois en 1921 dans le numéro 5 de L’Esprit Nouveau : le recours à une règle mathé- matique pour l’architecture est conçu comme un procédé inhérent à l’activité créatrice. Le Corbusier affirme que le respect de la règle permet d’échapper à la subjectivité du goût individuel. Les tracés sont un moyen de uploads/Philosophie/ p5-l-x27-axonometrie-et-la-representation-conceptuelle.pdf

  • 28
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager